Bonjour, J' aime votre texte et les métaphores sont belles, mais, le sens du texte reste pour moi flou !
l' incipit, pas plus que le titre ne m' ouvrent les portes d' entrées, la poésie est là certes, mais me manque la clef pour en saisir le sens ! c' est peut-être moi qui ne suis pas assez réceptive ce soir ou alors, le poème un peu trop hermétique je ne sais pas ?
je ne peux donc mettre qu' un "bien" en évaluation , puisque je ne peux evaluer le fond !
merci beaucoup en espérant que votre poème soit publié pour éventuellement avoir des éclaircissements sur tout les "flous" de ma lecture
à bientôt de vous lire

Bonjour

Un beau poème pour une première publication sur Oniris. Bravo !
Il m a fallu plusieurs lectures pour tenter de tout saisir. Votre texte, malgré l'incipit,reste sibyllin.
La poésie est présente : le choix des mots,l agencement des vers ... tout est précis et de grande qualité.
Un petit air baudelairien de part le côté sombre et tourmenté.

Mais trop de mystère tue le mystère et déroute le lecteur. Il manque certaines clefs pour tout saisir etme voilà un brin frustrée !

Ma lecture : un homme-prédateur sexuel ("oiseau de proie" " la nuit appelle au mal""le loup") découvre le mal être après une aventure passagère qui le renvoie au temps qui passe ("les horloges qui rongent", "le cri du cimetière"" le cri du caveau"). Les paradis artificiels ne fonctionnent plus ("C'est le vin et le rhum, le chanvre et le pavot"). Aurait il besoin d autre chose ? D une aventure avec un lendemain ?(M'aimeras-tu demain, moi qui ne suis qu'à nous
Esclave de l'instant qui te jetait à moi ?)
Voici ma lecture mais est ce la bonne ? A vous de me le dire.

A vous relire

J'ai supposé que le "loup solitaire" est la métaphore du célibataire hédoniste (" C'est le vin et le rhum, le chanvre et le pavot ") " Qui vieillit dans le souffle des tourments " mais espère que cette " petite créature qui a quitté sa vie " sera peut être l'amour de demain.

C'est ma façon de percevoir ce texte.

Une écriture intéressante.

Bonjour,
J'ai aimé la musique et cette ambiance mystérieuse qui se dégagent de votre poème mais j'ai peiné à en saisir le sens ce qui m'empêche de l'apprécier davantage. Il y a ce thème du regard, du temps qui passe, de l'oubli par la consommation de divers produits et puis ce passage d'un loup (mais pas n'importe lequel semble t'il!) trop vite reparti. Votre texte m'évoque une rencontre d'un soir dont l'intensité fugace reste indélébile pour l'auteure… Pures hypothèses, merci pour ce partage et bravo pour ce premier poème.

Bonsoir GeorgesSang,

Votre écriture est autant intéressante qu’intrigante.
Dans un phrasé harmonieux (sauf dans l'élision "sur le temple et les rites", à cause du bégaiement du plet-les), les images nombreuses et sibyllines se fondent sans heurt. Ces qualités nous mènent agréablement jusqu'aux beaux deux derniers vers :
"J'aime dans le frisson tout ce que mon émoi
Écorchait à la nuit, dans le souffle des loups."
... et nous laissent dans l'expectative que peut-être une deuxième lecture lèvera, ou une troisième..., ou...?

Mais non pas de limpidité dans votre intention, pas d'éclairage salvateur pour votre lecteur, vous lui accordez la fluidité et le relief de vos vers douloureux "Meurtri des raretés d'un cœur qui se délite". Ce n'est déjà pas mal, mais je reste sur ma faim.

Un texte plutôt réussi par la maîtrise de la langue et des techniques poétiques, métaphores, images, jeu sur le rythme, rejets et enjambements... Toutefois je suis un peu agacé par le clair obscur baudelairien excessif et obscur quant au sens (c'est volontaire ?) quelle que soit la prégnance du sentiment qui vous habite. Ceci me confirme que la meilleure façon de toucher le lecteur reste la simplicité, le dépouillement, le recul vis à vis de ses propres sentiments.
C'est pour moi un texte prometteur.