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Donaldo75
3/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Beaucoup d'images dans ce poème, ce qui le rend à la fois vivant et animé, comme dans un film de Georges Méliès au début du vingtième siècle. Le champ lexical le rend encore plus décalé, au grand bonheur de ma lecture du jour qui souhaitait un peu d'originalité, de peps, de décalage. Et là, je suis comblé même si je n'ai pas tout compris probablement mais qui suis-je pour le reprocher à l'auteur(e) alors que justement c'est ça aussi la poésie la liberté de ne pas avoir d'explication a priori de laisser son imaginaire ou son humeur du moment prendre le pas sur la sublime forcément sublime logique.
Oaaa ! Merci ! Bravo ! |
Ornicar
3/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Imagé et réjouissant.
Il y a un coté surréaliste et déjanté dans ce poème : "Une croûte de nuage rapé / Chute sur la tête du crémier", mais où le narrateur, et derrière lui l'auteur, sont-ils allés chercher cela ? Doit-on l'irruption de cette fantaisie à un dérapage incontrôlé de la langue sur un mot ? De la croûte de "fromage" à la croûte de "nuage"... Je visualise parfaitement un nuage allongé en forme de roulé au fromage prêt à fondre sur "la tête du crémier". Je me pose la même question du "glissement" d'un terme à l'autre vers la fin du poème, à propos de ce vers : "breuvage de fées du miel". De "fées du miel" ou de "feux du ciel" ? Ou les deux ? Les strophes 1 et 2 sont plus axées sur la poésie avec la personnification réussie, sur un mode comique, des éléments naturels : nuit, aube, nuage. Si "l'écharpe rose de l'aube" est plus familière à nos sens, l'entame ("La nuit pleine d'ennui / Picore la toile / De petits trous d'étoiles") capte immédiatement l'intérêt du lecteur et débride son imagination. Les deux suivantes versent davantage du côté de la narration. Et l'on retrouve la poésie dans le même esprit qu'au début avec la chute : "La nuit, suffoquée de rire / Laisse entrer le petit jour". Pour cette raison, j'aurai bien vu ce texte en catégorie "prose poétique" car pour moi, il tient à la fois de ces deux univers, la prose et la poésie. d'autant plus, qu'à ma première lecture, la présence systématique des majuscules en tête de vers, m'a légèrement distrait. Mais laissons de côté ce détail et ces questions de catégorie. Vraiment désopilant ! Un petit bonheur à lire et à relire, qui ressuscite mon âme d'enfant. Avec ou sans hydromel, j'en redemande de ce tonneau ! |
Laurent-Paul
10/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
le titre d'abord est un pur bonheur ; ensuite, le déroulé du poème est merveilleux, fluide a souhait ; on ne sait pas très bien si on monte ou si on descend, si on est dans le ciel ou aux côté de ce pauvre crémier jurant des mensonges. J'ai beaucoup aimé ! |
Provencao
10/5/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Gouelan,
J'ai adoré ces éléments imaginaires ....surtout cette "croûte de nuage rapé" où on peut décrire à peu près tous les plaisirs, fantasmes et hallucinations...à la seule condition qu'ils soient bien arrosés au chouchen du père Gwanen... Tout se consomme dans le règne de l'image! Au plaisir de vous lire, Cordialement |
papipoete
10/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Gouelan
" gare au chouchen ! " aide à comprendre de quoi il retourne, dans ce poème de l'aube. Ce crémier qui dut s'enfiler quelques rasades, derrière la cravate ne voit-il pas le ciel pleuvoir des miettes de fromage râpé, jeté à quelque vol de corbeau ? le clocher, avec cette ombre qui s'y balance, lui ferait passer la tête sous l'eau, et regretter d'avoir forcé sur ce breton breuvage ! NB un poème comique dont le héros nous est sympathique, tel un Don Camillo sans une Marguerite...quand les turpitudes de l'alcool font vivre un scénario sans queue ni tête... mais qu'un artiste-peintre put illustrer aisément. la dernière strophe conclue gentiment ce texte, aux images fort poétiquement illustrées ! PS un PLUS pour la ponctuation de bon escient |
Marite
10/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Beaucoup d'images dans ce poème, certaines surprenantes et amusantes, une belle lecture poétique pour clore la semaine. La troisième strophe est ma préférée car elle nous entraîne dans l'imaginaire du crémier mais sans nous affoler cependant ...
- les nuages et leur "galop sauvage où traînent encore les songes" - "les sanglots de brume" qui ont léché le clocher "rongé jusqu'à la corde" - et le point d'orgue de l'image : "une ombre s'y balance au son d'un silence de moine" |
Cristale
11/5/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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"La nuit pleine d’ennui
Picore la toile De petits trous d'étoiles. Attirée par ce raffut L’aube se pointe. De son écharpe rose Elle balaie les miettes virides." Des vers qui portent bien leurs habits de poésie. J'adore ! Souvent peu à l'aise avec le décalé, ici le propos est assez clair pour m'avoir enchantée puis amusée et réanchantée avec le bouquet final : "La nuit, suffoquée de rire Laisse entrer le petit jour." Effectivement, c'est ce que j'ai constaté ce matin en lisant votre poème, et sans vapeurs de chouchen ^^ Bravo et merci Gouelan ! |