Espoir envolé, espoir de croire ?
Je vois le halo de la lumière noire.
Le bout du chemin est juste là,
Celui que j’ai pris avec toi.
Nos deux vies se sont séparées.
Comme nos chemins à jamais.
Aujourd’hui j’ai appris à mes dépens,
J’ai eu mal, pourtant si peu de temps.

J’ai compris alors que mon chemin existait,
Qu’il était là depuis que je suis né.
Courage ! L’aigle se pose et regarde.
Il observe mais jamais ne s’attarde,
Alors il cherche une nouvelle proie
En quête de festin, de folie et de joie.
Lorsqu’il est rassasié, il repart loin.

J’aurais tant aimé que nos chemins se croisent,
Pour une dernière fois te dire cette phrase.
Tu as tant compté à mes yeux, à mon cœur,
Qu’une vie d’un jour vaut mieux que ces heures.
La douleur s’estompe, je respire à nouveau,
Ma rancœur se trompe, je dérive à grands flots.

Une danse, une dernière danse avec moi,
Juste pour le souvenir, me mettre en émoi.
Bientôt je sourirai, chanterai, danserai,
Éclaterai de toute cette mélancolie que j’avais.
Pour finir où ? Dieu me le demande.

Il me voit, m’observe, me critique,
Je ne vais pas lui faire la nique.
Mais il va falloir qu’il me lâche,
Avant qu’un jour je ne me fâche.

Oublions, concertons-nous.
Âmes solitaires, regardons-nous.
Et ne dites plus que je suis fou.

Emmène-moi s’il te plait,
Ou reste là pour m’aider.

Esprit je t’en prie.