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Gemini
6/1/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Texte un peu schizophrénique, naviguant entre pseudo réalité et obnubilation.
J'ai du mal avec le "C'est" de l'anaphore, ne pouvant distinguer si le "C" se relie à "Elle" (au cas où c'est peu galant), ou bien à une sensation. Choses différentes et dans la seconde hypothèse ; "C’est mieux que", chose qui me fait penser à un manque. Substance hallucinatoire ? En tout cas, l’emploi d’un verbe être au présent prouve une conviction profonde, voire hypnotique. Auto-conviction ? Le désir de réalité inclus en refrain dans le rêve me semble relever de l'incantatoire ou de la litanie (caractéristiques de l'anaphore). Les couplets poétiques sur sa description (me) donnent l'image d'une princesse/fée enveloppée de merveilleux (le titre, d’ailleurs, revoie au divin). Quelques doutes sur certaines formulations : "survie qu’elle trouvait très belle"… "quand de par son allure elle traversait des villes"… Pas trop accroché sur "l'océan impatient", des "étranges augures" bien mystérieux pour moi, ainsi que le "besoin" qui renvoie au manque et le "nous sommes si fiers d'elle" finaux dans lesquels je ne me retrouve pas. Le mélange des temps imparfait-conditionnel-futur-imparfait dans la 5e strophe m'a un peu rebuté. J'ai une sensation de construction fausse, mais ça ne reste qu'un sentiment. Plus justement, c’est l’insertion d’un conditionnel dans un rêve qui me questionne. Mais c’est peut-être voulu, puisqu’on baigne dans une ambiance indéfinie. Recherche (stylistique) de décohérence ? Dans le final, le procédé cherchant à englober le lecteur dans le texte (et sa réalité) par l'emploi d'un "nous" ne m’a pas convaincu. J’aurais préféré que le narrateur assume seul son mirage. Pas vraiment rentré dans ce rêve où selon moi, la conviction est martelée sans trop de nuances, et sa découpe avec l’irréel trop franche côté formel. J'avoue quand même avoir bien aimé le réveil qui, après tant d'errances, met d'un seul coup le rêve dans la réalité, comme annoncé dans le titre. |
Cyrill
13/1/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour ericboxfrog,
L’exergue est à imaginer et réfléchir au moins autant que le poème lui-même, à mon sens. Ici, on nous dit trop vite ce que l’on est sensé apprendre et éprouver au fil de la lecture. Trop aussi de ce refrain qui fait rengaine, toutes les trois lignes, quand même. Cela dit, j’ai trouvé de bonnes choses dans cette poésie, à commencer par le premier vers, et : « Elle marchait vers le sud et recherchait la mer. » Bon, c’est probablement un peu cliché mais ça marche bien chez moi. J’aurais plutôt écrit « cherchait » d’ailleurs. « parfumer sa marche d’agréables senteurs » … joli aussi. Bref il y a une douce mélodie qui accompagne cette créature, que j’ai bien ressentie. La fin, au moins à partir de « Oui, cette créature... » m’a paru dispensable. Je n’ai d’ailleurs pas compris pourquoi « nous » devrions être « fiers » d’elle, quel bizarre attribut et pourquoi nous englober dans votre rêve ! ? |
papipoete
13/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonsoir ericboxfrog
elle est d'ailleurs, avec cette part de mystère qui à elle, me fait rêver et pourtant elle existe, est bien réelle... je viens de la voir aujourd'hui ! NB sans la couvrir d'un manteau de zibeline, ou l'auréoler de tous les bienfaits de la terre, voici une ode à celle, que le héro côtoie dans sa vie... son épouse par exemple ? Un tableau idéal de celle que l'on peut rêver, et pouvant faire entendre à qui elle ferait tourner la tête la chanson de Johnny " cette fille-là mon vieux, elle est terrible... " le deuxième couplet a ma préférence ! |
Queribus
29/1/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Votre texte me donne une curieuse impression: en effet, sa construction est très moderne avec cette suite de "versets" mais la phrase qui dit: "c'est mieux qu'une obsession...." qui revient régulièrement lui donne un air de chanson avec refrain. Le tout me semble assez bien construit quand même mais sans plus et j'aurais vu quelque chose de plus accessible à la première lecture sous forme d'une vraie chanson par exemple. Bien à vous. |