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Gemini
9/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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Très géographique. La liste des phares est bien respectée, et le vocabulaire marin (brume, écume, falaise, récif vague...) nécessaire baigne le texte autant que l'Iroise entoure l'île.
Je trouve le tout très conventionnel ; un peu comme un devoir rempli sans déborder du cadre. Pour mieux dire, je trouve qu’il manque de sel. Dans le désordre de leur alternance, j’ai bien aimé par contre la justesse de sens de certaines rimes : brume/écume, Stiff/récif, vagues/vagues et sirène/Moléne. Kenavo. |
Provencao
13/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Au milieu des ajoncs, des genêts, des fleurs rares,
Peut-être aperçoit-on le Créac’h, roi des phares, Dont retentit, très loin, l’inquiétante sirène ?" C'est ce langage qui constituent les " là-bas" et "c'est une ile sauvage":" leur appel, leur silence, leur forme, leur rocher ou encore leur donjon". Ce langage si porteur de ces endroits insolites, et en particulier, de ces contemplations qui semblent déterminer cette ile en profondeur. Merci pour ce partage. Au plaisir de vous lire Cordialement |
lucilius
14/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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Jolie description de l'île d'Ouessant et de ses dangereux abords.
Dommage que le dernier vers de la première strophe soit en dysharmonie. Il suffit d'un rien pour rectifier le tir ; exemple : "Martèlent la falaise éclaboussée d'écume". |
leni
3/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Francois
Mon com a été englouti C’est une île sauvage et couverte de brume, Où des rocs acérés, comme des dents géantes, Se dressent dans le ciel, où des lames grondantes Cognent la falaise et l’éclaboussent d’écume. Le ton est donné au descriptif imagé Ce sonnet est léger comme une plume de goéland Il est sonore Sans un mot de trop Le vers final est attendu dans un fauteuil Qui surveille Ouessant et protège Molène. TRES bel écrit Merci pour ce moment de partage Bravo Mes amities LENI |
Robot
3/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Belle description de ce bout du monde. Un tableau réaliste qui se lit avec le regard d'un amoureux de la nature. Ici, pas d'impressionnisme, une vision brute d'un paysage. Un plus pour les rimes originales.
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PIZZICATO
3/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Un beau tableau de cette " île sauvage " que l'on surnomme Sentinelle, entourée de ses cinq phares dont Kéréon, " Donjon de dur granit,
qui surveille Ouessant et protège Molène." |
papipoete
3/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour François
Par ici messieurs-dames ; devant vous, s'élève Kéréon dont vous voyez aujourd'hui la silhouette ; mais bien souvent s'il ne vous voit pas dans le brouillard, vous le devinerez lui et ses frères de garde, après qu'eurent retenti dans la nuit leur sirène ... NB l'auteur nous écrit un poème visuel et sonore où les formes géantes se dressant des éléments, écument et hurlent sous le fracas des vagues ! L'endroit bien que inhospitalier, veille pourtant sur la vie que pourrait perdre l'égaré, ou bien l'imprudent ! Un joli dépliant touristique, mais on ne ferait que passer ... Je vois une forme de sonnet que je ne connais pas ( ABBA:CDDC ) la forme " néo-classique " est sans faute ! |
domi
3/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai aimé au bout de deux lectures.
Je pense que cela vient du premier quatrain qui a du mal à démarrer, la répétition des deux "où", et le "comme" m'ont gênée... Après, tout devient fluide, et la lecture intéressante poétiquement. |
Castelmore
3/12/2018
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Sauvage est bien le terme qui convient à cette nature : ses rochers, ses plantes, sa mer ...jusqu'aux constructions humaines qui semblent s'élever du sol avec ce caractère. ..
Mais un gardien ne doit-il pas cultiver un aspect farouche... Très belle évocation d'un univers singulier. Merci |
Francis
3/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Belle description de ces paysages entre la mer et la brume qu'un phare semble déchirer. La plume parvient à nous faire sentir les embruns, à écouter le ressac. Ajoncs, genets apportent une note de douceur à l'ensemble du tableau. Merci pour ce voyage poétique.
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Louison
3/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci pour cette bouffée d'iode, j'y étais.
J'ai vu La Jument fracassée par les vagues. Ce poème est comme une aquarelle aux couleurs douces, cependant que la mer écume et fouette les rochers. |
plumette
3/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'aime cette île et je l'ai bien retrouvée dans votre poème.
J'aurai cependant aimé en voir plus les couleurs, la lande, l'alignement des petites maisons blanches aux toits gris. Mais c'était un dépaysement de vous lire, alors merci Plumette |
sympa
4/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très belle présentation de l'île d'Ouessant que je ne connais pas, n'ayant pas eu le loisir de visiter cette partie de la Bretagne.
Une jolie description qui donne envie de la découvrir. |
jfmoods
4/12/2018
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Je suis d'accord avec la proposition (nettement plus fluide) de Lucilius concernant le vers 4...
"Martèlent la falaise éclaboussée d'écume" Le regard du poète, vaste ("Là-bas", "Se devinent", "N’est-ce-pas", "Peut-être aperçoit-on"), embrasse un cadre grandiose ("la tour et le phare du Stiff", "la mer d’Iroise", "la Jument", "le Créac’h", "Kéréon", ""Au milieu des ajoncs, des genêts, des fleurs rares") et voilé de mystère ("C’est une île sauvage et couverte de brume", "dans le brouillard, formes blanches et vagues") dont l'évocation impose une tonalité épique ("au-dessus d’un récif", "Dont retentit, très loin, l’inquiétante sirène", "Perdu sur son rocher qu’engloutit l’horizon"). Ainsi, les phares nous apparaissent-ils comme des héros ("roi", "Qui surveille Ouessant et protège Molène") opposant leur insubmersible verticalité ("des rocs acérés, comme des dents géantes / Se dressent dans le ciel", "Donjon de dur granit, s'élève") au harcèlement incessant des flots ("des lames grondantes", "que fracassent les vagues"). Merci pour ce partage ! |
Francois
4/12/2018
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Anje
4/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème énumère et raconte les phares d'Ouessant plus qu'il ne décrit son côté sauvage qu'il annonce pourtant en titre. C'est cela qui m'a gêné. Le surnom de l'île aurait, pour moi, mieux servi le poème : l'île sentinelle.
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TheDreamer
4/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Joli thème. On assiste dans ce poème néo-classique à une déstructuration des codes d'un poème à forme contrainte : le sonnet marotique. Sonnet doublement irrégulier par sa forme : ABBA CDDC EEF GGF et la répartition de ses rimes : FFFF/FMMF/FFF/MMF.
Ce qui me surprend dès le 1er quatrain : la forme redondante du rythme (qui se répète dans le 2nd). Le 4e vers a une sonorité pour le moins empruntée qui casse un rythme déjà peu travaillé. Sur le 2nd quatrain, j'apprécie les rimes en "if"le "Stiff" amène quelque chose de pittoresque (tout comme plus loin, "le Créac'h" "Kéréon"), l'apport du son "ke" accentuant le côté rugueux de ce qui est décrit. |
hersen
5/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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"donjon de dur granit, s'élève Kéréon"
J'aime bien ce vers qui, par ses sons durs, donnent une touche finale à l'image que j'ai en fin de lecture de cet endroit. On est dans les embruns, sur les rochers, la vue sur la mer agitée qui fracasse. Le poème est très agréable à lire, et la description paraît très juste. merci de cette lecture ! |
Queribus
6/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
La bonne surprise en ce début de journée; en effet, voilà un poème fort bien écrit en néo-classique avec de belles images poétiques même si certains crieront au dépliant touristique; juste les mots qu'il faut sans affectation ni préciosité, un texte que tout le monde comprend sans avoir à le relire plusieurs fois. J'allais même dire: on dirait du Hérédia, rigueur et simplicité, ce qui n'est pas forcément facile. Le tout mérite un grand bravo et on aimerait retrouver souvent une plume de cette qualité-là. Bien à vous. |
Donaldo75
7/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour François,
Ce poème est bien tourné, imagé, pictural. Il m'a donné envie de visiter cette ile sauvage. Bravo ! Don |
Vincendix
8/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour François,
Un descriptif assez proche de la réalité, Ouessant et ses parages sont hors de tous les temps. Un rocher où l'océan vient se casser les dents, une terre qui défie l'eau... Vincent |