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Poésie contemporaine
LeopoldPartisan : Regret d’un reflet
 Publié le 02/08/21  -  6 commentaires  -  657 caractères  -  131 lectures    Autres textes du même auteur

Fulgurance d'un instant.


Regret d’un reflet



Regrets, reflets
l’âme nue
au soleil d’un printemps
en fréquence modulée
j’attends
le sommeil

Regrets, reflets
les mains jointes
je prie la déesse
terre
Au loin se retire
la mer

Regrets, reflets
un voile plonge
ton regard
dans l’absence
tandis qu’à mes lèvres
je porte l’absinthe

Regrets, reflets
des années passées
à t’aimer douce colombe
pourquoi t’avoir quittée
méchante effraie
nul ne le saura
jamais

Gnome replet
de qui es-tu le reflet
Nymphe au visage défait
de qui es-tu le regret


 
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   Anonyme   
22/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Je pense que, surtout dans les premières strophes (jusqu'à l'absinthe), il serait sans doute plus avantageux d'adopter des vers plus longs où pourrait se dérouler le rêve, quitte à terminer chacune sur une note abrupte, un "coïtus interruptus" de la pensée. A vous de voir bien sûr.

Quoi qu'il en soit, si je m'efforce de faire abstraction de ces trébuchements à chaque saut de ligne, j'apprécie ce déroulement triste, insomniaque, du gnome bouffi de regrets. Sujet pas franchement neuf mais bien décliné à mon avis ; à partir des années passées, pour moi, votre poème dit ce qu'il a à dire avec assurance et une touche d'effroi pas déplaisante pour la lectrice.

   Provencao   
25/7/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
" Regrets, reflets
des années passées
à t’aimer douce colombe
pourquoi t’avoir quittée
méchante effraie
nul ne le saura
jamais "


J'ai bien aimé ces regrets, ces reflets avec cet instant fulgurant qui m'apparaît presque comme une aspiration plus éthérée.
Cet instant excède le besoin et incline la tension devenue plus ou moins éveillée vers ce regret du reflet...que l'âme nue s'impose....

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Robot   
26/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'anaphore pèse un peu trop. Une fois sur deux aurait été plus judicieux. Je l'ai supprimée au § 1 et § 3 sans gêne pour ma lecture.
Pour le reste j'aime beaucoup les réflexions qui ont une apparence de haïku et l'envoi final résume bien l'ensemble.

   Anonyme   
2/8/2021
Je comprends qu'il ait été préférable, plus léger, de ne pas achever ce poème d'un point d'interrogation, et qu'il est doux ici de dépouiller pleinement les mots de ponctuation.

J'aime très peu ce "douce colombe", symbole de paix trop usité à mon goût, mais, que voulez-vous, je ne dois pas tant aimer les pigeons que je ne le crois.

Il y a quelque chose qui ne prend pas chez moi, qui m'a longtemps longtemps tenu à l'écart des vers libres, peut-être parce qu'il y a une sérénité dans cette fragile angoisse, et qu'il me faudrait lire ces vers des heures durant, devant quelque lac ou rivière tranquille, dans un état méditatif d'osmose auquel je parviens difficilement avec douceur. Il y a bien quelque chose de touchant, de tragique dans le propos et ses questionnements. Mais, que ma prédilection va au grabuge ! Cette tranquillité dans le regret me révolte ! Allez ! Changeons quelque chose, essayons, ou, au moins, faisons semblant ? Hm.

   Corto   
2/8/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le style de ce poème est fort original.
Pas de longs discours mais une succession souvent évocatrice d'expressions cinglantes et concises.
On rencontre ainsi la tension qui habite le narrateur, les flash de souvenirs d'ailleurs formulés par cette répétition bienvenue de "Regrets, reflets".

Une belle formulation aussi avec ce:
"Je prie la déesse
terre
Au loin se retire
la mer".

Le dernier quatrain sonne comme le retour à une réalité qui hante le narrateur, celle qui sans doute lui fait attendre "le sommeil".

Merci pour ce partage.

   papipoete   
2/8/2021
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Leopold
Je t'ai quittée, toi ma douce colombe et console mes lèvres sans baisers, par la Fée Verte que j'embrasse à défaut de...
Mais je ne sais plus si c'est bien moi, ou mon double ( un gnome replet ) qui te renvoyai loin de mon âme nue désormais ?
NB une fois n'est pas coutume, je vois un texte de notre cher belge, tristounet plus qu'en révolte contre le monde entier !
Ben oui, comme tout le monde j'ose dire, ça n'allait plus " entre nous ", alors je lui dit " à présent tu peux t'en aller ! " et ce soir j'ai le spleen...une absinthe pour compagnie et ça ira !
Il y a comme de la douceur dans tes mains, quand entre autre tu " pries la déesse terre "
La subtilité de certaines lignes, ne me sauta pas aux yeux, mais j'aime bien l'ensemble !


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