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Poésie néo-classique
Jeser : Po Guy... al’ fiesse !
 Publié le 24/08/07  -  2 commentaires  -  3456 caractères  -  121 lectures    Autres textes du même auteur

Une amie m’a demandé de « pondre » une poésie wallonne, en patois liégeois, qu’elle puisse lire à son mari pour fêter ses 50 ans. Voici l’œuf qui en est sorti :
Vous en trouverez la traduction à la suite du texte wallon.


Po Guy... al’ fiesse !



Texte écrit en Wallon Liégeois (traduction ci-dessous)


Mè c’èst vrêye tin çoula, c’èst bin oûy ki ça vint
Li djoû d’vos 50 ans, Bin là, vos n’ lès fé nin !
Vos clawez, vos forez, vos fordgi, vos sôdez,
Quand v’estez so l’ovrèdje, on n’pou pu v’z-arèster.
On n’vis veût nin trafter, à to côp vos corez.
« Zatopek di l’ustèye » come on vos a nommé !
Fårè-ti, po v’s-aveur li cou so vosse tchèyîre,
Qui dji v’ done on tricot ou bin l’gazette à lire ?

Allè djan mi p’tit fi, volév’ on po m’hoûter ?
Et dè mons quand dji v’djose, polév’ vi z-arêster ?
Ca, quand on ouveur ainsi, djoûrmåy èt sins ratna,
Li djou qu’on s’arèstèye c’èst qu’on est raplapla.
Lèyî là vos ustèyes, èt tos vos p’tits camatches
Dimanez on po keû, come in ome di voste adge
Po’n fèye c’èst mi qui djåse èt vos d’moner trankile,
Ci sèrè l’prumî côp ki dji v’veu-st’imôbile.

Vinez don ad’lé mî, vinez mi p’tit cint mèyes
Beûr’ ine jatte di cafè, vinez å pus abèye.
N’estéve nin mî ainsi à r’pwèser vos ohês ?
Po quand vos åré faim, dji v’s a fé dè wastê
Prindez on gros boquet, ni fé nin tant d’ råtchås
Dji sé bin k’vos beûrî voltî à vosse bîberon.
Allè ki vasse, por vos, dji’n f’rè nin des an’tchous
Volà vosse botèye, mès… n’alez nin trop’ åtou !

Dji’v vou wårder lontins, dj’a co mèzåhe di vos,
N’åyîz nol sogne èdon, dji frè to çou qui få.
Dji’v va lèyî l’wastè mès dji wåde li botèye,
El sèrè todi bone po les autes annêyes.
Vos divez-t-esse, asteûr, ureûs come on Pacha,
C’est to çou qu’ dj’a qwèrou… quand dj’a di to çoula !


Li 27 más’ 2004

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Pour Guy… en fête !

Il y a cinquante ans, un matin vous vit naître !
Mais chez vous, tant de temps, ne laisse rien paraître.
On vous voit au travail, qui peut vous arrêter ?
Vous clouez, vous forez, construisez et soudez.
Et vous ne marchez pas, pour un rien vous courez.
D’où votre sobriquet : « Zatopek empressé ».
Pourrais-je, sans risquer de vous voir me maudire,
Vous donner « Simenon » ou le journal à lire ?

Pour une fois, chéri, allez-vous m’écouter ?
Au moins quand je vous parle, daignez vous arrêter,
À travailler toujours, et le jour et la nuit,
Du moment qu’on arrête, alors on est fini !
Laissez donc tout tomber, soyez un peu plus sage,
Reposez vous un peu, tenez compte de l’âge
Ici, c’est moi qui parle, et vous, obéissez !
Que j’ose un tel propos, vous laisse médusé.

Venez donc près de moi, venez mon cher amour,
Venez prendre un café, et me faire la cour.
N’est-on pas mieux ainsi, en train de profiter ?
Avec comme douceur, un gâteau préparé.
Surtout n’hésitez pas à prendre un gros morceau.
Vous semblez préférer un alcool à de l’eau ?
Je ne vous dis pas non, cette fois seulement,
En voici… Mais alors, buvez modérément.

Je tiens à vous garder, vous m’êtes nécessaire,
Vous avez ce qu’il faut pour bien me satisfaire.
Je laisse le gâteau, je reprends la bouteille,
Celle-ci, l’an prochain, ne sera pas trop vieille.
Soyez encore un peu mon Pacha, mon héros,
Et restez près de moi, goûtons VOTRE repos.

Le 27 mars 2004



 
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   TITEFEE   
25/8/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Hélas je n'ai ni l'accent ni le talent pour transmettre dans votre patois toute la saveur de votre poèsie mais permettez que je vous offre simplement vos mots ainsi...

et tout cela pour vous dire que j'ai bien apprécié et la forme et le fond

http://www.archive-host2.com/membres/up/1086141494/Poguyalfiess.mp3

   Anonyme   
13/6/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Je ne me suis pas arrêtée sur le texte en wallon.

Ce texte est sympathique, mais sûrement plus parlant à celui à qui il est adressé, pour ma part je le trouve juste plaisant à lire, rien de plus.

Fond et forme bien formulée, mais je n'ai pas vraiment ressenti d'émotion, écrit bien trop personnalisé.


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