Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
jeanphi : Notre drame
 Publié le 19/03/23  -  10 commentaires  -  1103 caractères  -  202 lectures    Autres textes du même auteur

Trouvère en trompe-l'œil…


Notre drame



« Serré sur la noirceur des tuiles du clocher
Descendant de ma crête, agile échassier
Ne suis qu'un artisan qui finit sa journée

La mitraille fait grève, je troque mes équerres
La plume ouverte attend en ma chaumière
Un monde, que dis-je, un complet univers

Qu'ici par le roi ou bien par les mécréants
S'abrite un beau vers sera l'équivalent

Une pluie de saluts, mille échos vibrants
Vois-tu, ma bonne amie, tourne l'aiguille du cadran
Ton pays, Poésie, se départit de vent
Un coq rouillé signe pour toucher ton argent

Tu t'en fiches.

Tous des rixes, tous des serments
Tu vaux plus que l'or et son temps
Te disent même catins et brigands

En bref,

Que vieillards jouvenceaux et anges surannés
Édifient tour à tour ta griffe indatée
Vivent tous les arts en toi, ma bien-aimée. »

Cette nuit où l'artisan apprit qu'avait brûlé
L'instrument oublié en tension au chantier
Des césures vinrent remplir tous ses cahiers

À jamais.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Miguel   
19/3/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
Le titre fut la Une d'un journal au lendemain de l'incendie de Notre-Dame. Orthographe martyrisée, images obscures. On ne sait si on est au moment de la construction ou au moment de la destruction, on ne sait qui s'exprime, et ce n'est pas l'exergue qui va nous éclairer.

Miguel, en EL

Edit : L'orthographe a été réparée depuis ma lecture ; cela a dû être un chantier égal à celui de Notre-Dame.

   papipoete   
19/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
bonjour jeanphi
Qu'en termes délicats, l'agonie de Notre Dame est ici relatée ; mais il faut décortiquer vos lignes pour en tirer la substance essentielle !
Catins et bonnes gens te louent depuis des siècles ; tu dois, oh Notre Dame te relever, pour à nouveau toutes voix écouter...
NB texte alambiqué, où je vois dégringoler le coq le plus célèbre de France, et même du monde ?
Puis plus loin, un ouvrier couvreur délaissant équerres pour la plume, et s'en venir plaindre Sa Majesté...
Je comprends la compassion de l'ouvrier, mais celle du poète me ferait tomber par terre, comme Gavroche dans le ruisseau...je me perds

   jeanphi   
19/3/2023
Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans "Discussions sur les publications").

   Myndie   
19/3/2023
Bonjour Jeanphi,

j'ai lu et relu votre poème à plusieurs reprises pour essayer d'en comprendre l'esprit, d'en déchiffrer le message. Mais je me suis heurtée à un mur et je n'ai pas saisi le fil conducteur. Les choses sont ici évoquées de manière tellement confuse qu'on ne sait si vous parlez de l'artisan compagnon au temps des bâtisseurs de cathédrales, d'un poète que « sa plume ouverte ( ?) attend en (sa) chaumière », ou de l'incendie qui dévasta il y a peu Notre Dame.
Il y a tant de vers abstrus que le lecteur est vraiment désorienté :

« Qu'ici par le roi ou bien par les mécréants
S'abrite un beau vers sera l'équivalent »

« Ton pays Poésie se départit du vent
Un coq rouillé signe pour toucher ton argent »
et j'en passe.

Je n'ai rien contre l'hermétisme mais qu'au moins il véhicule une émotion. Ce n'est malheureusement pas le cas. D'émotion point, de rythme et de musique encore moins Je ne suis pas convaincue par votre texte, ni intellectuellement, ni poétiquement.

Peut-être faudrait-il réfléchir à la manière dont vous pourriez le débarrasser de son carcan d'obscurité et lui apporter un soupçon d'âme et d'émotion.

   Provencao   
19/3/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
Bonjour Jean phi,


"Cette nuit où l'artisan apprit qu'avait brûlé
L'instrument oublié en tension au chantier
Des césures vinrent remplir tous ses cahiers "

J'aurai aimé dans ce tercet, rencontrer la sensibilité, le sentiment, l'émoi qui ravissent le lecteur que nous sommes, avec ce pouvoir de desadaptation ...avec un langage adapté, celui de la poésie .

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Cyrill   
19/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Allez, j’y vais de mon commentaire à petits tâtons peu certain.
Notre Dame vue en tant que Dame Poésie, me dis-je, à laquelle l’artisan s’adresse depuis son époque surannée jusqu’à aujourd’hui. Ainsi se construit un poème. Il va piocher dans les temps lointains, à charge pour l’auteur/artisan d’en faire un édifice de son temps, serait-ce en laissant en chantier l’instrument qui sera responsable d’une destruction/reconstruction contemporaine.
La cathédrale se fiche bien des polémiques qui entourent sa remise en état, sa réinvention, elle se sait dépositaire d’histoire, d’histoire de l’art, et l’artisan ou artiste des pierres et des mots la chante sur tous les tons de la passion amoureuse.
Son étourderie se voit alors figurée par des vers décomposés : « Des césures vinrent remplir tous ses cahiers ».

Je dois dire que je ne suis pas très convaincu par ma propre interprétation, pas plus que par votre poème, qui ne me laisse pas pour autant indifférent.
J’y ai vu une volonté de dire, mais qui a du mal à s’organiser dans l’espace et le temps du poème. Ou peut-être avez-vous voulu dire trop ?
Il a en tout cas le mérite qu’on ait envie de s’interroger, et sur lui, et sur ce drame qui semble se révéler être la métaphore de bien d’autres problématiques.
J’espère que vous nous donnerez un éclairage en forum !
Merci pour le partage, Jeanphi.

   senglar   
20/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Jeanphi,


Commentaire écrit après trois lectures et un quart d'heure de maturation/délectation, la page du poème étant retournée/occultée... calcinée comme il se doit :

L'artisan est là au début et il est là à la fin, c'est lui qui devra remettre Notre Dame à l'équerre. Ce mentor permet de rappeler les moments clefs de son histoire, les vers très brefs qui parsèment le cheminement des strophes sont autant de craquements qui accompagnent et sa vie et sa destruction/combustion. Du roi, des nantis nobles comme bourgeois jusqu'aux courtisanes elle est un monument universel, trans-populaire, aristocratique et vulgaire, et ouvrage poétique au point que le cahier des charges de notre artisan devient un livre de poèmes rempli de césures qui sont autant de crépitements/embrasements. La langue contribue à l'étrange dépaysement/exotisme de cette cathédrale qui, plus qu'une autre, est à cheval sur le temps. Le coq ici, bien gaulois, devient alors un phénix. Déjà je l'entends ''cocoricoter'' à nouveau. Fin du Drame. On pourra y re-baragouiner bristish, américain et chinois.

J'aime cette langue du temps jadis chère aux poètes remise à l'honneur grâce à Brassens et à Ferré.
Merci pour la bal(l)ade, je m'en retourne à Lutèce :)

A tantôt !

Senglar

   chacalchabraque   
19/3/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
passé le premier quatrain, la confusion s'installe :
"La mitraille fait grève," ?

Qu'ici par le roi ou bien par les mécréants
S'abrite un beau vers sera l'équivalent ??

Cette nuit où l'artisan apprit qu'avait brûlé
L'instrument oublié en tension au chantier
Des césures vinrent remplir tous ses cahiers ???

Bref, c'est la poutre faîtière du poème qui a brûlé car on dirait des vers ajoutés les uns derrière les autres mais incohérents.

   Yannblev   
22/3/2023
Bonjour Jeanphi,

Un poème qui demande d’être relu plusieurs fois pour en éprouver « sa poésie » foncière éventuelle n’est pas évident à commenter.
Il y a ici sans doute des instants poétiques dans le choix des mots et de leur agencement mais personnellement je suis dans l’impossibilité de dire si ces instants suffisent à être « poésie ». Et en ce qui me concerne quand la « poésie » n’est pas immédiate c’est en général qu’elle est absente, du moins pour le lecteur que je suis qui ne l’a pas trouvée. Forcément ça gène pour commenter un poème.

Mais je retiens quand même les instants en question parce qu’ils témoignent d’une intention et d’un travail, lexical et prosodique, pour la mettre en œuvre. En outre le thème est motivant.

Merci, à vous lire.

   Boutet   
10/5/2023
Bien . Je me demande pourquoi cet écrit n 'est pas en contemporain plutôt qu 'en libre . La lecture est laborieuse au niveau comprehension ca part dans tous les sens on s 'y perd . Je n'ai pas aimé
Boutet


Oniris Copyright © 2007-2023