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BlaseSaintLuc
2/6/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Les amours défuntes , sont comme des étoiles qui s'éteignent au crépuscule du temps ,votre poème m'inspire et c'est là , une de ses qualités , on comprend bien (qu'elle) est le sujet , et que ça perte, vous anéanti
"La parole se tait Mon alphabet c’était toi Les constellations de mots s’éteignent Lettres mortes de tes lèvres" "Avec le temps, va, tout s'en va" |
Gabrielle
11/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème porte sur l'absence de l'être aimé et le temps qui, n'ayant plus d'effet, a laissé la place à l'installation progressive de la mort (chute).
La 1ière strophe (1er quatrain) porte sur le souvenir. Le temps n'a pas d'effet (2ième strophe : distique). Nous notons la présence de la "nuit" dans la 3ième strophe (tercet). Puis vient le temps des regrets (4ième strophe : 2e quatrain). Le 2nd distique (5ième strophe) renvoie sur l'empreinte laissée. Puis la chute : "D'où la vie lentement s'évapore" qui renvoie à l'idée d'une mort progressive. Merci pour ce partage qui rend très bien l'excellent travail d'exercice réalisé par son auteur(e). Bonne continuation. |
Lulu
19/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Eskisse,
J'aime bien ce poème en vers libres, que je trouve léger, et paisible. Le coeur palpite dans le silence "Mon règne n'embrasse pas tes mains / Leurs plis ont englouti ma voix", mais une voix se fait entendre dans le chant de ce poème, et pour notre plus grand plaisir. Et avec cette voix, le mouvement "Sournoisement le temps gigote / Sans épouser ma danse"... J'aime beaucoup l'image de la troisième strophe que je trouve particulièrement efficace du fait de sa brièveté, sa concision. La densité est là, à l'échelle de la nuit, de ce temps qui gigote, et quelque part, vit. En définitive, les lettres s'étiolent comme dans un cri "Mon alphabet c'était toi / […] / Lettres mortes de tes lèvres"... A la lecture de cette fin de texte, on relit le début autrement. L'absence semble avoir une autre résonance… Pour la présentation, je n'aurais pas sauté de lignes. Cela ne facilite aucunement la lecture et n'apporte rien. Bonne continuation. |
papipoete
19/6/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour eskisse
belle manière que celle-ci pour parler du temps qui irrésistiblement coule vers le fond du sablier ! L'avant-dernière strophe tire le voile sombre sur " les constellations de mots s'éteignant ... " |
jfmoods
20/6/2018
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I) Un couple
1) Un horizon sensuel Des verbes ("effleure", "embrasse", "épouser") et le jeu des métonymies ("ton cœur", "tes mains", "tes lèvres" / "mes pas", "ma danse", "mes paupières") brossent les contours de la relation amoureuse. 2) Le statut électif Quelques indices forts ("Mon sceau", "Mon règne", "Mon alphabet", "Ton chiffre se lit sur mes paupières") accréditent la réciprocité d'un attachement puissant, marqué de l'estampille de l'absolu. II) Un douloureux divorce affectif 1) La violence d'une dépossession Les allégories ("le temps gigote", "la nuit entre en moi"), la comparaison ("Comme une main bruyante / Broyeuse") et les négations préparent cette chute à rythme ternaire ("D'où la vie / lentement / s’évapore"). 2) Un silence accablant Au fil du poème, l'univers sonore se délite, confirmant la perte irréparable de l'Autre ("Leurs plis ont englouti ma voix", "la parole se tait", "Les constellations de mots s'éteignent", "Lettres mortes de tes lèvres"). Merci pour ce partage ! |
Robot
24/6/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je ferai un reproche à ce texte: celui de sa présentation.
La séparation de chaque vers fait que je les lis un à un sans les lier les uns aux autres. Ce qui fait qu'en première lecture le sens général m'a échappé. Séparer les vers, c'est donner un rythme selon ma propre manière de lire, et le découpage de ce poème me paraît le desservir sur ce plan là. Ayant regroupé les vers par strophes, j'ai trouvé à ce texte des qualités poétiques certaines, des images globales intéressantes hélas mal soutenues par la mise en page. |
eskisse
25/6/2018
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Donaldo75
30/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour eskisse,
J'ai trouvé ce poème finement ciselé, avec un premier quatrain de toute beauté. "Mon sceau n'effleure pas ton cœur Les dunes ont oublié mes pas Mon règne n'embrasse pas tes mains Leurs plis ont englouti ma voix" La négation des vers impairs accentue l'inéluctable. "Et la nuit entre en moi Comme une main bruyante Broyeuse d’étoiles crues" Ce tercet m'a fait penser à un trou noir, une singularité cosmique dont on commence à entrevoir les contours sans être certain que c'est la réalité. La mort n'est-elle pas un trou noir, tout aussi insondable, impossible à vérifier puisque personne n'en est jamais revenu pour expliquer comment c'était ? Bravo ! Donaldo |