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Miguel
10/8/2022
a aimé ce texte
Bien
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Ah, ce coup de tête dans la poitrine de Materazzi: plus dramatique que Waterloo, semble-t-il pour notre poète. J'espère que cette plume épique met aussi son talent au service d'autres thèmes que le foot, et j'espère aussi en avoir bientôt la confirmation. En tout ça cette tonalité homérique, qu'on peut lire au deuxième degré, comme la citation de Pindare en exergue je pense, ne manque pas de classe, si ce n'est qu'au milieu de cette atmosphère grandiose l'expression "partir en vrille" heurte un peu.
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GiL
17/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ah, bravo ! Voilà du classique ! Pas la peine de détailler le rythme des vers, les rimes, les enchaînements, les diérèses ni les césures*, c’est du classique de chez classique.
D’un coup de baguette magique – tel celui qui fait ressurgir chez Anton Ego, l’intraitable critique gastronomique de « Ratatouille », le souvenir de la ratatouille de son enfance – me voici ramené en culottes courtes sur les bancs de la classe de cinquième où nous scandions des tirades de Corneille. À l’époque je les goûtais modérément... mais aujourd’hui que mon palais s’est éduqué, épicées de nostalgie, elles me sont beaucoup plus savoureuses. J’ajouterai que je me suis délecté de l’humour annoncé par l’exergue et le titre, présent dans le premier vers et surtout provoqué tout au long du poème par le contraste entre le sujet moderne et son traitement classique, entre la forme héroïque et le fond prosaïque (que les fans de Zizou me pardonnent !). Merci, cher émule de Corneille, de m’avoir fait voyager dans mon enfance par la magie de vos vers classiques sans défaut. GiL en EL (*) Quoique le vers 9 – mais c’est le seul ! – flirte de près avec le trimètre ; mais Corneille lui-même ne s’était-il pas permis d’écrire : « Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir. » ? |
Anonyme
18/8/2022
a aimé ce texte
Pas ↓
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Bonjour,
Si j'ai compris, c'est une poésie sur le football, enfin sur ce joueur de football qui aurait eu un mauvais geste. Je ne sais ce qui est le plus désespérant, ces hommes qui tapent dans la baballe ou ceux qui les adulent jusqu'à en faire des dieux. Quant à parler d'une nation confondue, c'est une plaisanterie, nous sommes heureusement des millions à nous désintéresser complètement de ce genre de manifestations bruyantes, cocardières et hormonales pour nous concentrer sur des activités plus spirituelles. Le dit joueur, vous semblez l’excuser, en faire un héros, parler même d'un géant et réitérer qu'un dieu lui parlerait à l'oreille... Il n’est évidemment hors de mon propos de créer une polémique sur les pros et antis foot, je sais bien qu'il faut de tout pour faire un monde, mais dans celui-ci, je ne m'y reconnais absolument pas et je ne parviens pas à dégager une once de poésie de votre texte... Désolée. Anna en EL |
Provencao
24/8/2022
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Bonjour Hiraeth,
"Créatures d’un jour…' C’est dire que c’est seulement pendant que Zizou brille de cette fin si bâclée , inquiet de sa propre existence, qu’il est vraiment malheureux ; alors il redescend et retrouve l’épouvante qui anime le fini et demeure pendant un temps allégué de l'aria de soi et de son être.... Au plaisir de vous lire Cordialement |
poldutor
24/8/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Hiareth
Que dire de ce poème ? Du point de vue de la construction, nous sommes dans le plus pur classicisme, c'est parfaitement construit, de belles rimes, sauf peut être le "partie en vrille"! Mais du point de vue du thème je suis plus mesuré, écrire sur un joueur de football et surtout, sur celui qui d'une certaine manière a fait perdre la finale... D'autre part, c'est un poème qui manque de poésie. Désolé, pas cette fois ci. Pas trop de sévérité pour la belle construction, mais c'est tout. Cordialement poldutor |
EtienneNorvins
24/8/2022
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Pindare en exergue de ... ça ?
Est-ce pour introduire un décalage grinçant ? Insister sur le grand écart entre la perfection formelle et ... ce qu'elle 'sert' ? Un pied de nez à la société du spectacle et à ses mythologies de vestiaire ? Beau comme une Olympique déclamée par Thierry Roland, sur l'air inversé de "Ah c'est super! Quel pied! Ah quel pied! Oh putain, etc." (sic) ? Dans l'incertitude, je suspend mon jugement... |
Pouet
24/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut,
Ah oui c'est excellent ! Comment ne pas consacrer un poème à cet instant tragique, à ce drame national ? Une seconde de disgrâce après tant de moments de grâce et voilà le héros reprenant forme humaine... Deux coups de boule victorieux en 98 avant ce coup de boule impétueux, rageur et vengeur voulant rendre à sa sœur son bafoué honneur... Un texte qui nous parle de l'humain dans toute sa complexité, son manichéisme absent, ses faiblesses et ses grandeurs. |
Anonyme
24/8/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Un coup de tête a-t-il changé la destinée d'un match et d'une équipe ? On n'aura jamais la réponse, évidemment. Pas simple de mettre une affaire pareille en vers, n'est pas Racine ou Corneille qui veut. Il me semblait que le vilain rital s'en était pris à sa mère. La provocation est monnaie courante dans le foot, pas facile de ne pas y répondre mais Zizou a complètement raté sa sortie avec cette histoire. Dommage. Avec un thème comme celui-là qui me fait penser à une tragédie antique, on ne peut s'empêcher de lire même en vers et classique comme un article de journaliste désespéré. Était-il possible de faire mieux ? Pas sûr. |
Lariviere
24/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Hiraeth
J'ai bien aimé ce poème et son axe de traitement choisi pour narrer ce coup d'éclat ou de tête comme une tragédie antique... et ce fut une véritable tragédie que ce coup de tête malheureux... mais nos athlètes ont leur talon d'achille ce que nous rappelle ce poème... sur la forme rien à redire, elle épouse agréablement le fond. Pour l'originalité du thème, pour le traitement (Homère n'aurait pas fait mieux...), et parce que j'aime le "footeball", ce sera un beaucoup Merci pour cette lecture et bonne continuation |
papipoete
24/8/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Hiraeth
Comment gravir toutes les étapes du succès, et s'installer tout-en-haut de l'affiche, s'y tenir à faire tellement envie... Faire battre le coeur des enfants, ici de ces enfants de la balle, qui ne voient que lui, le héros de surcroit toujours si droit ! Et là, en une fraction de seconde, l'idole qui se comporte comme le " commun des mortels ", ne se retient pas, cogne... de la plus vilaine façon l'adversaire ! NB qui n'a pas vu en direct, ou aux infos, ou lu dans un magazine cette malheureuse bavure ? de Zidane cet As du ballon, à tel point que même les non-fouteux l'aimaient ! Qu'aurions-nous fait à sa place ? alors que Materazzi insulta la soeur par joueur interposé ? Vaste question pour un sujet pourtant bénin ( footbal ) mais le tableau étincelant, d'un coup devint noir, noir comme les idées de tous ces admirateurs ( trices ) Reste que dans l'esprit de ses fans, ce joueur restera ZIZOU celui à qui l'on put tout pardonner ? je ne sais... La première strophe fait bien ressentir, ce que le joueur banni du stade put ressentir, quand il gagna les vestiaires tel un lion blessé, qui ne s'en remettrait jamais ! J'aime bien les deux vers ( Didier Deschamps/dédiait des chants ) techniquement des alexandrins sans faute.... ( au 3e vers " expulsé/yeux " ne fait-il pas hiatus ? ) je me trompe sûrement ! |
Ornicar
24/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Hiraeth,
Quelle excellente idée que de faire d'un demi-dieu du stade,notre "Zizou" national, un héros grec. Il fallait y penser tout d'abord et oser le faire ensuite ! Pari réussi et haut la main ! Qui demande un certain courage dans ce cénacle de "songe-creux". C'est remarquablement bien écrit, dans le pur style de l'épopée, avec ce qu'il faut de dieux, de destin, de dilemnes, de conflits intérieurs, d'interrogations personnelles, comme il sied à toute tragédie. Car cette expulsion du terrain fut pour les "aficionados" une tragédie ! Pas moins de huit points d'interrogation dans votre récit nous font pénétrer dans la tête du héros, demi-dieu tombé de son piédestal pour un moment d'égarement terriblement humain. Par ailleurs, nul besoin de maîtriser les codes et les subtilités de la prosodie "classique" pour se rendre compte à la lecture que ça sonne "classique", qu'une tonalité et une couleur d'un grand classicisme parcourent tout votre texte, en dépit d'une entorse ( votre talon d'Achille ?),avec un style plus contemporain pour vos trois derniers vers. Histoire de chipoter, deux choses pourraient être améliorées : - vers 3 et 4 : répétition de "passant" . Pourquoi pas remplacer le second par "prenant" (le corridor) - vers 26 et 27 : répétition de "mais" Et c'est tout pour moi au chapître des récriminations. Pour finir, je suis étonné que votre poème reçoive un accueil aussi mitigé, sinon réservé de la part des commentateurs qui m'ont précèdé. C'est aussi un peu cela qui me pousse à monter au créneau. On a le droit de ne pas aimer plus que ça le football, c'est d'ailleurs mon cas, ou même de le détester. Mais peut-on pour autant se contenter de commenter votre poème à travers le filtre de ses propres détestations, sans reconnaître à minima la qualité d'écriture et de construction ? Ornicar |
StephTask
25/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ah ! Quelle jolie trouvaille ! Après certains textes sur le cyclisme, univers certes original, mais déjà décrit pas quelques auteurs, voici un petit bijou sur le foot. Et quelle belle prouesse d’écrire sur Zidane, demi-dieu du football, qui retourne à sa condition humaine le temps d’un coup de folie… Et en classique de surcroît !
J’ai vraiment aimé et j’attends une suite sur ce phœnix qui a su prolonger sa légende en tant qu’entraîneur :-) A lire en écoutant « Johnny Rep » de Mickey 3D ou « Platini » de Julien Doré. |
Cristale
26/8/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Rien n'a beaucoup changé depuis les jeux de l'Olympe de la Grèce antique, l'occasion d'une trêve sacrée pendant laquelle personne n'a le droit de faire la guerre mais où le public réclame des coups et du sang.
Je ne connais rien au foot mais je reconnais un beau texte, une belle construction quand je découvre au détour d'une page onirienne une plume qui a de la classe, du panache. La voix poétique nous entraîne sur le terrain où courent ses vers en pas suivis sur une cadence d'un rythme régulier sans embûche, sans hésitation, sans ralentissement. Le déplacement des images foisonnantes et précises met en évidence les qualités visuelles et sonores du regard et de la pensée du poète-reporteur-historien. Bonjour Hiraeth et merci pour cette excellente publication. Cristale |
Vincent
26/8/2022
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Bonjour Hiraeth
SI mille fois Si et je le trouve encore plus grand d'avoir choisi l'honneur de sa sœur et je crois de sa mère bien avant notre petit côté franchouillard l'honneur n'est pas un vain mot il ne se discute pas, encore bravo Zizou |
Anonyme
26/8/2022
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Bonjour,
Le souffle épique à la limite de la caricature mêlé d'un langage oralisant m'amuse assez. La figure d'Achille et de son talon est employée en sous-texte sans explicitation, sans exploration sérieuse, et c'est soit regrettable soit heureux, selon qu'on veuille y rêver ou voir un rêve. Sans doute est-ce très moderne : l'équivoque hante tout ce poème, le ton ne s'y stabilise jamais, et il est difficile d'y distinguer l'humour du sérieux. La voix est tantôt philosophique et distanciée, tantôt vulgaire, simple, personnelle. C'est le genre de poème qui veut parler de son époque plutôt que fuir vers les éternités d'autrefois, et j'en salue les dispositions, quand même tout ne me séduit pas dans cette écriture. Mention particulière aux vers : Par orgueil voulait-il que son parcours de roi Se finît strictement selon sa propre loi ? C'est là que j'ai trouvé des excellences de formules plutôt que dans les petiteries au maniérisme drôle une fois mais ne m'égayant plus en seconde lecture. La fin, par exemple, rigolote et familière, à la relecture semble plutôt un moyen simple de se débarrasser du poème, peut-être au moment même où le travail philosophique révélateur allait s'avérer le plus intéressant, et sans doute le plus difficile. Je ne fais que spéculer. Merci pour ce partage. |
senglar
27/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Hiraeth,
Amusante apostrophe à Zizou. Comme il est rappelé dans le vers suivant : "Marco Materazzi méritait sa raclée" Zizou est sorti le coeur droit s'il avait la tête baissée. "Quel dieu lui murmura de s'en aller en vrille ?" Etant l'égal des dieux il décida lui-même de sa tête divine. Sa fin n'est pas "bâclée" car il a défendu la France face l'insulte italienne ; il a sacrifié au "plus haut culte" celui de l'honneur bafoué. En vengeant sa mère (sa soeur ?) il a vengé la France de l' "l'indicible insulte" et nous étions des millions a assommer Materazzi en lui donnant malheureusement à lui-aussi l'immortalité, privilège du Dieu. Son talon d'"Achille" a toujours été de trop aimer la France. Là-bas sur l'Olympe Kopa et BenbareK attendent Platini, Henry et ZINEDINE ZIZANE ! Personne ne lui en veut ! Merci Poète de nous le "mémorer". |