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Chansons et Slams
LeopoldPartisan : Brèche brellienne
 Publié le 03/07/16  -  16 commentaires  -  1188 caractères  -  332 lectures    Autres textes du même auteur

Pour ceux qui ne verront pas l’évidente référence je ne peux rien.


Brèche brellienne



Adieu poète je t'aimais bien tu sais
Mais là tu nous en as trop fait
Pleurer sur ta tombe même pas creusée
Alors que ceux qui disent t'aimer
À force de trop t'avoir cherché
En sont venus à te détester

Adieu poète on t'aimait bien tu sais
Mais là t'es fini tellement rikiki
Qu'on en a honte quand tu arraches ta sonde
Et que tu empoignes de faibles femmes
Venues te calmer, venues t'aider
À simplement te tenir droit
Où est donc passée cette dignité
Dont tu nous as tant bassinés

Adieu poète elle t'aimait bien tu sais
Mais là elle en est venue à te détester
À te voir toujours hésiter entre avoir et devoir
Entre être ou ne pas être
Entre complicité et être son obligé
Adieu poète l'as-tu seulement aimée
Obnubilé que tu étais par toi et par cette foi
Qu'un jour on te reconnaîtrait
Ailleurs que sur la chaise d'un père
Qui t'a tellement manqué

Adieu poète as-tu seulement pensé
À tes enfants qui s'ils sont grands maintenant
N'en ont rien à foutre de toutes ces reconnaissances
Maintenant que pour eux tu es devenu l'absent.


 
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   papipoete   
13/6/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Brellienne, j'imagine le grand Jacques la beuglant cette complainte, cri du coeur de celui qui se regarde dans la glace du présent .
Il était poète à tel point qu'autour de lui, rien n'existait, ni femme ni famille . Il donnait l'affection à ses vers, délaissant l'amour de sa moitié ; maintenant, le poète dépend d'elle, survit grâce à elle ; mais l'amour d'elle s'est envolé, le poète est seul, tout seul .
Même ses enfants ne l'ont plus pour père ; il les a tant ignoré ; se souvient-il qu'ils vivaient ... dans son ombre ?
Maintenant tel fantôme, il ne sera plus qu'invisible l'éternel absent .
Je vois couler les larmes du poète, comme la sueur ruisselant du visage de Brel .
papipoète

   MissNeko   
3/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Adieu l'Emile, je t'aimais bien"
J'ai cet air sans la tête et je m imagine Brel entonner votre texte.
Belle idée que cette complainte envers un poète "Moribond" qui n a été qu égoïsme finalement.
Une belle plume très brellienne

   Vincent   
3/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
c'est très juste sur le fond

et si bon dans la forme

bravo

   Vincente   
3/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Bonjour LeopoldPartisan,

Pourquoi tant de rancœur, devant les dysharmonies de cet artiste d'exception, vous cherchez à nous faire découvrir que sous le génie, il y a des zones grises, ah la belle affaire ! D'autant que concernant Jacques Brel, c'est d'un gris clair, sporadiquement immiscé par rapport à la brillance expansive de son expression.

Ce que je vois dans votre diatribe, c'est que vous voulez montrer au monde que vous n'êtes pas dupe, que vous êtes informé (comment ne pas l'être à notre époque ?), que les valeurs morales Don Donquichottesques de Brel ne sont que supercheries, etc..., qu'il n'était pas à la hauteur de ses idéaux !?

Que le talent se développe souvent en revers du tourment, que vous ayez été déçu d'apprendre quelques petitesses de ce grand homme, que cela ait pu vous paraître tromperie, c'est à la rigueur admissible, mais dans ce cas pourquoi "charger la barque" en alourdissant le propos, pourquoi ne pas aborder les faiblesses de la sensibilité exacerbée de sa personnalité pour développer le terreau créatif qu'elles représentent ?

Sur la forme, votre poème est bien construit, avec une belle écriture et un ton décidé efficace, mais la manière, celle qui fait la force qui doit trouver l'assentiment du lecteur, fait assurément défaut !

   leni   
3/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
salut léopold
C'est simple c'est du direct sans faux semblant C'est un rappel du Grand Jacques qui brisait les applaudissements pour enchainer la chanson suivante UN MONSIEUR merci de nous le rappeler
SALUT AMI GASTON

   funambule   
3/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Sans doute trop peu structuré pour une chanson... tout en étant parfaitement "fredonnable". Je pense, tout pesé, qu'il y a "moyen de". Pour le reste c'est prenant et le politiquement incorrect tellement empli d'amour, d'humanisme, confère une originalité exceptionnelle au texte. Je suppose qu'il y a des raisons à cette empathie voilée. Chacun recevra tout ça comme il peut.

   Vincendix   
3/7/2016
Un contre-hommage au grand Jacques, je m’interroge sur la nécessité de l’écrire. Si oui, il faudrait en écrire bien d’autres concernant les hommes… et les femmes qui ont marqué l’histoire en général et celle des arts en particulier. Docteur Jekyll et M. Hyde ont existé, ils existent et ils existeront.

   Alcirion   
3/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Londres n'est toujours qu'un faubourg de Bruges, il est bon de la rapeller de temps en temps ! Belle forme, beau travail qui rend bien la complexité d'un homme dont on a voulu construire une image d'Epinal idéaliste. Son cerveau bouillonnant, insatiable, toujours à la recherche d'une nouvelle découverte le rangeait dans la catégorie des hommes aux semelles de vent, pour laquelle vous exprimez une certaine tendresse. Bravo.

   Anonyme   
3/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Ici il est fait abstraction d'un artiste pour dépeindre l'homme, en l'occurrence Jacques Brel.
Bon ! Où est le scoop ? Le fait est qu'à ce degré de notoriété, quelque soit l'artiste concerné, sa vie privée ne lui appartient plus ; bien sûr les détracteurs vont se faire un plaisir de mettre l'accent sur ses travers.
Mais qui peut se targuer d'être tout blanc ?
Pour ma part, je pense qu'il vaut mieux considérer une célébrité dans l'art où elle excelle et là uniquement. Sans quoi, souvent, son auréole serait bien ternie. Les exemples ne manquent pas et il n'y aurait pas de liste exhaustive (sourire).

Que vous mettiez en évidence l'égoïsme sensible de Brel ne me gêne pas puisque c'est vrai.
Par contre ce que je n'apprécie pas c'est le fond et la forme dans la deuxième strophe, où il n'est plus question de l'artiste, mais d'un homme avili par la maladie ; ce qui peut arriver à n'importe qui... Quand elle vient nous imposer cette déchéance et piétiner la dignité dont vous parlez ...
C'est cette dite strophe qui dicte mon appréciation.

   Anonyme   
3/7/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Bonjour Léopold

Alors je suis de ceux qui ne voient pas l’évidente référence. Peut-être suis-je le seul…sait-on jamais.

Sur la forme je ne suis pas emballé par ce poème qui me semble poussif, au mieux.

Sur le fond…je ne vois pas trop de quoi il est question…et le peu que je comprends me semble puéril…

Ayant moi-même proposé ici un poème-hommage (et vague règlement de compte) au grand Léo qui lui aussi était un homme comme les autres…je ne comprends pas votre démarche. Cette fameuse évidence qui m'échappe absolument sans doute.

Quand je dis puéril, je veux dire qu’à partir d’un certain âge la vie nous apprend à savoir aimer ceux qu’on peut par ailleurs désapprouver.
Enfin à moi elle m’a apprit cela.
Un ami m’a dit un jour « il faut aimer les gens (ceux qu’on aime bien sûr, on n'est pas tenu d’aimer tout le monde) comme ils sont, et pas comme on voudrait qu’ils soient » et depuis souvent je me répète ses mots.

Donc désolé pour cette fois, mais je trouve que le talent de Brel, et l'homme aussi, car après tout comme Ferré, ces gens-là, pour nous, ne sont que des artistes de variété, méritait mieux que votre texte ( et même votre propre talent) qui pour moi a un petit relent de Paris Match, au mieux...

Il se peut aussi que si l’évidence m’avait frappé de sa lumière j’eusse compris, je ne vous demande pas d’explications, car vous dites d’avance que vous ne pouvez rien pour les gens de ma sorte.


Tout ça très cordialement… of course.

A+

Corbivan

EDIT : après explication de l'auteur, je me dis (enfin je lui dis/demande) pourquoi ne pas dire simplement JE pour parler de soi...perso je ferais simple.

   Vincente   
3/7/2016
Mon commentaire ci-dessus appelle un petit complément, il porte sur la véracité des quatre "reproches" que vous formulez dans chacune de vos strophes. Vous partez, semble-t-il, de faits rapportés, interprétés, façonnés pour le grand public par des journalistes, dont on le sait, le besoin de faire saillir les aspérités est un fond de commerce. Vous tirez de ces prélèvements subjectifs dans la vie de l'artiste, des conclusions que vous avalisez comme étant indiscutables. A moins que vous ne soyez un proche de Jacques Brel, je suis choqué de vos interprétations ricochant sur leur propre subjectivité. "Le politiquement incorrect" est plaisant s'il a une visée positive, j'ai du mal à la percevoir dans votre exercice de style.

Quant à la consistance de vos anecdotes :
1 - que sait-on de la souffrance intime de Brel et de son besoin impérieux d'exil, de quel droit lui demanderait-on des comptes en disponibilité ?
2 - peut-on décider de façon raisonnée de ce qu'il est bien de faire quand la douleur vous désintègre l'esprit, l'empathie élémentaire ne pousse-t-elle pas à penser : mais dans quelle détresse devait-il être pour agir ainsi à l'inverse de ce qu'il avait toujours pensé ?
3 - le rapport à sa femme à ses enfants est-il à autrui de commenter les turbulences affectives ?
4 - est-ce au public de juger des rapports familiaux des artistes ?

Si l'on se départit du jugement moral, que reste-t-il de vos assertions ?

   Anonyme   
3/7/2016
Salut Leopold... Bizarre cette entreprise de démolition posthume !
Si sa vie privée n'était pas exempte de tout reproche, mais qui n'a pas sa zone d'ombres, elle ne nous regarde pas. Ce que je retiens de Brel c'est son parcours artistique que ça soit dans la chanson ou le cinéma... Laissons-le reposer en paix car qui sommes-nous pour le juger ?

   hersen   
3/7/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Tout de go, je vous le dis, Léopold, vous ne pouvez rien pour moi.

je ne comprends absolument rien à votre démarche. ou alors vous êtes un héritier caché et ça vous fout les boules, vous, de ne pas être reconnu.

depuis quand va-t-on fouiller dans la vie privée des gens ? j'ai la gerbe, pour tout dire. je vous rappelle qu'il est mort depuis 38 ans, quand même)

Ainsi, Brel n'était pas exemplaire ? mais vous n'apprenez rien à personne, tout le monde le savait. Et qui donc est exemplaire ?Je ne le suis pas mais ça n'alimentera pas paris-Match, je ne suis pas célèbre.

il avait un génie bien lourd à porter, il ne s'en est pas mal sorti.

de tout ce que vous dites (les enfants, moi, depuis le traité de l'éducation de Rousseau qui abandonne les siens), j'ai du flottement...) de sa maladie (les bras m'en sont tombés, n'avez-vous jamais vu la maladie de près ?) de sa femme ou sa compagne ensuite ( ?) ou d'autres, mais qu'est-ce que c'est que ce déballage ?

En fait, j'aimerais comprendre votre démarche. Et je n'y arrive pas. Tout semble tellement gratuit !

c'est un sujet ou il y a matière à réfléchir (célébrité-vie de famille) mais absolument pas dans le cas d'une personne, plutôt dans un sens général.

Un mot dans les commentaires m'a un peu troublée; le mot d'exil. Et je ne suis pas d'accord. Un exil est quand vous êtes forcé de quitter ce et ceux que vous aimez. je ne pense pas que Brel ait fait cela. Il a seulement tenté, de mon point de vue mais qui suis-je pour en parler ? de finir sa vie en vivant humainement le plus intensément possible dans un coin reculé. Où il n'était personne. Arrivez-vous à comprendre ça ? où il n'était personne d'autre qu'un popaa. Il a aimé là-bas, vous savez pourquoi , parce qu'il n'a ébloui personne; parce que les gens ont continué à faire le coprah, à attendre la goélette pour vendre leurs citrons verts;
il habitait une maison toute conne, dans un virage en épingle à cheveux, mais c'était cool, il y avait seulement deux voitures sur l'île.


Et vous savez quoi ? A la Toussaint, la tradition là-bas veut que l'on fasse des couronnes de fleurs avec des odeurs si particulière d'ananas roulé dans la poudre de santal; Vous savez quoi ? Les Marquisiennes passent des jours à faire ces couronnes, à récolter les fleurs et quand c'est la nuit de la toussaint, tout le monde va dans le petit cimetière et on met des bougies partout, et des couronnes de fleurs partout. Pas une tombe ne reste oubliée, même si personne de la famille n'est là; la tombe de breB et celle de Gauguin ? traitées comme celles des autres; " Ils parlent de la mort comme on parle d'un fruit..." Et c'est là qu'il a été. ne me dites pas qu'il n'aimait pas les hommes.

hersen

   Robot   
3/7/2016
J'ai lu tout ce qui précède et je me dis que vous Léopold n'avez pas écrit cela gratuitement. J'ai comme l'impression qu'au travers de ce texte le narrateur, votre personnage, nous parle autant de lui que du grand Jacques.

Je vois dans ce récit sans nuance une colère (excessive ?) du personnage, un exutoire, une manière d'aller au plus profond de lui-même et de ses imperfections oubliant qu'il a fort probablement des qualités qu'il veut par pudeur ignorer.

Comme ce texte tient pour moi plus du récit que de la poésie je préfère, bien que je lui trouve quelques qualités au travers de ma manière de le lire, ne pas mettre d'appréciation.

   widjet   
3/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
A la limite, peu importe si l'auteur semble juger l'homme ou ses actes. Je dirais que c'est à mettre sur le coup d'une colère et d'une déception qui doit être à la hauteur de l'admiration que l'auteur semble (ou semblait avoir ) pour le chanteur et l'interprète. Peu m'importe qu'elle soit fondée ou non, je ne connais pas assez la vie de Brel et quand même bien, je ne suis pas dans sa tête ou son coeur pour émettre un avis pertinent.

Ce qui m'ennuie, en revanche, c'est que j'ai trouvé des coups de gueule autrement mieux écrit que ce texte assez plat, sans surprise, répétitif. Franchement, y'a rien dedans. J'aurai aimé me dire "j'y pige rien, mais au moins, c'est bien envoyé", y'a de la force, de la recherche, même de la mauvaise foi, voire de la méchanceté, j'étais prêt à tout lire.

Non, l'auteur se contente juste d'expulser, platement, sans guère de style ni noirceur.

Un texte vain, presque puérile finalement. So what ?

   LeopoldPartisan   
3/7/2016
Commentaire modéré

   meryem05   
12/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien
à travers ce poème vous transmettez un message aux poètes obnubilés par l'écriture et la création au point d'oublier la vie et la réalité, vous leur conseillez de ne pas laisser leur passion empiéter sur leur vie car ils regretteront ceci amèrement après. enfin c'est ce que je pense comprendre de votre poème!


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