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Robot
21/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour léopoldpartisan,
Si j'ai adhéré au sujet, j'avoue que je me serais bien passé des quatre premiers vers qui - pour mon ressenti - n'apporte pas grand chose au texte fort que vous nous proposez ensuite. "Et nous les faibles Nous les vieillards Nous les ventres à ramper Nous les inutiles à crever Nous tentons tant bien que mal En toute inertie De survivre comme nous le pouvons Là où même les rats Ont fait profil bas" Ce passage m'a retenu plus que les autres, comme un appel à ne pas renoncer à lutter contre les oppressions quotidiennes, à rester le héros des décombres, même si elles ne sont pas toujours clairement apparentes aux yeux de tous. (Le moins pour l'intro) Je suis un fidèle de vos écrits, pas toujours de qualité égale à mes yeux, mais apprécié pour leur force évocatrice en général. |
margueritec
21/9/2014
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Merci de rappeler que résister n'est pas si facile et que vouloir ne signifie pas pouvoir.
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Francis
21/9/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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De l'adolescence rebelle, idéaliste au désenchantement de "l'âge mûr" !
Je partage ce "que nous- reste t-il ? " On résiste et puis on s'adapte ! Je ne suis pas encore parvenu à chasser de mon cœur les tourbillons d'un vent de révolte et le contexte actuel devrait m'envoyer prochainement chez le cardiologue ! Je ne serai jamais le héros qu'on rêve parfois de devenir mais je ne veux pas devenir un vieillard réactionnaire, désabusé, insensible à la langue de bois. |
Myndie
21/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour LeopoldPartisan,
Pointer du doigt la désillusion de l'âge mûr, quand les esprits rebelles sont devenus des "vieillards", "ventres à ramper", "inutiles à crever", c'est encore pousser un cri qui s'insurge et qui amène à penser. Même en faisant ce constat de "profil bas", votre plume est toute puissante. elle témoigne et s'indigne, elle clame votre dégoût des oppressions et votre envie d'humanité. Elle nous secoue les neurones. Bravo pour ces mots très très forts |
Anonyme
22/9/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour LeopoldPartisan,
Je dois vous le dire d'emblée, je ne me sens pas du tout appartenir à cette catégorie d'humains "déchus", faibles, vieillards, inutiles à crever... Au nom de qui écrivez-vous ? Vous ne le dites pas et jetez donc vos lecteurs dans le même panier, dans ce "nous". "Là où même les rats Ont fait profil bas" Ce qui fait que j'avoue avoir lu votre texte avec une certaine raideur. Je le trouve froid et pourtant il me semble que vous avez tenté de vous exprimer avec clarté pour que votre message soit entendu. Mais ces vers... : "Que nous reste-t-il comme souvenirs Sinon ces cicatrices sur nos murs branlants Et ces marques de peintures Pour effacer le sang de nos enfants Si pour tenter d’oublier La plupart d’entre nous Ont tout abandonné Quelques irréductibles Mènent encore une lutte Aussi sporadique que sans merci" .... me paraissent avoir déjà été rédigés tant de fois de la même façon. Et pas qu'en poésie mais dans les tracts, les articles de presse... "Maintenant et dorénavant ", oui..., je me serais contenté de "dorénavant" seul. Je voudrais relever le choix d'un mot, important puisqu'il se trouve dans la conclusion, : serait "plus" forte que tout. N'auriez-vous pas voulu dire "moins" forte que tout ? En tout cas, je vous préfère dans beaucoup d'autres de vos textes. désolé pour cette fois. |
LeopoldPartisan
23/9/2014
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le lien URL de l'image (photo prise à Gaza en juillet -aout 2014) auquel fait référence ce texte est me semble-t-il pour le moins caduc. Dès lors vous pouvez la consulter sur mon blog : http://leopoldpartisan.blogspot.be/ où par ailleurs se trouve aussi une première version du texte écrit pour le catalogue d’une exposition du photographe Michaël Job.
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