|
|
Robot
4/10/2013
a aimé ce texte
Pas
|
Franchement, je n'ai pas trouvé beaucoup de poésie dans ce texte qui m'apparaît comme un coup de gueule râleur.
"Début 2013... Encore une triste semaine En perspective" Pour ne prendre que ces trois vers: où est la poésie dans cette trivialité qui semble sortie d'un journal d'adolescent. On peut partager certaines des idées disséminées. Mais en dehors du tous les mêmes, on recherche vainement quelques images où des allégories qui donneraient au texte la hauteur de vue qui lui manque. Où sont les élévations qui ajouteraient à ce constat les éléments qui pourraient changer par la poésie l'état des choses ? J'en suis désolé car j'essaie toujours de modérer mes observations mais pour la première fois, je mets une appréciation faible car je ne vois ici qu'une analyse politique, un tract, pas un poème. Et les grands auteurs cités n'y changent rien à mes yeux, bien au contraire. |
Anonyme
20/10/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Pour moi ce texte se rapproche plus de la chronique d'un magazine que d'une poésie. Une suite d'évènements ou situations analysés de façon plus ou moins partisane.
La dernière strophe sauve un peu mon manque total d'intérêt pour ce texte. |
leni
20/10/2013
|
Salut Léopold
C'est un regard réaliste sur le moment présent Sans concession Je partage ce point de vue Mais je m'abstiens de noter Salut à toi Leni |
Lunar-K
20/10/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour LéopoldPartisan,
Une excellente dernière strophe pour conclure un poème en dents de scie... L'intention est pourtant très bonne je trouve : une poésie militante et coup de poing. Et si c'est globalement réussi pour l'aspect militant, malgré quelques éparpillements de temps à autre, le côté coup de poing, lui, me paraît souvent manquer de force. Je crois que c'est principalement dû au manque de simplicité. Pas faute d'essayer cela dit. On sent bien que vous voulez mettre au point une poétique épurée, à l'os, sans fioritures ni rien qui pourrait nous détourner de l'objectif premier du poème : dénoncer, critiquer, gueuler un bon coup. Et c'est très bien, certes, mais alors pourquoi toutes ces rimes, ultra-répétitives et franchement pas du tout réussies à mon avis, qui ne font qu'enlever à tout ce qui fait la force de votre écriture ? Je trouve ça dommage, vraiment, d'ajouter cet artifice qui n'apporte absolument rien (bien au contraire) quand votre texte a tout sinon pour exprimer spontanément le dégoût que vous inspire cette situation, cette résurgence des valeurs et des extrémismes religieux au sein des débats sociaux... Vous tenez sans doute là quelque chose. Mon conseil serait d'aller encore plus loin dans cette voie, et poursuivre l'épuration. Bonne continuation ! |
senglar
27/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour LéopoldPartisan,
Eh bien c'est dit, c'est bien dit, c'est clairement dit en autant de tableaux simples, non sibyllins, percutants. Le coup de poing est là ; je ressens ce coup de poing, cette énergie contenue, frémissante. Il y a une construction (mais je ne ferai pas l'étude de style. lol), un style au corset et au forceps. J'aime bien cette écorce, cette armure de bois, vivante, l'idée de se faire arbre - barde bardé - pour traverser les siècles en ultime témoin. Reste à à y graver un coeur répété de branche en branche comme une fractale - essence - le paganisme primitif devrait avoir raison des guerres de religion. "Mon dieu" reste un trauma et les solstices ne valent pas mieux. Reste à badigeonner l'écorce de lessive, échappera-t-elle à Saint Marc ? CHAULONS ! Senglar-Brabant |
wancyrs
20/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Analyse poétique ou analyse partisane, qu'importe ! c'est un cri qui retentit de ce texte, le cri d'un être oppressé, et juste cela me touche.
J'aime le direct du propos. Pas de lâcheté, pas de coup bas. Dès le départ on sait qu'on va en prendre plein la gueule. Et plein la gueule on en prend. J'aime le ton parfois ironique du propos, façon subtile de dénoncer l'hypocrisie de certains : Mon dieu qu’ils sont beaux mes héros Un jour coco, un soir facho La nuit agitateur pour des radios Et le matin dès l’aube collabo La dernière strophe est tout simplement géniale. J'ai trouvé la rime inutile dans cette méditation poétique. est-ce la catégorie du poème qui l'a imposé ? Voilà pourquoi je pense que la prose aurait été plus adéquate. Je me demande aussi si dans cette phrase, le passé simple de "expulser" est justifié : Ces tréfonds d’humanité qui nous expulsèrent Des purgatoires de l’obscurité Sinon, ce cri m'a touché Wan |
Gemini
21/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Le symbolisme aurait placé la genèse avec Sodome et Gomorrhe, mais dans cette poésie que je trouve très contemporaine, l'auteur ne fait que l'évoquer. Par touches. Je pense que c'est bien fait, car moins que la religion, c'est la conscience collective, avec l'idée qu'elle s'en fait, qui fait preuve ici de conservatisme en laissant trainer l'ancre.
Il y a cependant du Voltaire dans ce brulot, qui oppose l’Etat (champ lexical : députés, Assemblée, laïcité, Marianne, pouvoir) à l’Eglise (champ lexical : antédiluviens, autodafés, divinités, purgatoire, démiurges, péchés) sur un sujet qui traite surtout de la tolérance. Normalement, l’enfant livré en holocauste, Dieu l’a fait pour nous. Bon texte, avec de sains excès. |
TheKid
21/10/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
A part la dernière strophe (poétique et ma foi magnifique) je n'ai lu qu'un point de vue de journaliste.
|
Miguel
26/10/2013
a aimé ce texte
Pas
|
Il y a là plus de raisonnement que de poésie. Où sont les métaphores, les images, la mélodie des mots ? On dirait un tract mélanchonnien. En outre, pourquoi s'exciter avec des propos d'arrière-garde comme "Marianne sii tu te fais avorter on va te guillotiner" alors que la loi date de près d'un d emi-siècle en France? Et pourquoi prêter ces propos criminels aux gens qui pensent différemment ?Toujours cet art de jeter le discrédit par le procès d'intention. Si vous voulez lire de la grande poésie de la révolte, allez plutôt faire un tour chez Hugo, Lamartine, Rimbaud, Aragon.
|
bonjour
26/10/2013
a aimé ce texte
Bien
|
Je l'ai interprété comme tu le suggère au second degré mais je suis vite revenu au premier me laissant prendre à sa rude diatribe!
|