|
|
Pouet
28/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut,
un poème certes un peu long mais qu'importe. Il transpire la sincérité et me touche beaucoup, résonne en moi irrémédiablement. Que dire face à l'expression de cette difficulté à être, à cette impossibilité d'espérance, à cette odieuse lucidité, à cette futilité enveloppante ?... Rien, probablement. Sentiment brut, sans métaphores, et pourtant. En tout cas, j'ai reçu votre texte. Pouet |
Mintaka
5/3/2022
a aimé ce texte
Pas ↑
|
C'est un récit apocalyptique où les émotions et les ressentis sont d'une grande dureté, d'un grand pessimisme. Un cri d'horreur je dirais. Des choix de personnages ayant connu des destins de souffrance comme l'exil permanent de François Villon (je pense et non Vion) ou encore la folie syphillitique d'Antonin Artaud.
Des mots ou expressions terrifiants parcourent le récit comme par exemple: vengeance, dépression, grand vide, démence, maudit, démons, carnage, à en mourir, etc... Sans juger aucunément les ressentis de l'auteur qui lui appartiennent et non pas à être remise en cause, je trouve la lecture de ce récit trop rugueuse et ne laissant que peu de place à la poésie ni à l'espoir finalement. C'est en tous cas de cette façon que je le perçois. |
Vincent
12/3/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Bonjour Léopold
J'ai hésité avant de commenter votre texte car il je ne suis pas objectif à ce sujet J'adhère tant à vos mots je suis passé par cet enfer plus de vingt an de dépression les images de votre poésie me parlent énormément Je suis toujours intimement persuadé que le grands poétes sont passés par la souffrance ce qui ne veut pas pas dire que la souffrance crée de la poésie mais qu'elle en est le terro Merci pour ce grand texte |
Anonyme
12/3/2022
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour LeopoldPartisan (étonnant pseudonyme)
Votre cadence dépressive m'a interpellé de bon matin, à l'heure où j'ai moi-même tendance à broyer du sombre. Mais je ne sais pourquoi, il y a quelque chose d'assez addictif dans vos mots, peut-être être parce qu'ils fleurent la véracité et la douleur du vécu. Il se lisent comme une déferlante de désespoir et d'un renoncement déjà entériné (cette fatigue persistante et quotidienne) d'un homme qui ne supporte plus ce que lui renvoie le miroir (aimer c'est aussi s'aimer). Vous tombez très peu dans l'auto-apitoiement (le piège des odes à l'ego triste) et vous citez Villon (très bon choix) pour évoquer l'idée de la fuite en filigrane, mais vous savez comme moi, qu'on ne peut se fuir soi-même, en dehors du suicide bien entendu. Que reste-t-il des amours perdus ? Tout dépend de la force intérieure du chacun. Sombrer dans la démence (comme Artaud) est peut-être la solution la plus pérenne. La dernière partie de votre descente est un peu trop décentrée du sujet (peut-être trop de name dropping) et se perd légèrement dans le personnel larmoyant, à peine. Personnellement, j'aurais supprimé "J’embrassais alors ta bouche tes seins, ton pubis." Ce qui va sans le dire ne va pas mieux en le disant. Quoiqu'il en soit, j'ai pas triste mais j'ai kiffé. C'est un texte puissant, peut-être le plus prenant que j'ai lu ici pour le moment. Merci et prenez soin de vous Anna |
Eskisse
12/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Leopoldpartisan,
Une sobriété dans le style qui fait mouche, de la justesse dans les comparaisons. Vous convoquez des littérateurs et des peintres comme pour rendre le côté universel d'un mal si courant et pour peut-être approcher une forme de consolation. J'ai aimé ces passages : "comme on souffle une bougie dans une ferme isolée sentant autant le moisi que la charogne" et "dont je sais qu’il me conduira à la belle et noble démence des rêves en exil" Merci du partage |
Raoul
12/3/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour,
Voilà un texte fleuve qui embarque dans la noirceur du "récitant" et sa difficulté à trouver/de ne plus trouver, quelque-chose, ci quelqu'une partie, pour continuer de vivre. Un flot de "pensées" qui s'enchaînent ayant pour guides quelques ref. littéraires et rock'n'roll plus ou moins maudites, noires, pas épargnées par la vie en tous cas. Bonne idée de ne pas choisir Rimbaud le petit punk, comme accompagnateur. Personnellement, je suis sensible à ce que certains diront divagations, et que je comprends par votre phrasé, essoufflé, rendu ample par l'absence de ponctuation, qui dit, induit et suggère - du dit et du non dit -, en un mot exprime. Influence Beat, sans doute... J'aime l'ensemble. Seul le mot "talent" en début de texte m'a fait tiquer ; je trouve qu'il est un peu trop surplombant, et marque une distance prise, alors que tout le reste indique le contraire et frappe à l'estomac... ou au foie. Merci pour ce texte habité. |
Corto
12/3/2022
a aimé ce texte
Un peu
|
Ce texte a les défauts de son genre. non pas sa longueur (Bof...) mais son parti pris. On peut décrire ses malheurs, sa tristesse, ses connexions avec quelques grands personnages, mais s'y enfermer est vraiment discutable.
Cela fait un beau titre mais en le lisant j'ai ressenti une certaine complaisance autocentrée qui ne me convainc pas. Je sais que "Namur" n'est pas un cadre enchanteur, mais si on allait voir plus loin ? Quand on se réfère par exemple à "si judicieusement peint par Bruegel l’Ancien", pourquoi ne pas remarquer que ce grand peintre a su oser peindre (prudemment) autre chose que des Vierges à l'enfant ou des Jésus sur le croix, autrement dit représenter le monde s'extirpant de la représentation moyen âgeuse écrasée par la religion. Je ressens un trop plein de pessimisme dépressif, abattu qui ne cherche guère d'issue avec ce "Mais tout cela appartient au passé à ma déroute". Bien sûr l'auteur "a toujours raison". Ici pourtant la volonté de balayer de multiples pistes pour en faire une démonstration ne me convainc pas. Mais qui oserait contester un auteur s'écriant "J'ai TRISTE ! " |
Malitorne
12/3/2022
|
Modéré : Mise en cause du comité éditorial ; et puis assimilation du narrateur à l'auteur.
|
Lariviere
12/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut Léopold,
Un texte où la dépression est exprimée sans concession... la forme colle bien au propos et le tout est bourré de références littéraires bien choisis... Les images font mouche. Le format long ne lasse pas, le rythme lancinant comme une douleur de dent est là... pour moi ce texte est riche en impressions et émotions... Merci pour la lecture et bonne continuation |
Atom
12/3/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Un poème qui me rappelle un peu la poésie américaine et plus particulièrement celle d'auteurs comme Bukowski ou Raymond Carver. De la prose versifiée où le mal être ici est plutôt bien retranscrit.
Quelques digressions qui me semblent inutiles toutefois; je pense au passage qui évoque les migrants. Je trouve assez étrange que le narrateur dont le récit est quand même largement autocentré, se sente concerné par leur sort. Je ne comprends par ailleurs pas cette ponctuation hasardeuse avec une ou deux virgules de ci de là et quelques points finals. Bon ceci dit c'est juste pour chipoter. |