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Poésie contemporaine
Hiraeth : L
 Publié le 11/01/21  -  4 commentaires  -  734 caractères  -  183 lectures    Autres textes du même auteur

Poème de jeunesse, où j'étais en vérité plus amoureux de l'état amoureux que de l'être aimé...


L



J'ai longtemps méprisé le poète et ses vers.
L'amour est ineffable, et c'est un sacrilège,
Pensais-je, de lui faire un si verbeux cortège.
Ah, Musset, quel ennui ! Tu aimes de travers.

J’éconduis Érato tel un anachorète,
Mais qu’elle appelle Éros et je m’avoue vaincu :
L’amour reste sans mots tant qu’il n’est pas vécu ;
Dès qu’il est connu, oh ! la plume ne s’arrête !

Pourtant, je sais que les mots ne suffiront pas
Pour décrire ce cœur inquiété de ses pas…
La voilà, petit cœur, L est là, mais silence !

Carpe diem et carpe amorem, voilà tout !
Maintenant qu’L est là, savourons sa présence :
Sans poètes, sans vers, ne pensons plus qu’à L.


 
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   Gemini   
30/12/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai un peu du mal avec ce genre d'exergue. En tant que commentateur, on se dit : Ah ! puisqu'il s'agit d'un texte de jeunesse, passons sur cette maladresse, puis sur celle-ci, etc., et on arrive à la fin en se disant : Bon ! pour une erreur de jeunesse c'est plutôt pas mal. Bref, l'exergue détruit l'objectivité.

Alors, à part quelques maladresses, ce poème de jeunesse est plutôt pas mal.

Il m'est resté à la fin une question sur la rime tout/L,(où "nous" semble le mot le plus logique pour supplanter L) mais où je me suis dit que, peut-être, L avait un prénom (ou un surnom) finissant par "out". Mon petit loup ?

   Anonyme   
30/12/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Parfait ! Un ton léger, la clarté de a à z, l'humour. La non-rime tout/L est plutôt amusante.

   Anonyme   
11/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Comme l'auteur le dit lui-même, un poème de jeunesse
comme on en a tous fait ( ou du moins nombreux) à l'époque
des premiers émois.
Je suis bien d'accord que les longues tirades des romantiques
en général et de De Musset en particulier peuvent avoir un coté
quelque peu rébarbatif à notre époque de la vitesse où lire
une vingtaine de vers tient déjà de l'exploit.
J'aime bien quelques tournures de ce sonnet comme la pauvre
Érato éconduite par un anachorète.
Un ensemble qui se lit avec quelque amusement.

   Angieblue   
11/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime beaucoup le premier quatrain.
Le premier vers m'a fait penser au début de "La vie antérieure" de Baudelaire: "J'ai longtemps habité sous de vastes portiques".

Très beau aussi le "verbeux cortège".

Ensuite, le deuxième quatrain est un peu confus.
J'aime beaucoup dans ce contexte les allusions à "Érato", "Éros" et à un "anachorète". Mais pourquoi le narrateur séduit-il la muse comme une sorte d'ascète? Je ne suis pas certaine que la comparaison soit bien choisie.

Ensuite,
"Mais qu'elle appelle Éros" est un peu mal dit...Enfin, il y a un truc qui cloche...et dans l'image aussi.

Le reste est moins poétique, plus terre à terre.
Joli "ce cœur inquiété de ses pas" mais un peu trop familier "petit cœur" et pas très subtil la répétition de "cœur".

"voilà tout", pas très poétique non plus. C'est plus du langage parlé.

Le "L", ça va, il y a un côté indéfini, la femme aimée en général...et en même temps c'est peut-être la première lettre du prénom de la bien-aimée du poète.

J'ai bien aimé le dernier vers:
"Sans poètes, sans vers, ne pensons plus qu’à L."
Je pense, en effet, que l'on écrit plus lorsque l'on est malheureux.

Un beau message de "carpe diem et amorem", mais le poème est inégal. Les deux tercets sont un peu moins poétiques, et le début du deuxième quatrain est un peu confus malgré de bons ingrédients puisés dans la mythologie.


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