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Anonyme
24/12/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Lecture étonnante, ce poème est un voyage dans le temps et dans l'espace. Ce narrateur (damné, comme chaque humain ?) nous entraîne dans les couleurs (l'arc-en-ciel) de son monde. J'ai aimé les association de mots, d'idées et de sons. J'ai moins aimé certains passages assez autocentrés du texte (où je n'ai pas vraiment trouvé ma place) Quand tout est dit : "Puis-je faire plus hermétique Qu’un vénéneux lombric Puis-je faire plus homérique Qu’un bien pulpeux aspic" Merci du partage, Éclaircie |
Donaldo75
26/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'exergue m'a bien fait marrer ce qui constitue un bon début. La suite, annoncée par le titre, tape directement dans le brut, conférant à ce texte un lyrisme décalé, une forme contestataire qui semble partir dans tous les sens mais reste tonale malgré tout. On n'est pas dans le dzin boum boum de la poésie cacophonique que je lis parfois par monts et par vaux mais dans une forme libérée de poésie référente où plusieurs symboles se mêlent les uns aux autres comme dans un tableau cubiste. Ici, le poète, le peintre des mots, à découpé, collé, redécoupé, décollé, recollé, surligné, souligné, mâché, craché, déchiré ce qui donne à sa toile poétique l'impression de ne pas posséder de cadre contraignant mais de conserver une forme. C'est difficile de réussir une telle prouesse quand la poésie dite libre permet à boire et à manger au point de rendre souvent la digestion compliquée. Ici, pas de maux d'estomac, de torsion de neurones, de coupage de cheveux en deux-mille quarante-huit, juste de la poésie criée sous la Lune.
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Robot
4/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un récit tourmenté où le narrateur semble en introspection. Il s'interroge au cours de pensées hermétiques dont il semble incapable de déchiffrer le sens. Le passant ici fait office de psy pour cet être désorienté à la recherche de son moi bousculé par une incompréhension du monde, du temps, du lieu, des autres et surtout de lui-même.
Un texte qui m'a vivement impressionné par son écriture et ses expressions métaphoriques à la recherche apparemment impossible d'un but, d'une orientation. |
Corto
4/1/2021
a aimé ce texte
Un peu
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En lisant ce texte j'ai eu le sentiment de rencontrer une pensée fougueuse peu désireuse de rechercher une cohérence.
Jetés rageusement les mots se suivent mais s'assemblent difficilement. Donner à voir une explosion de sentiments et de ressenti est-il l'objectif ? On court ainsi d'une formule à l'autre en se disant que peut-être le tableau prendra une forme recevable. Le tableau fini se présente comme un embrouillamini où chacun peut rechercher un bout de phrase qui a attiré son attention. Au hasard et sans certitude j'ai remarqué avec sympathie "J’ai peur des trains sauvages Et des bisons d’eau douce" ou "une fugace pincée d’arsenic Me tente autant que l’alambic Mais la mort me terrifie". Par contre l'auteur n'a pas reculé devant des facilités de style comme "Combien de vomissements Combien de bannissements" et plus loin "J’ai mal à cette âme dérobée… J’ai mal à ces pensées mordorées". Au total j'ai lu ce texte avec curiosité sans y trouver ce qui en donnerait un apport de réflexion ou de consistance poétique. A vous relire dans un autre style où l'on trouverait une réponse à ces deux vers du final: "Quel est désormais mon destin Dans cette histoire sans fin" |
wancyrs
4/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Léo ;
Le chant grégorien et le nom "Jézabel" dont la mort prédite par Élie le prophète s'est déroulée exactement comme il l'avait dit, bouffée par des chiens, m'ont interpellés, et quand plus loin les enfants chantent tandis que les parents sont agenouillés, j'imagine... J'ai toujours envie de demander pardon pour ces prêtres, mais ils peuvent bien le faire, je me dis... Quelles blessures ! Quels enfants éclaté-e-s que ça fait après ? Comment les recoller ? Comment peuvent-Ils retrouver la paix et la cohérence dans leur vie ? Ton texte transpire la souffrance ! Et comme le passant interpellé, je ne puis te dire la fin de cette histoire, mais je peux te présenter mon épaule, mon frère... Merci pour le partage ! Wan |
Lariviere
7/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Léopold,
"Mes sentiments limitrophes Confèrent à mon âme absurde Ce chant grégorien Entonné par un sphinx En fourrure rose et sans tache Vison ou zibeline Telle est la question" Le texte est bourré de ces références en apparence utillisé de façon incongru, mais résolument poétique. Un fond qui me parle, une forme réussie Merci pour cette lecture ! |