|
|
brabant
26/7/2012
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour LéopoldPartisan,
... aimé ! Beaucoup aimé ! Il y a des textes que l'on reçoit comme des coups de coeur, des coups au coeur ; qui frappent exactement au bon endroit. Cela a-t-il à voir avec les correspondances de Baudelaire, cela renvoie-t-il à une/des vie/s antérieure/s, à des contes d'enfance, des récits de guerre (cette "ligne bleue des Vosges" de l'exergue, c'est mon poilu de Grand-Père en plein) ; et même si parfois le sens joue les coquettes (lol) tout en s'élaborant progressivement, les images parlent et parlent tels ce "Purin d'ortie" et le "pavot des coquelicots"... Frémisse l'humus, s'agenouille l'ermite, le "chasseur occit/ L'enfant loup aux yeux gris", "la pluie/ Lave le sang du proscrit". L'avenir est incertain et l'orpailleur ermite "Contemple une pépite". Valeur et pluie ! Humus mortifère et source de vie ! Mort et renaissance ! Et le doute, toujours le doute ! Ainsi va... |
Anonyme
25/7/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
|
j'avoue n'avoir aucun intérêt à la lecture de ce genre de texte, je me demande même comment cela peut s'appeler de la poésie qui, pour moi, doit avant tout rester une espèce de livre d'images et, je n'en vois aucune ici sans compter que le rythme est aussi une valeur importante et qu'il n'est d'aucune façon présente.
désolé je n'adhère pas |
Anonyme
25/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un texte assez étrange parce qu'écrit de façon très simple, mais paradoxalement très poétique justement.
L'absence d'utilisation d'une multitude d'images est très appréciable avec justement des rythmes simples, sur une succession d'instants. Le passage en italique même si je vois son utilité pour passer d'un lieu à l'autre, d'un état à l'autre, me semble plus faible, moins riche. J'aime tout particulièrement la strophe de l'ermite. Par contre, mais je me trompe peut-être, c'est pas "oublié" avec un -é ? c'est l'avenir qui est oublié non ? |
Anonyme
25/7/2012
|
J'avoue que c'est le "climat tropical froid" qui m'a encouragé à lire ce texte. Car il faut quand même des notions géographiques douteuses doublées d'un sens de la météo diablement sous-développé pour créer ce genre d'oxymore (ou une forte capacité d’humour bien entendu).
Malgré une lecture attentive et l'emprunt de toute la perspicacité et la pénétration dont je pouvais faire preuve, je n'ai pas trouvé la clé du texte. Il est bien chagrinant de ne pouvoir percer la référence que cachent les Vosges. J'ai bien deviné une sorte de balance avec le "Loin" et le "Près" posés en équilibre sur une "Interférence", mais je n'ai pas su départager lequel l'emportait, ni s'il le devait, ni en quoi ils se trouvaient être mis en balance. Me rabattant sur les détails, j'ai buté sur le peu poétique "qui y a " (strophe 3), puis "oublier" (6e strophe), qui me semblait devoir être un participe passé, et j'ai tiqué sur "L'on" (dernière strophe) dont l'article me semble inutile. En définitive, il semble bien que l'architecture soit la clé (on trouve des effets de pantoum (répétitions) et de haïku (nature)), mais je me demande si elle n'est pas oulipienne. Bien que ni les strophes ni les rimes ne soient astreintes à une règle quelconque. Par contre, s'il ne s'agit que d'un ressenti, je suis complètement passé au travers. |
placebo
25/7/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Du mal à mettre un commentaire sur ce texte.
J'ai moyennement aimé les rimes reprenant les mêmes sons, j'ai du mal à saisir les mots, ils glissent d'un vers à l'autre. "qui y a" : je trouve aussi les mots durs à prononcer. L'interférence enchaine sur un rythme et une atmosphère différents, c'est propret, un peu trop calme peut-être, trop sage. La fin (foison, mousson…) me semble trop relever du jeu de mot. Les deux dernières strophes me plaisent bien. Je regrette de n'avoir pas été emporté, le texte commence lentement et j'aurais pu le suivre et suivre ses évolutions, tant pis, il me reste la pluie, tombant encore et toujours sur nos têtes pensives. Bonne continuation, placebo |
wancyrs
26/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
il y a comme un vent ésotérique qui plane sur ce texte, et savoir à quoi se réfère cette pluie omniprésente serait la clé de l'énigme... à chacune de mes lectures, il y a comme une face du message qui se présente, mais qui se retourne lorsque j'essaye d'en saisir le sens ; c'est comme un peu frustrant. Je sens quand même cette envie de montrer que tout ce que l'homme entreprend est vanité, et que la nature seule décide... même l'ermite, qui pourtant s'isole pour méditer sur le monde, ne comprend rien aux évènements.
|
costic
28/7/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J’ai vraiment beaucoup aimé la structure du poème un peu moins certains mots que j’aurais sans doute préféré plus "simples" px : frémit , virulence, occit.
Je trouve un peu lourd le : Qui y a grandi et j’aime moins le jeu de mots : Dont la foison n’est pas moisson Ni le poison, la mousson" Dont le sens m’échappe un peu par rapport à l’ensemble. |
Charivari
20/8/2012
a aimé ce texte
Bien
|
IL y a une idée et une expression très originales, une structure et une progression vraiment intéressante. J'ai aussi aimé ces images brutes, fortes, la structure du texte basée sur la répétition, ça donne un côté à la fois impactant et lancinant.
Par contre j'ai moins aimé les jeux de sonorités sur la moisson-poison-mousson, j'ai trouvé ça un peu facile ; pas trop emballé non plusu par la transition sur les chemins de halage, et surtout, j'aurais préféré y trouver un peu plus de sens, de message. Mais il n'empêche que j'ai plutôt aimé |
Fanch
30/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Une construction originale qui, d'un premier abord laisserait croire que l'organisation du texte s'est faite "au hasard" et que l'on voit très vite empreinte d'un rythme très rigoureux et qui s'accommode parfaitement avec la sonorité des mots et les images choisies tout en racontant également des histoires humaines...
bien que cela ne soit pas mon style de prédilection, je suis impressionné par la maîtrise... |
Flupke
9/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Un jolie poème, bien structuré et contrasté.
Bien aimé en particulier certaines lignes en particulier : la virulence de la pluie, Le long des voies ferrées Et des chemins de halage (très visuel) et Dont la foison n’est pas moisson. |