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Poésie contemporaine
ikran : Mariage
 Publié le 15/01/17  -  11 commentaires  -  1013 caractères  -  221 lectures    Autres textes du même auteur

Quand on n'a que l'amour.


Mariage



Jardin, nuit. Un festin, tout encombré de corps.
Je vais, seul dans le flot des Bravo ! des Encore !
La maison rabougrie au ciel monte la garde.
On amène un lapin baigné dans la moutarde.

Dans le soir qui s’invente il faut que je m’enivre.
Il y a des tas d’enfants qui jouent sur l’herbe rase ha ha, hi hi, ho ho
La musique à présent : une basse et des cuivres la la, si si, do do
Des plateaux. Un cocktail – ça pétille des phrases – bla bla, bli bli, blo blo

Femme aux ailes de valse ? On passe au lorgnement :
Adroitement, de bas en haut, vers le cou pâle
On rêve à le baiser, on espère violemment
Mourir entre ses flancs dans un superbe râle.

Et puis, hop, un valseur la prend, l’embrasse même ! Pfeuh !
Prétentieux ! J’aimerais détériorer sa nuque, tiens !
Mais je suis de ces monstres que l’enfer éduque, oui !
Je le tue lentement quand j’écris ce poème, hein !

Non mais !

– Bravo ! Encore ! –


 
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   Brume   
15/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Ikran

Halala Ikran c'est vraiment un poème de malade. La dernière strophe, les derniers vers m'ont fait rire.
Généralement je ne suis pas fan des onomatopées, mais là franchement ont est en plein délire.

Je ne comprends pas la présence de ce point d'interrogation:

"Femme aux ailes de valse?"
Je n'entend pas la tonalité de la question,

Sinon les ponctuations ici apportent du dynamisme et un peu trop parfois, mais cela souligne l'extravagance du narrateur. Parfois enthousiaste, parfois ironique, il transmet ses humeurs.

Poème atypique. J'aime bien.
Heureuse de vous lire Ikran.

   Annick   
15/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai aimé le côté ludique, le ton enjoué du poème, les interjections et onomatopées. Les rimes sont pétillantes et témoignent d'un lâcher prise que j'apprécie particulièrement. Un narrateur adulte qui ressemble fort aux enfants qui jouent à côté de lui !

J'ai apprécié cette strophe presque lyrique mais néanmoins audacieuse :
"Femme aux ailes de valse ? On passe au lorgnement :
Adroitement, de bas en haut, vers le cou pâle
On rêve à le baiser, on espère violemment
Mourir entre ses flancs dans un superbe râle."

Egalement les rimes de la dernières strophe :
"Et puis, hop, un valseur la prend, l’embrasse même ! Pfeuh !
Prétentieux ! J’aimerais détériorer sa nuque, tiens !
Mais je suis de ces monstres que l’enfer éduque, oui !
Je le tue lentement quand j’écris ce poème, hein !"

Innovant, différent, truculent, ludique, drôle, poétique. La ponctuation forte (points d'exclamation) joue bien son rôle dans ce poème qui m'a interpellée.
Le narrateur m'a donné envie de participer à cette fête bon enfant.

J'ajouterai : quelle belle écriture !

   Robot   
15/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'avoue que ce texte m'a plu par le rythme des quatrains 1-3-4 y compris avec leurs interjections qui lui apporte une cadence gambillante de thé dansant.

C'est pourquoi je regrette un peu les onomatopées du second quatrain qui, plutôt que de promouvoir cet aspect rapide et saccadé, allonge la fin des vers et ralentisse ce rythme sautillant que j'ai apprécié sur les autres strophes.

Je me suis bien amusé au dernier: "Et puis, hop, un valseur la prend, l’embrasse même ! Pfeuh !
Prétentieux ! "
En quelques mots s'expriment la jalousie et la déception ainsi que la rancœur.

   Anonyme   
15/1/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'ai bien aimé ce texte, un vrai poème chorégraphique : postlude sous les vivats et les projecteurs. La valse fait son cinéma ! J'en suis tout étourdi...

   papipoete   
15/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour ikran,
Ce soir, c'est la fête des papilles, des yeux, et de la voix qui s'époumone en bravos et superlatifs !
Et les enfants s'amusent, et la musique joue .
Sur le parquet, cette femme sublime qui danse seule, mais un valseur l'envole, et l'embrasse bientôt !
J'en reste assis et sens monter le feu de ma jalousie, mais ( par courtoisie ) je laisse à ma plume le soin mieux qu'à mes poings, de lui casser la g....
NB quelle violence dans les derniers vers ! non mais !
C'est enjoué et bien tourné hormis le 10e vers et son " vers le cou pâle " qui me gêne un peu .

   Anonyme   
15/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Repas de mariage le soir dans le jardin.
Les enfants jouent, les grands vont "s'enivrer". La musique est là.

Et puis une belle femme qui danse (la mariée ?), attire les regards et aussi des envies ; mais stop ! Propriété privée !

Somme toute, une noce comme bien d'autres. Mais la chute est amusante.

   archibald   
15/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je m’y suis reconnu. Ce sentiment de se faire doubler par un bellâtre bélître et culotté dont en sait pourtant bien qu’il n’atteint pas notre cheville. Et puis la sensation de n’être pas à sa place en ces lieux de joie convenue. J’ai pensé au poème de Jules Laforgue, “Soirs de fête”.
C’est rythmé, vachard et ironique, ça me plaît beaucoup avec une flèche vers le haut.

   SaintEmoi   
16/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
on a envie d'y être, on y a déjà été, on y a vécu cela, et d'autres, ...
Bref un tableau plein d'ironie.
J'aime beaucoup ces onomatopées rythmantes qui nous donnent aussi des info sur l'humeur de l'auteur
Merci pour ce partage

   Francis   
16/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Tous participent au banquet . La maison est devenue un petit théâtre. Les enfants jouent bruyamment, leurs parents festoient, dansent au son des cuivres... L'invité semble à la fois acteur et spectateur. Il voudrait avoir le premier rôle, celui qui lui permettrait de courtiser l'héroïne d'un soir. Mais ce rôle est déjà pris par ce bellâtre "prétentieux".
Alors, il ne lui reste plus qu'à faire semblant de partager la liesse collective. "Bravo ! Encore !"

   Pouet   
16/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bjr,

J'ai bien apprécié ce texte inventif, décalé et gentiment subversif.

"Prétentieux ! J’aimerais détériorer sa nuque, tiens !" Me suis bien poilé en lisant ça, c'est vrai on y pense pas assez, à "détériorer" les nuques...

Sinon du lapin à la moutarde pour un mariage, ça fait un peu cheap.

Chose étrange je ne me suis aperçu qu'après coup qu'il y avait des rimes... Sûrement la faute du lapin qui se baigne dans la moutarde ça.

Bref.

Original.

   Anonyme   
20/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Malgré ce titre rebutant, j'ai quand même cliqué.
On est carrément dedans. Un poème live en quelque sorte.
Je tique un peu sur le lapin à la moutarde pour "un festin"qui plus est de mariage. Les apéricubes ne doivent pas être bien loin.
Beaucoup aimé la suite d'onomatopées. Ça entraine.
J'ai même pensé au fameux : Ho Ho Ho Hi Hi Hi Ha Ha Ha de - I am the walrus - (Beatles).
Des expressions sympas : "détériorer sa nuque", "je suis de ces monstres que l'enfer éduque".
Une bonne lecture dans l'ensemble.


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