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Pouet
3/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
j'aime vraiment bien le poème, avec son air dans le casque, cette petite invention musicale: "Le soleil goutte et donne du ciel aux gens… ", c'est "le soleil donne" en plus fourni... J'aime bien les images, la façon de dire, je m'y retrouve un peu d'ailleurs dans cette façon d'écrire. (j'aurais presque vu la poubelle picorer l'oiseau du coup, pour rester dans le ton...) Non, c'est vraiment bien. Cet urbain bucolique, ce ciel bitumé... Pouet |
Donaldo75
13/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Gouelan,
J’ai bien aimé ce poème ; certes, il contient pas mal d’effets de style mais je sais que c’est ta marque de fabrique. Les images sont parfois forcées mais je comparerais cette impression à celle que j’ai en regardant un tableau de Salvador Dali : au début, je me dis que c’est vraiment « too much » avec tellement de matière que mes neurones ne peuvent absorber ce que lui envoient mes yeux ; ensuite, mon cerveau sonne la fin de la révolte, ordonne à ses troupes synaptiques de se mettre en rang deux par deux puis lance la réflexion. Au final, les images paraissent moins forcées, les effets de style ne sonnent pas comme de vains artifices et l’ensemble prend de la cohérence, même si je ne suis pas persuadé d’avoir tout compris – mais est-ce bien grave, docteur ? – à la trente troisième lecture. Bravo ! Donaldo |
papipoete
13/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Gouelan
ça se bouscule au cadran de la montre, ça piétine sur le pavé, ça ronfle au feu rouge et ça pète au vert ! et " le soleil goutte donne du ciel aux gens " on envoie vite un centième SMS, on grille une clope... et même l'oiseau se hâte de picorer une poubelle crevée... et " le soleil goutte et donne du ciel aux gens "... NB dans le gris du temps couvert, le Soleil lâche quelques bribes de Ciel, et la vie coure dans la ville où rien ne se fige... De flash en flash, l'auteur nous croque par la plume ces moments urbains, qu'un refrain ensoleillé vient rythmer ! J'aime bien la fin à partir de " sur le banc fatigué... ", mais j'aurais placé " un oiseau picore... " juste après " mouchoirs " Un texte dont la non-ponctuation, ne nuit aucunement à sa lecture ! |
Hananke
13/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Comme d'habitude, ce qui me gène le plus dans ce genre de texte en énumération un peu a la Prévert est l'absence de ponctuation. Mais il possède quelques formules que j'aime bien comme : émoticônes l'ennui, asphalte zébré de bandes blanches, et surtout cet homme qui nicotine sa pause déjeuner. Un petit ensemble qui révèle plein des petits détails d'une vie de tous les jours et qui se lit avec amusement. |
emilia
13/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un tableau plaisant « d’un instant de rue » par « un homme pressé », à l’écoute de son baladeur, avec des métaphores originales jouant habilement et de façon inventive avec la langue et les expressions nouvelles, comme le fait de verbaliser le substantif « émoticône » et le mot « nicotine », de personnaliser les objets à travers des verbes d’action, en créant une image bien poétique mise en valeur dans ce refrain presque oxymoresque d’un « soleil (qui) goutte… »
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Queribus
14/2/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai trouvé , au premier abord, votre écriture plutôt surprenante mais à la re re re-lecture, on découvre tout une palette d'images poétiques originales dans un style haché et de très habiles jeux de mots. C'est, je crois, le style de texte qui désarçonne "le non-initié"au début mais qui prend toute sa valeur peu à peu pour un connaisseur Quoi qu'il en semble, il a dû demander beaucoup de virtuosité et aussi, j'en suis certain, beaucoup de travail. Ne serait-ce qu'à cause de ça, il suscite un très grand respect. Bien à vous. |
Anonyme
14/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Gouelan
Une lecture très agréable que ces "instantanés" du quotidien avec chacun en leur coeur un substantif qui devient verbe : " émoticône l'ennui" ou " nicotine sa pause déjeuner" . Cela donne une ingénuité à l'ensemble qui n'est pas sans me plaire. |
Stephane
14/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai aimé parcourir ce bitume (asphalte, pour reprendre le terme exact employé dans ce poème) : crissement de pneus au détour d'un feu rouge, vrombissement du temps au feu vert, émoticônes de mots écorchés, arbre planté, place carrée, le râle des voitures où s'échappe le gaz, le tronc bitume (une belle trouvaille), banc fatigué où l'homme nicotine (excellent aussi), etc...
De belles formules pour un bon moment de lecture à travers le ventre d'une ville aux multiples facettes. Merci à vous, Stéphane |
flore
14/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème moderne, un peu comme un arc en ciel qui éclaire un moment de vie, dans une rue, après la pluie.
Des images pleines de poésie et de musique. Et cet homme sur son banc, "qui fume sa vie"... Un dernier vers d'optimisme, c'est réussi pour moi. |
Walter_Gilligan
17/2/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour GOUELAN
Au premier abord le texte à l'air de rien, mais une somme de rien ce n'est pas rien, cela fait un grand tout. Le texte est chargé de poésie, une poésie tendre et banale, que je suis incapable d'avoir sous ma plume. On lit des textes de grande qualité sur le site mais souvent on balbutie notre poésie. Ici elle transpire de partout. L'air de rien votre texte est une grande réussite !!!!! Bravo |
Cat
21/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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D'emblée le titre m'entraîne vers cette autre chanson connue.
Le ton est donné, sur vos talons j'embarque dans votre poésie. Elle est urbaine, ici, mais elle est de celles que j'aime, toute en touches visuelles, brodée au point d'âme en coin... Merci Gouelan pour le partage, pour donner aussi du ciel au gens... Cat PS : par ici la chanson connue : Le soleil donne (Laurent Voulzy) |
Gouelan
24/2/2020
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Louison
24/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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ça commence comme une chanson connue qui rythme ma lecture, et puis les mots dansent et caracolent. Un moment de vie comme une photographie, c'est ce que m'évoque ce poème imagé.
J'ai bien aimé ce texte qui sort un peu des sentiers battus. |