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Anje
12/1/2019
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Contemporain.
Le titre et l'incipit ont manqué me faire fuir. Mais j'ai lu. Et je n'ai pas réussi à me fondre dans votre décor. "Des mots qui s'entrechoquent pour former des phrases aussi inconnues qu'incongrues" ont fini par avoir raison de mon insistance à comprendre. Comme par exemple à chercher pourquoi prémisses et non pas prémices. J'essaierai une autre fois. |
Vincente
13/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Amateur de texte de courts, oui sûrement, mais dans mon cas ça dépend. Alors j'ai tout de même tenté de me lancer.
J'ai dû attendre la quatrième strophe (il était temps...) pour ne plus me poser la question de continuer, ou pas, la substituant à l'envie de lire sans me poser de question. Et puis à la cinquième, je fus acquis à ce style un peu saccadé de vers cours signifiants. Ensuite jusqu'à la fin, ce fut de plus en plus plaisant. Du coup, je suis retourné au début et j'ai compris que les "empreint de mollusques / et de coquillages" + "brouillée d’incertitudes" + la troisième strophe assez banale, donnaient de la longueur supplémentaire à ce poème assez long. Peut-être avez-vous délibérément choisi une progression du plaisir de la lecture pour nous mener à ce "la métaphore /des prémisses de l’aurore" inspiré et inspirant. Mais enfin ce que je sais pour ma part, c'est que sans les 3 premières strophes en guise de préliminaires, j'aurais bien préféré noter un beaucoup+ plutôt qu'un modeste bien+. |
chVlu
24/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je n'ai pas ressenti la longueur annoncée, alors peut-être que je me suis trop laissé surfé sur la vague des maux.
La première strophe ne m'a pas parlé je l'ai traversé comme l'estran en partant me jeter dans les vagues océaniques. La pluie, le regard et les bivalves et gastéropodes sont restés des mots sans maux. Ensuite j'ai glissé dans tes mots, retrouvant des maux qui sont miens, des maux qui parlent de la venus au papier des mots Puis est arrivée la sage femme est j'ai perdu les sensations. Les passiflores et hellébores m'ont remis en vibration mais malheureusement je n'ai pas trouvé dans la dernière strophe le point d'orgue des émotions. j'ai vraiment savouré : "Points de suspension d’une écriture à l’agonie silencieuse et hautaine caverneuse et puis sereine Un cri... Un déni... Blancheur éthérée de la page abandonnée aux rigueurs du manque d’inspiration Je m’en asphyxie jusqu’à l’apoplexie" Surement mon goût pour les sens, contre sens, double sens entrelacés. |
Robot
24/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un trés beau texte libre, complexe mais très travaillé Je l'ai lu et dit plusieurs fois pour en extraire toute la poésie.
Un texte qui se révèle encore plus à l'oral. Pour moi, ce texte nous parle de la difficulté de mettre en mots l'intériorité des sentiments. Comme un difficile et progressif accouchement littéraire. |
papipoete
24/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Leopold
Certes, la longueur du texte peut faire fuir à toutes jambes le lecteur pressé ! Mais la curiosité peut ne pas être vilain défaut, et prenant ma respiration, je suis parvenu jusqu'à la fin de ce monologue, dans lequel le héros demande à celle qu'il aime ( via son miroir ), si elle se rend compte de sa détresse, de ce mal de mère qui lui revient avec les mots d'une sage-femme... NB fort, cruel à " lécher " les larmes, buée sur le miroir oh mon beau miroir ! Leopold est du pays de Brel ; ça se voit, ça s'entend ! |
STEPHANIE90
24/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Surprise tout d'abord.
Incompréhension, il me fallut relire la poésie pour en comprendre vraiment le sens puis méticuleusement l'analyser. Néanmoins, dés les premiers mots, je me suis laissée entraîner par une lecture langoureuse. L'obscure accouchement des maux sur la toile fut une belle découverte. Et quels beaux "marasmes", pour n'en citer que deux que j'ai particulièrement aimé : - "Liqueur vermeille le sang qui coulait dans mes veines se répand maintenant sans haine" - "Où es-tu maintenant Perdue dans le labyrinthe de mes phrases de mes périphrases et de toutes ces circonvolutions tourbillons de nos oublis" Juste une petite incompréhension de cette conclusion heureuse !?! Qui m'a laissé sur ma fin... StéphaNIe |
Provencao
24/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Boue collante
humus hirsute Ruissellement torrent" J'aime ces vers, qui entre nous, ne gênent en rien dans la longueur de votre poésie. Poésie courageuse, poésie audacieuse et poésie en recherche de résilience avec soi mème. Ce regard brouillé que vous décrivez fort bien, est criant de vérité du vécu qui vient au travers de la mémoire de cette vision altérée qui furent et dont vous êtes le gardien. Comme si cette histoire douloureuse qui est la votre et sur laquelle vous portez une solitude... seul alors à porter que d’écrire, jusqu’au bout de vos forces, la vérité dont vous êtes le témoin. Très puissant écrit qui ne laisse pas indifférent. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Eki
26/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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Ici, le mot frappe, cogne, chahute...ce qui donne du rythme au texte.
J'avoue qu'en découvrant la longueur du texte, le titre...J'ai pensé que ce serait l'amer à boire...mais suis restée à bord du rafiot qui tanguait. Je n'ai pas vraiment accroché sur les trois premières strophes. Ensuite, il y a un jeu d'écriture que j'aime assez, une émergence de mots ricochets... J'apprécie tout particulièrement ces deux passages que je trouve plus harmonieux : De nouveau la pluie qui maintenant me détrempe les yeux (pouvait-on écrire détrempe mes yeux ?) et puis ce silence jadis si rare qui m’effraie de par sa consistance (le de me semble en trop) sa lourdeur ses murmures étoilés dans les fleurs des prés où se meurt l’été Passiflore Hellébore déjà vos parfums s’évaporent et entre vos minuscules mains tendues vers les miennes la métaphore des prémices de l’aurore Dès lors je peux me fondre dans ce décor... Eki derrière le paravent |
Diogene
26/1/2019
a aimé ce texte
Pas ↓
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Bonjour à vous,
Je n'arrive pas à m'empêcher d'entendre "et vice versa" à chaque fin de strophe. Pardonnez la comparaison, ce n'est pas une moquerie, mais il est vrai que c'est un peu cela que je trouve dans ce poème. J'ai l'impression de lire une succession de phrases qui n'ont pas vraiment de sens. Je pense comprendre que votre travail s'est fait sur le rythme et les sonorités, peut-être aussi sur une certaine forme d'écriture automatique ? Tout cela doit évoquer des choses pour vous, mais ça me semble très hermétique pour les lecteurs. Je n'arrive pas à passer outre ce sentiment de phrases sans queue ni tête mais serais toutefois ravi de lire une explication sur le forum. Au plaisir de vous lire une prochaine fois. |
Stephane
27/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour LeopoldPartisan,
J'ai profondément aimé ce poème pour l'écriture très épurée, la fluidité des vers, les images véhiculées, "mots à maux", pour reprendre vos propres termes. C'est un bon travail poétique, bravo ! Stéphane |