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Poésie libre
LeopoldPartisan : Les enfants des rues
 Publié le 02/06/17  -  7 commentaires  -  636 caractères  -  279 lectures    Autres textes du même auteur

Simple constatation.


Les enfants des rues



Souvent les enfants des rues
Se transforment en oiseaux-mouches
Et s'envolent vers n'importe où

Le poète qui les regarde
Aimerait se saisir d’une plume
Ou d'un battement de l'une d'elles
Pour mettre un point ou une virgule
À cet envol dont l'accent grave
Échappe aux passants
Toujours plus pressés
Par ce temps pluvieux
Qui les détrempe de la tête aux pieds

On pourrait croire
Que je raconte des histoires
Mais avez-vous seulement
Remarqué ces enfants des rues
Qui mendient, qui supplient
Et finissent par disparaître
Je ne sais où ?


 
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   Proseuse   
15/5/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

Un très beau poème, qui pose, là, une question bien dérangeante et - essentielle- !
.. ils s' en vont, je ne sais où ? ....
Les enfants des rues sont malheureusement des enfants à qui ont a volé l' enfance ... des oiseaux-mouches à qui ont a coupé les ailes !
des enfants perdus: oui ! mais , pas pour tout le monde, souvent récupérés par quelques organisations du grand banditisme qui les exploitent de façon ignoble !
personnellement, ça me pose bien du souci, car une société qui ne sait plus défendre ses enfants est à mon avis, une société décadente qui se déshumanise ... même les animaux défendent leurs petits !!
Merci pour ce cri doucement lancé et cette question écrite noir sur blanc !

   papipoete   
21/5/2017
 a aimé ce texte 
Bien
contemporain
Avez-vous vu ces enfants des rues, postés ici et là, à tendre la main ? Ils étaient présents, et tout d'un coup, plus personne !
NB bien observé ce phénomène où des enfants se posent au coin des rues, puis sans que quiconque ne vienne leur prendre la main, ils disparaissent on ne sait où ?
La 2e strophe est comme une photo en couleur, un instantané !
papipoète

   Anonyme   
2/6/2017
 a aimé ce texte 
Bien
" Mais avez-vous seulement
Remarqué ces enfants des rues
Qui mendient, qui supplient
Et finissent par disparaître "

" Se transforment en oiseaux-mouches
Et s'envolent vers n'importe où " Ah, s'ils pouvaient vraiment être des oiseaux et s'envoler vers n'importe où...

Mais ils ne sont que des pions que l'on déplace, sans aucun état d'âme.
Quand je dis << on >> je veux parler des pourris qui les exploitent.

   leni   
2/6/2017
 a aimé ce texte 
Bien
salut Leopold
Un texte simple humain qui va droit au but


Souvent les enfants des rues
Se transforment en oiseaux-mouches
Et s'envolent vers n'importe où

ILS FINISSENT PAR DISPARAITRE
On peut imaginer le pire
EXPLOITES


MERCI pour ce regard humuniste


LENI

   Brume   
2/6/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour LeopoldPartisan

Il y a de belles trouvailles qui expriment bien les sentiments.
C'est limpide, sensible, et aucune lourdeur ne vient perturber ma lecture. Le thème est inquiétant mais la musicalité et les images y mettent de la lumière pour mieux visualiser le récit évitant ainsi de plomber le message.

   Robot   
2/6/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
C'est dit avec tellement de simplicité que l'ensemble est émouvant. Un texte qui parle au cœur avec beaucoup de sentiment.
"Souvent les enfants des rues
Se transforment en oiseaux-mouches" Quelle belle image qui me fait penser à certains vers de Prévert.
Plus qu'une simple constatation, un poème empli d'humanité.
Je prends tout, sans rien jeter.

   jfmoods   
4/6/2017
Tout texte argumentatif obéit à une stratégie particulière d'écriture, le but de la démarche étant toujours d'amener celui/celle qui vous lit à abonder dans votre sens, à épouser la cause que vous défendez.

L'auteur commence par attirer l'attention bienveillante du lecteur en inscrivant sa réflexion dans un cadre général ("les enfants des rues", "le poète", "aux passants"). Ce phénomène étrange de migration (champ lexical : "se transforment en oiseaux-mouches", "s'envolent", "plume", "battement... d'elles", "envol") des enfants des rues est inquiétant (complément de lieu : "vers n'importe où"). Le poète se doit donc d'alerter par l'écriture ("se saisir d'une plume", "mettre un point ou une virgule", "l'accent grave"), d'agir, à sa manière, devant l'indifférence de ses semblables (superlatif : "passants / toujours plus pressés") pour lesquels toute excuse est bonne pour ne pas voir ce qui dérange ("Par ce temps pluvieux / Qui les détrempe de la tête aux pieds").

L'auteur entre alors dans la seconde phase de son argumentation. En impliquant directement le lecteur dans sa réflexion ("On pourrait croire / Que je raconte des histoires"), il l'amène, par le biais d'une question fermée passablement gênante (adverbe : seulement / Remarqué", adjectif démonstratif : "ces enfants des rues", gradation : "Qui mendient, qui supplient / Et finissent par disparaître", complément de lieu : "Je ne sais où"), à reconnaître sa propre indifférence.

Merci pour ce partage !


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