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Poésie contemporaine
Hiraeth : Les Météores
 Publié le 13/06/18  -  10 commentaires  -  660 caractères  -  328 lectures    Autres textes du même auteur

Les Météores.


Les Météores



Il existe un lieu en Grèce
Non loin de Kalambaka,
Les Météores s’y dressent
Vers le ciel, vers l’au-delà.

Dieux déchus d’un autre temps,
Pétrifiés, tours de silence :
Sont-ce les anciens Titans
Délivrés de l’existence ?

Parmi leur étrange faune,
On y croise des chrétiens,
Habitant de saintes zones
Nichées au bord des ravins.

Ciselés par l’érosion,
Ces pitons semblent nos âmes :
Une sublime ablation
Forgea leur céleste flamme.

Il existe un lieu en Grèce
Non loin de Kalambaka,
Les Météores s’y dressent
Vers le ciel, vers l’au-delà.


 
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   BlaseSaintLuc   
26/5/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime la répétition de la 1er et donc dernière strophe, on parle là de lieux de prière.

Et comme on en parle BIEN, cela me plaît. (Surprenant , n'est-il pas ? )

Et comme j'aime beaucoup les voyages, ce poème me fait voyager, c'est l'une de ces vertus.

J'aime aussi le jeu comparatif des divers divinités et de la géographie du lieu.

C'est bien ça >" Ces pitons semblent nos âmes."

   papipoete   
6/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
contemporain
En Grèce existe un site à nul autre pareil ; " Les Météores " pétrifiés dans leur "garde-à-vous " où nul oiseau ne pourrait s'y poser, et pourtant on vit sur ces pitons ; on vit au ralenti, au rythme des prières et des incantations de moines chrétiens ...
NB le premier quatrain répété à la fin, appuie ce regard que l'on pourrait croire ... mirage .
" chrétiens/ravins " ne riment pas ensembles ; ce serait le seul " hic " empêchant le néo-classique , dommage !
papipoète

   LeopoldPartisan   
6/6/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
véritablement bien ciselé, voilà un texte qui vous donne l'envie d'aller là bas...
On est vraiment dans l'instant de l'immuable et le rappel en fin de texte du premier quatrain renforce cette image forte.
Ce texte est un must de passion de précision et de cohésion.
J'adhère à fond et me répète comme un mantras :

"Il existe un lieu en Grèce
Non loin de Kalambaka,
Les Météores s’y dressent
Vers le ciel, vers l’au-delà."

   Marite   
13/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dans cette suite de vers réguliers, leur déroulé et le rythme, étrangement j'ai été arrêtée à la première lecture et aux suivantes sur le dernier du troisième quatrain :
" Nichées au bord des ravins "
Je n'arrive pas à déterminer ce qui a interrompu la fluidité de ma lecture ... peut-être l'expression " au bord " ?
Comme les précédents commentateurs, j'ai apprécié la répétition des premiers vers en clôture du poème, les mots s'y prêtent, comme une sorte d'incantation.

   Anonyme   
13/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Tout d'abord, ce poème m'a fait découvrir ce site étonnant " Les Météores ".

Il est décrit, ici, par de belles images qui lui confèrent une atmosphère un peu mystique.

J'ai trouvé, moi aussi, la répétition du premier quatrain, en conclusion, bien pensée.

   Anje   
13/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien
"Des chrétiens, habitant" m'interpellent. Le mot "habitant" est soit un verbe soit un nom. Dans le premier cas (de chrétiens qui habitent), la virgule séparant le nom du verbe est malvenue. Dans le deuxième cas, le nom se rapportant aux chrétiens devrait être au pluriel.

Mais ce n'est qu'une histoire de virgule, si petite à côté des géants de pierre bien décrits dans ce contemporain que l'anaphore encadre joliment.

   Recanatese   
13/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Hirateh,

voilà un poème très réussi, de belles images. Je pense d'ailleurs qu'il aurait pu être accompagné d'une photo. Qu'à cela ne tienne je suis allé sur mon moteur de recherche et j'y ai vu en photo ce que j'avais imaginé en lisant votre poème.
Au risque de ressasser, j'ai aussi bien apprécié la répétition du premier quatrain à la fin, procédé qui rend bien cette idée d'immobilité.
Quant à vos vers, ils sont aussi bien ciselé par votre plume dans le verbe que les Météores le sont dans la pierre par l"érosion.

Au plaisir de vous relire

Recanatese

   SaintEmoi   
14/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quelle belle incitation au voyage. Le poète nous dit (si je le comprends bien) que c'est un lieu propice au recueillement, peut être à la prière, pour moi à la vie intérieure.
Pour être complet, je dirai que je reste sur ma faim. J'aurai voulu en savoir plus sur ces humains vivant au bord du ravin, sur leur lien avec cette étrange roche...Dans cette attente, mon imagination leur donne des allures de nains tolkienniens trouant la montagne...

   Anonyme   
15/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
— Pour celles et ceux qui ne sont jamais encore allés en Thessalie, "Les Météores" constitue un poème aphrodisiaque ; pour les autres, la confirmation que les mots du poète sont capables de faire pierre. On éprouve à la lecture de votre poème le désir des architectes et des dieux, la fructuosité de l'imaginaire grec et le réjouissant projet de vous lire encore. Encore et encore ; vous avez de l'équilibre, de l'inventivité et une aimable sensibilité. Il existe un lieu en Grèce, Hiraeth : vos yeux posés sur l'imaginaire.

   Eki   
19/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Poème incantatoire qui nous transporte dans la vallée du Pénée.
La première et la dernière strophe semblent nous rappeler que l'érosion du temps ne peut rien face à la majesté imposante des météores.
Vous avez célébré les lieux d'une bien jolie manière.

Eki aime le voyage


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