|
|
Robot
1/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Un texte que l'on vit du début à la fin. Un réalisme qui ne vous lâche pas. Même si la présentation n'est pas ordinaire pour un récit je trouve que cette forme ajoute à la puissance de l'écriture. Cette brièveté des vers force l'immersion du lecteur.
Le narrateur n'a peut être pas eu la chance du bachelier de Brassens dont le père venu chercher son voleur lui tend sa blague à tabac en lui disant "bonjour petit" |
papipoete
8/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
bonjour Leopold
voici bien longtemps que je ne vous ai pas commenté ; vos textes m'étant trop complexes à suivre, pour ma boîte à méninges ! ce jour, je vois un taulard à la peau noire, non point ébène comme ceux du Congo " où il pleuvait des mains... ", mais un condamné goûtant à la prison où l'envie de recommencer devrait vite s'envoler, après ce régime " très particulier " ! heureusement pour lui, sa famille a " le bras long ", et bientôt les portes du pénitencier devant lui vont... s'ouvrir ! NB ce novembre 1977 fait froid dans le dos ( pas très longtemps pour le reclus ) et l'on découvre pour qui ne connait pas, entre autre Patrick Dills qui vécut ce cauchemar durant 15 ans, à tort ! le régime carcéral . la 8e strophe est mon passage préféré dans ce dédale de grande misère ! |
Corto
8/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément
|
Tout d'abord bravo pour le style: pas un mot de trop dans ce monde où l'on ne parle pas, où on ne se livre pas, sinon pour se vanter devant le petit jeune "qu’il avait tué au moins vingt guerriers ennemis". Ici on est des caïds, accomplis ou en devenir, on n'a rien d'autre à dire.
Et puis "surtout ne pas pleurer devant eux devant soi" on n'est pas des gonzesses encore moins des gamins. Cette ambiance est fort bien rendue et le narrateur lui-même veut s'affirmer: "Au-delà du bien et du mal passer ma route et choisir l’exil tout plutôt que la haine et l’opprobre". Oui mais ! "Mère et grand-mère en pleurs"... et finalement "erreur de jeunesse aucun danger pour la société". Fin de la redoutable tension. La chute rimbaldienne est superbement amenée et donne une référence audacieuse à cette aventure: "si tout le monde / a oublié / cette saison en enfer / ces illuminations / moi pas." Du grand art. re-Bravo. |
Anonyme
8/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
Une forme toute personnelle et déroutante, comme cette nuit du premier vers, qui casse avec les habitudes de vie... Le ton est donné. Pas drôle, la vie carcérale, même si celle-ci est de courte durée. Une coupure, que dis-je une fracture, un ancien monde fracassé par un neuf, avant le retour du premier, inespéré, venant clore l'expérience de la prison, que l'éducation a fait tant redouter. Mention spéciale pour cette strophe : "Jamais tu ne seras de ce bois d’ébène ou d’acajou de cette race des seigneurs de guerre et des vengeurs au grand cœur dont le code d’honneur rime souvent avec l’horreur et jamais avec le bonheur" Non, pas de bois noble pour ceux ci, ni le plus simple... malgré leur volonté de faire justice. Contre toute l'injustice dont leur vie est émaillée ? Un poème rempli d'évocations authentiques sur le ressenti du tout 'neuf' détenu. |
Lariviere
9/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Léopold,
J'ai beaucoup aimé ce texte versifié, où les découpes collent vraiment à l'ambiance, au ton du propos, c'est froid, c'est impactant tant par les mots choisis que par ce rythme brut de décoffrage... c'est un style d'écriture minimaliste dans ses effets qui donnent beaucoup de poids au mots choisis et je trouve que tu manies cela avec une grande aisance désormais... Je ne citerais pas de passage, je trouve le tout de force égale, du début à la fin rimbaldienne, et quelle force ! Merci pour cette lecture et toujours bonne continuation ! |
BlaseSaintLuc
10/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
remise en contexte du moi de novembre 1977 (perso j'avais 11ans)
Ce mois de Novembre 1977, d'une durée de 30 jours, commence par un mardi et fini par un mercredi. Il compte 2 jours fériés : le 01 Novembre 1977 : jour de la Toussaint, le 11 Novembre 1977 : jour de l'Armistice 1918. Les 9 et 10 novembre 1977 : le temps redevient très doux pour la saison avec généralement une vingtaine de degrés. 21 novembre 1977 : neiges précoces sur le Nord de la France - au passage d’une dépression, de fortes chutes de neige se déclenchent sur la Picardie et l’Ile de France. Du 27 au 30 novembre 1977 : vague de froid - il gèle sur tout le pays et il neige dans le Midi, les régions du Nord et à Toulouse. 13 novembre : rupture des relations diplomatiques de la Somalie avec Cuba et l’Union soviétique. 23 novembre : échec d’une attaque somalienne sur Harar. 30 novembre : huitième victoire consécutive du parti national aux élections générales sud-africaines. John Vorster reste premier ministre. https://youtu.be/FH9X0Xbs_vk LE TEXTE: réalisme pure , style épuré et tranchant , la glas sonne et puis l'on repars . le séjour au mille brique ne durera pas , reste des traces de moteur. moteur pour des rimes aux confins du ciel au travers des barreaux. |