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Chansons et Slams
LeopoldPartisan : Supplique
 Publié le 03/06/09  -  6 commentaires  -  1663 caractères  -  84 lectures    Autres textes du même auteur

Écrit en 1989, ce texte me semble hélas toujours d'actualité.


Supplique



Ces tressaillements, ces pleurs
Ces soubresauts, ces heurts
Ces empoignades
Ces orages, ces tornades

Ces tremblements, ces pierres
Ces secousses, ces guerres
Ces estocades
Ces orages, ces tornades
Ces raz-de-marée enfin
C’est la terre qui a faim !

Et plus notre temps affolé, passe
Plus notre vie anémiée, s’efface
Belle peau de chagrin
Pour ceux de demain

De Palerme à Bogota
Toujours on écartèle
Pour que dans les haciendas
La vie leur soit belle
C’est une question de quotas
C’est une question de coca

D’Adélaïde aux frontières du Benin
Sans cesse les déserts gagnent du terrain

Tandis
Que de Calcutta aux rives du Tanganyika
De Lima aux contreforts de l’Himalaya
Monte vers ces dieux d’aspect humain
Que jamais la nature n’a craint…

Gloria
In Exelsis deo(1)ces tremblements, ces pleurs

Gloria
Tu duca,
tu signore et tu maestro (2)ces secousses, ces heurts

Gloria
In Exelsis Deocela ne sert à rien
Tu duca,
tu signore et tu maestroils n’entendent rien
Gloria
Vox clamentis in deserto (3)
Gloria
Ubi solitudinem faciunt pacem appelant (4)






(1) Gloire à dieu au plus haut des cieux
(2) Tu es mon guide, mon seigneur et mon maître
(3) La voix de celui qui crie dans le désert
(4) Où ils font un désert, ils disent qu’ils ont donné la paix.


 
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   Marquisard   
3/6/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bon, difficile de se faire une idée claire le café encore sur le feu, j'ai aimé, d'actualité forcement, mais le rythme, m'a plu, la fin, m'a plue, enfin le début de la fin parce que l'exces de fin de la fin a finit par me perdre.

   Anonyme   
3/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Pas mal du tout, il y a un effort de vocabulaire appréciable, le rythme se tient, ça prend bien.

Je n'ai pas aimé : -Et plus notre temps affolé, passe
Plus notre vie anémiée, s’efface

-Pour que dans les haciendas
La vie leur soit belle

Moins bien formulé que le reste.

Bon, dans l'ensemble, ça fait un peu Manhattan-Kaboul version estomac, et j'suis pas trop du genre à pleurer des larmes de crocodile sur la misère des autres (entendons nous, j'ai conscience des diverses horreurs du monde et ça me navre, mais chantonner gaiement en hommage aux pauvres crevant de faim/de la guerre, etc, n'a jamais amélioré quoi que ce soit), enfin.

Joli, tout de même, j'ai du mal avec tout ce qui ressemble, de près ou de loin à de la littérature engagée, mais je dois admettre qu'ici, c'est pas mal.

Au plaisir ...

   Anonyme   
3/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
A l'inverse de Lohengrin, j'aime beaucoup tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la "poésie engagée" (ce qui ne veut pas dire grand chose, "engagez-vous, rengagez-vous-qui disaient..."

Sur la forme je demeure un peu plus réservé. Je n'ai pas trop accroché aux répétitions des "Ces" du début. L'expression en générale mériterait à mon humble avis d'être un poil plus imagée.
Je n'aime guère la strophe qui commence par "De Palerme à Bogota..." Et pas vraiment non plus les références "bibliques"... Mais bon.

Un texte qui se lit toutefois et qui a le mérite de "dire quelque chose"...

   cris   
3/6/2009
Dire et redire les situations difficiles c'est aussi pour ça que la parole peut-être prise. Les clichés " terre qui a faim, belle peau de chagrin" méritent mieux. J'ai décroché même en 2eme lecture après " c'est une question de quotas". J'aime le ryhme et la cadence de la répétition toute banale de "ces".

   nico84   
4/6/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Aie. J'ai bien aimé le ton engagé un peu comme notrac. Et j'apprécie cet volonté de dire, d'exprimer et de dénoncer.

Mais la fin m'a complétement déroutéun. Je dois faire un rejet de mon enfance dans l'église. Je n'arrive pas à lire tout ça même si je reconnais qu'il y a un bon message derrière.

Mais ça me gène vraiment, au plus profond de moi, ce sont des mots que je n'aime ni lire ni entendre. (Petite parenthése pour qu'il n'y ait pas de malentendu, je respecte toutes les religions, seulement je n'en intégre aucune pour des raisons fortement ancrées en moi).

Et ça transforme ton poème. J'aurais préféré que tu restes sur un ton engagé sans aller dans ce côté religieux.

   David   
13/6/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour LeopoldPartisan,

Les mots sont asssez musicaux, pour le sens il y a comme une impression de partie manquante, ça parle de misère et d'écologie, si le titre et la fin l'indique un peu, ça ne ressemble pas vraiment à une prière, c'est bien le chant qui prédomine.


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