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Poésie libre
LeopoldPartisan : Bonjour tristesse
 Publié le 06/02/17  -  15 commentaires  -  849 caractères  -  306 lectures    Autres textes du même auteur

Autre humeur fauve.


Bonjour tristesse



De sa blancheur profonde
La lune sonde
Les cœurs altérés
Les âmes abîmées

Quelques nuages mouvants
À l’horizon
Et la peur du brouillard
Prend le pas sur la rosée

L’épouvante me gagne
Vais-je encore frapper
Ce corps déjà bien fatigué
Cette âme par trop peinée

Les petits soldats de plomb défilent
Dans le jardin uniformément rangé
Sous le regard médusé
D’un vieux hérisson

Dans la blancheur immonde
La lune me sonde
Moi et mon cœur altéré
Moi et mon âme abîmée
Plus de nuages à l’horizon
Le brouillard les a tous effacés
C’est à la rosée d’être effarée
Tandis que dans son terrier
Le hérisson dort à poings fermés
En rêvant à des limaces
Bien grasses
Et à des escargots
Trop dévots…


 
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   dom1   
19/1/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour beau texte qui mélange avec hardiesse état d'âme et nature.

Bravo tristesse au goût de luxe.

domi

   Anonyme   
25/1/2017
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,
Je ne suis pas transcendé par votre texte. Quelques images de lumière lunaire, de nuages, d'âmes, de hérissons, de soldats de plomb. Rien qui ne retienne vraiment l'attention. Une vague ambiance un peu mélancolique. Tout cela ne peut faire un bon moment à passer.
Et puis le titre est déjà pris, n'est-ce-pas, par une très grande romancière: Françoise Sagan, sans aucune référence à son oeuvre. Est-ce bien des choses à faire ?
Désolé

Eccar

   silvieta   
25/1/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Je suis très partagée.

J'aime cette atmosphère un peu fantasmagorique, entre chien et loup, au jardin abandonné.

J'aime ce côté ludique autant qu'onirique des soldats de plomb qui "défilent" "sous le regard médusé d'un vieux hérisson". C'est là ma strophe préférée.

J'aime beaucoup moins la strophe suivante, assez confuse (pourquoi le narrateur frappe-t-il son corps ?) et qui met trop les points sur le i dans le premier vers "l'épouvante me gagne" (il ne fallait pas le dire; il fallait laisser les lecteurs la ressentir).

Et je n'aime pas du tout la dernière strophe, plus longue que les autres et qui gâche le reste du poème. Les rimes se mettent à y faire leur loi, rimes pour le plaisir de rimer et qui entraînent des associations qui n'ont pas lieu d'être. "Immonde" est un adjectif trop fort, trop vile, par rapport au contexte et n'est là que pour rimer avec "sonde" . Quant aux rêves de "limaces" "bien grasses", passe encore mais en quoi les "escargots" sont-ils "dévots"?

Pourquoi les rimes imposent-ils ici leur dictature alors qu'elles étaient absentes tout le reste du poème?
Et s'il y a dans cette technique une intention cachée, alors, que l'on fasse vraiment rimer tous les vers de la dernière strophe...parce que pour moi "altérée" et "abîmée" ou "effacés" et "effarée" laissent beaucoup à désirer quant à la richesse des rimes!


J' aurais gardé de cette dernière strophe l'image du hérisson rêvant à ses limaces bien grasses mais presque rien du reste. On pouvait également supprimer la totalité de cette dernière strophe et alors, le poème aurait eu plus d'allure

   Robot   
26/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le début pose l'ambiance, le milieu. le ressenti.

Puis le texte se teinte d'effets surréalistes comme:
"Les petits soldats de plomb défilent
Dans le jardin uniformément rangé
Sous le regard médusé
D’un vieux hérisson "

Et de quelques images à la Prévert telles:
"Le hérisson dort à poings fermés
En rêvant à des limaces
Bien grasses
Et à des escargots
Trop dévots... "

Mais d'un Prévert un peu triste et mélancolique il est vrai.
Ce hérisson je le vois comme l'image du narrateur qui ne veut pas désespérer et s'accroche au rêve d'une vie meilleure (les limaces bien grasses...)

   Anonyme   
6/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai apprécié les trois premiers quatrains. Ils semblent exprimer une grande lassitude psychologique et des pensées très sombres:
" Vais-je encore frapper
Ce corps déjà bien fatigué "...

La dernière strophe ne m'a pas vraiment séduit.

" Tandis que dans son terrier
Le hérisson dort à poings fermés
En rêvant à des limaces
Bien grasses
Et à des escargots
Trop dévots… " Je ne vois guère de relation avec le fond de ce texte.

   papipoete   
6/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Leopold,
Le héros a tant de vague à l'âme, que même à la Lune, il ne veut lui confier ses tourments, elle qui tend l'oreille chaque soir !
Puis il rêve les yeux ouverts et voit le jardin comme nul autre, avec des soldats de plomb ( des colonnes de fourmis peut-être ) défilant, et un hérisson qui s'en fout et ne pense qu'à sa panse ...
NB la blancheur " immonde " de la Lune me semble exagéré .
Les escargots trop " dévots " , j'avoue ne pas voir le sens du vers

   leni   
6/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
salut Léopold
C'est pas si faccile de se mettre das la peau d'un hérisson ET c'est joliment réussi

Dans la blancheur immonde
La lune me sonde
Moi et mon cœur altéré
Moi et mon âme abîmée
Plus de nuages à l’horizon
Le brouillard les a tous effacés
C’est à la rosée d’être effarée
Tandis que dans son terrier
Le hérisson dort à poings fermés
En rêvant à des limaces
Bien grasses
Et à des escargots
Trop dévots…



Mon passage préféré AMITI2S LENI

   Francis   
6/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La lune est trop pâle et des nuages rôdent à l'horizon. Les décors font naître la tristesse, l'angoisse, la lassitude dans ce cœur fatigué. Le brouillard est tombé . L'ordre règne dans le jardin et le hérisson peut dormir "en rêvant à des limaces bien grasses et à des escargots trop dévots". Image fantastique qui laisse le lecteur libre d'interpréter l'angoisse de l'auteur ou les rêves du gastéropode.

   Anonyme   
6/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Joli texte d'un adolescent en manque de repaire, avec un monde bien à lui, enterrant ses soldats de plomb dans le jardin, où ses yeux sont ceux du hérisson, jusqu'à ce qui les ferment, afin d'oublier la plèbe dont il découle, en un magma baveux et rampant.
Il est évident que vous n'êtes plus un adolescent Leopold, et j'espère que vous ne m'en voudrez pas, mais je vous livre ce qui m'est passé par la tête, en vous lisant.
J'aime cette atmosphère sombre. Vous l'avez bien décrite. Personnellement elle ne me rebute pas, surtout quand elle est si bien exprimée.
Par contre j'ai détesté le livre de Sagan, mais après tout, le titre correspond bien à votre poème.

   Anonyme   
7/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La dernière strophe reprend intelligemment quelques mots et formules issus des quatres premières strophes, en leur donnant un sens différent, ce que je trouve particulièrement subtil dans le contexte, et réussi, de surcroît.

La tristesse est évoquée avec brio. Bravo !

Wall-E

   Proseuse   
7/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour LéopoldPartisan,

Est-ce la fatigue d' une insomnie qui fait que l' ambiance se "plombe" et que la lassitude gagne ? ... pourtant tout est si bien rangé !
Est-ce plus loin, dans le poème, là-bas au point du jour, le sommeil et le rêve qui gagnent ?
J' ai beaucoup aimé vous lire !
Merci pour le partage

   Ascar   
7/2/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
j'aime beaucoup vous lire mais ici je suis déçu. Je n'y retrouve pas votre sens aiguisé du verbe ni la puissance de vos trouvailles métaphoriques.
Avec le titre qui rappelle le livre éponyme de Sagan, je m'attendais à un texte moins abstrait, à une certaine nonchalance figurative, à un réalisme détaché...

Bien sûr votre style est reconnaissable mais je reste hermétique au sens...

Peut-être suis je passé à côté mais je vous dit sincèrement ce que je ressens... ce qui ne m'empêchera pas de vous lire la prochaine fois

à bientôt

   Anonyme   
10/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Drôle de témoin que ce hérisson qui trotte innocemment dans le jardin du poète tourmenté, méditant sous la lune; et qui sans le savoir fera partie un jour de son poème.
Je plaisante bien sûr mais j'aime l'idée.
Des pensées déviées par un "intrus" qui finalement sert de catalyseur pour de nouvelles pensées plus profondes.

"Et la peur du brouillard
Prend le pas sur la rosée"
Très bon.

   wancyrs   
14/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Salut Léo !

Toujours cette tristesse à fleur de peau, la nuit et au petit matin... et tu trouves toujours des mots exacts pour la décrire ! Et bien sûr, comme des hérisson qui ne pensent qu'à leur pitance, le monde s'en fout...

Merci pour ce partage frère !

Wan

   Brume   
14/2/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour LeopoldPartisan

J'aime beaucoup votre poème. Mais je ne trouve rien de constructif à dire, donc fallait-il que je continue à lire et passer en silence ?
Un poème mystérieux à la limite de l'onirisme. J'aime le tableau et les sentiments qui affluent ça et là sans bruit.
Le rythme est fluide, nuancé (malgré l'absence de ponctuations, bravo) et musical.
Petit doute: vieux hérisson - vieil hérisson non?


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