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Eclaircie
13/12/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour LeopoldPartisan,
Un poème que j'ai lu et relu en espace lecture, sans vraiment savoir le commenter. Pourtant, il y a matière dans ce poème "coup de gueule". Le travail sur les sonorités est sensible, bien ciblé et bienvenu. Voici le parti pris du révolté, du révolté du monde moderne, des cités et de la déraison des humains, de leur fanatisme aussi. À lire et relire, je crois que j'aurais aimé lire "Des visages Dévisagent" J'ai beaucoup aimé certains passages "Et dont le répondeur nous met En perpétuelle attente" "En face à face À d’anciennes dunes De vieilles lunes" "J’ai l’agoraphobie du néant Et l’anthropophagie du béant" J'ai aussi apprécié les reprises des mêmes thèmes dans les différents paragraphes sous des jours différents. Un peu moins le dernier vers. Un texte qui ne m'a pas laissée indifférente. Merci du partage, Éclaircie |
papipoete
13/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour poète
Leopold, le retour après une si longue absence ; comme s'il était tombé dans par terre c'est la faute à Voltaire ; dans le ruisseau c'est la faute à Rousseau... où l'on détourne le regard, l'on fait un écart devant la fille du trottoir, le paumé du pavé... Oh, ça pourrait bien s'arrêter ; une lame tranchante à portée, et bientôt on s'endort dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau... NB un texte que seul notre Partisan sait écrire ; on est ébranlé, ça fait peur, mais à la fin le héros ne veut pas laisser les filles " de joie ", ni lui là qui cuve son pinard. " tu prends combien pour une pipe ? " Dans les premières lignes, ça secoue avec par exemple " la putain...le client dont elle sera le dépotoir " On n'est pas en hôtel chic, avec " escorte-girl ! " Les trois vers scandés " des visages/des visages/face à face " sont autant de Gong sur le ring de la vie... |
Myo
13/12/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une longue litanie des souffrances de la rue, de ces survivants de destins malmenés, de ces jeunesses abîmées et sans avenir.
L'approche est intéressante et le mal-être est palpable à la lecture de ce texte. Un bémol pour la longueur des phrases qui noie un peu l'essentiel. Je ne perçois pas le sens du dernier chapitre, à mes yeux, plus éloigné du sujet, je ne comprends pas non plus la dernière image. |
Provencao
14/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Il n’y a plus que des rats
Qui habitent nos cités bientôt troglodytes Témoins insolites Des montées des stalagmites Et du chacun pour soi. " J'y ai lu la douleur, la souffrance qui se donnent, se présentent comme une cicatrice indélébile du rapport à soi à autrui avec cette blessure qui s'affiche avec ces mots crus, forts de la rue, registre de l'action, du poème et de l'estime de soi. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Lariviere
14/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Léopold,
Content de te revoir par içi, vraiment. J'ai aimé ce texte auquel j'adhère complètement sur le fond. L'écriture est belle, sensible, à fleur de peau, pour nous décrire ce monde post-nietzschien avec beaucoup d'émotion derrière les mots, les images qui font mouches. La forme est encore épurée par rapport aux textes antérieurs, elle est agréable et bien maîtrisée, le rythme convient bien à la respiration d'ensemble. Bravo et merci pour cette lecture ! |
Stephane
14/12/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bravo LeopoldPartisan. C'est toujours un plaisir de vous lire, d'autant plus que vos poésies se font attendre... Mais c'est toujours pour le meilleur.
Toute la poésie que j'aime, bravo ! |
hersen
14/12/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est un poème qui se lit tout d'une traite. D'une passe. D'une main de mendiant.
Très noir, il n'édulcore ni ne fait dans le gore. C'est comme ça, nos visage. et les traces laissées sont notre histoire, à chacun. Un excellent poème, merci. |
Pouet
15/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut,
une poésie du "réel", des visages coulés dans le bitume. Une "urgence" à dire bien dite, ça cogne, ça percute, ça hurle, ça désespère... mais finalement elle ne semble pas si loin... la tendresse. Content de recroiser l'auteur par ici. |
Malitorne
18/12/2020
a aimé ce texte
Pas
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Attaché à la notion de partage, j’ai hésité à lire un auteur qui ne commente plus mais votre tête ébouriffée en exposition m’a intrigué alors j’ai sauté le pas. Je n’aurais pas dû car, sans arrières-pensées, je n’ai pas aimé du tout. La structure de la poésie me semble maladroite, simple découpage de phrases : « Nous, nous ne sommes/Que des passants/Presque toujours insouciants/De ces véritables habitants de la rue ». On dirait un texte tronçonné artificiellement, il n’y a pas de véritable autonomie entre les vers.
Quant au propos il est parfois confus, on ne comprend pas toujours ce que vous voulez dire. D’une façon générale il reste trop prosaïque pour prétendre atteindre une expression poétique digne de ce nom. Ce n’est pas parce que vous évoquez la rue que vous devez vous sentir obligé d’utiliser des mots terre à terre, bien au contraire. La poésie transfigure les choses, pas pour les rendre acceptable mais pour les contempler sous un autre angle, une autre sensibilité. Vous me donnez l’impression de faire partie de ces poètes adeptes d’un langage brut qui dissimule mal une expression limitée. |
ANIMAL
19/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un regard blasé, un texte fort, dur, réaliste, qui ne mâche pas ses mots et assène des images choc.
« No future », scandaient les jeunes punks des années 80. Ils n’avaient pas tort car leur futur, le voici, si bien décrit dans ce poème ; c’est notre présent et il n’est pas engageant. Bravo pour cette immersion dans les cloaques d’une société à la dérive. |