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Poésie néo-classique
fufaru : Peu de gens
 Publié le 12/03/08  -  9 commentaires  -  1354 caractères  -  19 lectures    Autres textes du même auteur

Poème dramatique.


Peu de gens



Un soir sur la terrasse de mon appartement, à Las Vegas, 14ème étage…

Y'a peu de gens qui te ressemblent
Ta beauté est si pure il me semble
C’est déjà loin mais ça m’arrange
Que t’étais belle avec ta petite frange

Ton visage illuminait mes douces journées
Ta voix emportait mes nuits endiablées
Tu étais mon âme sœur, mon idéale
Je m’y suis perdu dans ce trouble dédale

Alors je me dis à présent que c’est comme ça
Sans savoir que ça brûle, que ça brûle à chaque fois
Peu de gens ont vu la beauté de tes yeux
Peu de gens ont senti ton parfum fabuleux

Même si à la fin il avait un goût d’au-revoir
J’y ai cru longtemps jusqu’au dernier soir
Ce soir la lune est belle, elle me parle, me murmure
Va, cours, vole petit oiseau, vole vers ton futur

Alors assis sur ma terrasse je me lève avec harde
Me rapproche d’elle, je colle mes mains sur la rambarde
Je fais un effort et enjambe, je commence à prier
Je regarde la lune immense mais déséquilibrée

Elle me chuchote un dernier mot à l’oreille
J’ai peut-être mal compris mais c’est pareil
Envole-toi, aie du courage, envole-toi
Ne regarde pas derrière toi




Le vent frais m’aspire, il me gèle je crois que je vole...


 
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   Anonyme   
12/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Une envolée qui me plaît pas mal !

Las Végas et ses lumières aura eu raison d'un homme illuminé par l'amour !

   Anonyme   
12/3/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Quel est l'intérêt de préciser Végas? Cela a -t-il une influence sur le poème? Nan...

En apparté, Ghislain tu passes de zéro à 13 comme on change de slip...

Sur ce texte là , je ne suis pas convaincu. La frange?? Bref....

   james   
12/3/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Pourquoi Végas c'est surprenant. L'amour est-il un casino avec ses gagnants et ses perdants? Ceci dit ce poème me parait monotone sans relief sans personnalité. Je n'ai ressenti aucune émotion en le lisant

   Anonyme   
12/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Pourquoi pas Végas ? Quant au texte, j'ai vu mieux... et pire mais je m'incline devant cette déclaration d'amour.

Un vers m'interpelle : alors assis sur ma terrasse je me lève avec harde. Harde ? L'auteur n'a-t-il pas voulu dire "hargne" ?

Conclusion : un texte pas si mal.

   Couette   
12/3/2008
J'ai trouvé banales les deux premières strophes et
de mieux en mieux les suivantes si bien que je reste sur une assez bonne impression

   calouet   
12/3/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Pourquoi Las Vegas (c'est pas moi! c'est l'echo) : parce que Brie-comte-Robert c'était moins joli. Quoique...

Je ne vais pas m'étaler, juste dire que la forme est correctement maitrisée, le fond sans grande surprise. J'ai eu du mal avec pas mal des poncifs utilisés : "vole petit oiseau", "ce soir la lune est belle", l'amour qui brûle (les ailes?), le visage si beau qu'il illumine...

   fufaru   
13/3/2008
Pourquoi Las Vegas ? :---))))

Et pourquoi pas ? Ai-je besoin Mr Baresco de justifier un choix de ville ? Je ne pense pas, ce que j'écris n'est que rarement calculé. Que ça plaise ou non ce n'est pas le problème . J'ai choisi cette ville parce que je l'aime bien voilà tout !!

   widjet   
20/3/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Après quelques lectures, je commence à comprendre (du moins un tout petit peu) la nature de ce besoin d'écrire de fufaru : ce besoin est impérieux, impératif, épidermique, viscéral et donc formidablement authentique !
Cette spontaneité, son refus du calcul, son envie de ne pas avoir recours à des procédés trop esthétisants au risque de perdre son identité et sa nature propre.... bref tout cette démarche (volontaire je pense) est une approche qu'il faut donc prendre en considératon et respecter.

Cela étant il n'en est pas moins vrai que je n'arrive pas à me familiariser à ce style dont la saveur manque (enfin pour moi), empreint d'une certaine maladresse et du classicisme - même assumé- dans le choix des mots. Bref, je suis assez hermétique.....Du moins pour le moment.

Widjet

   Anonyme   
24/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Pas vraiment utile dans l'incipit de préciser le lieu, cela n'apporte rien, l'étage à la rigueur, vu la fin du texte.

Cet écrit me fait un curieux effet, déjà le titre "Peu de gens", qui n'est pas la clé de l'écrit, loin de là, enfin pour moi.

De la souffrance, de la détresse, qui font franchir l'infranchissable, à cause d'une personne qui semblait être "La personne" inégalable", l'intolérable parfois conduit au pire.

Malgré tout cela, je n'arrive pas à rentrer dans l'écrit, à partager ce désarroi, il me tient à distance, il manque quelque chose à vos mots, mais je ne saurais dire quoi. Confusion de l'émotion traduite, je m'égare un peu. Mais votre ton est juste.


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