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Poésie néo-classique
Fanch : Je n'aime pas les vieux...
 Publié le 18/10/09  -  13 commentaires  -  1147 caractères  -  426 lectures    Autres textes du même auteur

Regards portés sur les vieux au cours des âges...


Je n'aime pas les vieux...



Je n’aime pas les vieux, j’ai dix ans il est vrai…
Je les sens trop présents, pourtant dans l'éphémère,
Leurs bras m’enveloppant de leur odeur amère
En de rituels câlins leur tendresse m’effraie.

Je regarde les vieux, j’ai vingt ans, il est temps…
Je devine parfois et j'en ressens déjà
Qu'au prix d'une mémoire offerte à petits pas
Ce qu’ils sont, ce qu’ils font, s'efface dans l'instant.

Je reconnais les vieux… quarante ans pour si peu…
C'est d’abord un retour sur l’enfance oubliée,
En des ombres glissées, une image esquissée,
Et je sais qu’à cette heure, vieillir n’est pas un jeu.

J’aime à présent les vieux… et l'horloge ronronne…
Je voudrais me berçant aux paroles de Brel
Qu’ils soient de l’âme humaine une part d’immortel,
Celle de mon passé, en leur cœur, qui résonne.

Et je vieillis envieux… en vieux du temps perdu…
En ces longues années tant de cailloux semés…
Des sentiers balisés… pour ne pas m’égarer…
Jusqu’à cet enfant sage… qui me fuit apeuré…

L’innocence est infâme… les vieux l’ont toujours su…


 
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   NICOLE   
18/10/2009
Le fond m'agace tant que j'ai toutes les peines du monde à me concentrer sur la forme. Qu'est-ce que c'est que cette mauvaise habitude de renvoyer dos à dos les jeunes et les vieux ?
Je suis objectivement à mi-parcours, si on s'attache à mon age; et pourtant, je porte en moi la fillette que j'ai été, et la petite vieille que je serai un jour.
Tout ici est artificiel. Je ne crois pas m'être avoué unu seule fois dans ma vie que je n'aimais pas les vieux (ni que je les aimais, tout compte fait !). On n'est pas différents à vingt, quarante ou soixante'dix ans. La distance et le dégout à peine voilé ("leurs bras m'enveloppant...) me maintient en dehors du récit et me fait froid dans le dos.
Désolée.

   calouet   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Le fond ne m'a tant agacé que Nicole, et si je ne suis pas certain de tout partager, je peux comprendre ce raisonnement, avec tout ce qu'il peut avoir de maladroit.
Pour la forme par contre, je suis déçu. C'est tout plein de formules tarabiscotées (des inversions de phrases dignes de Maître Yoda), pas mal de répétitions en début de vers, et d'un point de vue général une impression de n'être pas à l'aise dans ma lecture, que ces vers ne coulent pas de source. On sent du travail, c'est certain, et du coup peut-être pas assez de spontanéité, d'oralité.

   Chene   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Fanch

L'approche de la vieillesse que soulève ton poème me met très mal à l'aise. Pourquoi cette rupture entre les générations ?

Quelques mots sur la forme de ton poème : pas mal de rimes juste suffisantes (les sonorités s'en ressentent), une pléthore de points de suspension dans la dernière strophe dont je ne vois pas l'utilité.

J'ai personnellement le souvenir des histoires de marins et de paysans que me contaient mes deux grands pères et j'en redemandais !
Et à travers ce filtre de mon vécu personnel, je suis loin d'en redemander en lisant ton poème

Chene

   Marquisard   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé le rythme de ton poème, ça fait un peu rythme vieux, difficile, cherchant ses mots pourtant connus. Un concept bon à prendre en tout cas, je me garde l'idée au chaud dans un coin.

Et puis une folie ordinaire joliement dépeinte, j'aime bien.

   jaimme   
20/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Les dix ans n'aiment pas les vieux? C'est curieux... Et leurs grand-parents? Ce qui me gêne aussi dans la première strophe c'est que le vocabulaire est inadapté à cet âge. Bien sûr cela doit être compliqué à mettre en œuvre mais j'aurais bien aimé un vocabulaire, un phrasé différent, plus marqué selon les générations, les tranches d'âge.
Donc il n'y a que les vieux qui aiment les vieux?
Être vieux ce n'est pas une question d'âge. Et les "vieux" d'âge détestent être vieux. Le fond est donc très simplifié, à mon avis.

Quant à la forme, je ne suis pas un spécialiste, elle me paraît agréable.

   Anonyme   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Salut Fanch ! Contrairement à ce qui déjà été dit par les commentateurs prédédents, le fond de ton poème ne me gêne pas, et pourtant, pourquoi le cacher, à 68 ans passés, je suis sans doute l'un des plus "vieux" sur ce site... Reste que l'on est toujours le vieux de quelqu'un mais l'important n'est pas la date de naissance, j'ai connu des vieux de vingt ans... et des jeunes de quatre vingt ! Passons ! Pour ce qui est de la forme, je trouve tout cela un peu plat sans toutefois y déceler de grosses bourdes... Bonne soirée, vieux ! Amicalement. Alex

   Anonyme   
18/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Impressions mitigées.
J'ai bien aimé :
- l'effet d'écho du 1er hémistiche de chaque quatrain
- Les passages : "Au prix d'une mémoire offerte à petits pas",
"Et je vieillis envieux… en vieux du temps perdu…
En ces longues années tant de cailloux semés…"
- L'âpreté du discours contre la vieillesse, et ce basculement au fil des années.
J'ai moins apprécié :
- certaines formulations dont je perçois mal l'intérêt : "je devine parfois et j'en ressens déjà", "quarante ans pour si peu"
- les points de suspension foisonnant à la fin, sans doute pour mieux signifier cette vieillesse qui ralentit tout, mais dont je n'aime pas l'effet.
En bref, j'ai lu avec intérêt, mais sans réellement accrocher.

   TITEFEE   
19/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
hé non Alexandre... j'ai soixante-dix ans et je respire la jeunesse..LO
Pour ce qui est du poème hé bien moi je l'ai aimé en voyant les opinions qui changent selon l'âge que l'on a
On ne pense pas à la vieillesse quand on a 10 ans, on se croit immortel
A quarante ans on doit y penser mais pour l'assurer avec ce mot en filigrane " la retraite"
et quand on a mon âge on se dit que c'est le temps béni des escapades et de la liberté de faire ce qu'on n'a pas pu faire jusqu'à ce que le corps nous trahisse

   FIACRE   
19/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Réflexion sur soi sans pallier aux étapes de ce constat. J'ai bien aimé l'évolution de cette vie qui nous renvoie à la nôtre.

   Lylah   
20/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime assez ce cheminement à petits pas...
Cette observation de notre rapport aux "vieux" ne me semble ni outrée, ni indécente, même si dérangeante :
"Leurs bras m’enveloppant de leur odeur amère
En de rituels câlins leur tendresse m’effraie."

Juste et joliment exprimé, également :
Je devine parfois et j'en ressens déjà
Qu'au prix d'une mémoire offerte à petits pas
Ce qu’ils sont, ce qu’ils font, s'efface dans l'instant.


et enfin :
Et je vieillis envieux… en vieux du temps perdu…
En ces longues années tant de cailloux semés…

où effectivement les pointillés semblent de trop, mais j'aime la sonorité et le sens de ces deux vers.

Un texte sensible qui ne m'a pas semblé introduire de conflit générationnel, plutôt peut-être un constat, de soi à soi, de l'évolution que la vie nous impose, vaille que vaille.

   Marite   
20/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Fanch. Je ne trouve rien dans ton poème qui puisse mettre mal à l’aise, sauf peut-être si l’on refuse d’accepter que le temps passe et qu’on n’a pas encore trouvé le moyen de le retenir. Est-ce souhaitable d’ailleurs ?
Entièrement d’accord avec Titefee quand elle dit : « c'est le temps béni des escapades et de la liberté de faire ce qu'on n'a pas pu faire jusqu'à ce que le corps nous trahisse ».
Je ne trouve pas que tu malmènes les « vieux » dans ton texte. Tu portes un regard très réaliste sur les visions qu’on en a selon l’âge. Pour ce qui est de la forme, je ne suis pas qualifiée mais je sais seulement que j’ai lu ce poème facilement et que rien ne m’a vraiment dérangée dans le rythme et les sonorités. J’ai trouvé le thème intéressant. Mais peut-être faut-il avoir dépassé la soixantaine pour l’apprécier ??? Marité

   Lapsus   
20/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Avec un titre comme celui-là, avec un thème aussi universel et controversé, difficile de faire l'unanimité.
Ce poème a ramené à ma mémoire la nouvelle "Chasseurs de vieux" de Dino Buzzati dont la morale peut se résumer par : chacun son tour.
C'est le sens de l'avant dernier vers : "Jusqu’à cet enfant sage… qui me fuit apeuré…", pendant logique du premier quatrain.
L'ensemble est construit et fonctionne selon une progression attendue, il délivre son idée dérangeante et, au-delà de la perception même de la vieillesse, son regret face à la brièveté de la vie.
Ce vers est très bon : "Et je vieillis envieux… en vieux du temps perdu…"

   ristretto   
12/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour

voilà un titre bien accrocheur :-)
et un poème qui ne déçoit pas
" Leurs bras m’enveloppant de leur odeur amère
En de rituels câlins leur tendresse m’effraie." qui n'a jamais eu ce petit mouvement de recul ( ou de retenue) à la bise piquante de la grand mère !
Et je vieillis envieux… en vieux du temps perdu…et la boucle est bouclée

comme d'autres, je pense qu'il ne faut pas abuser des points de suspensions
mais j'aime beaucoup l'ensemble ( et toujours pas les vieux :-) ! )
merci


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