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Poésie néo-classique
LEVENARD : Le lard des cochons
 Publié le 29/05/10  -  12 commentaires  -  781 caractères  -  382 lectures    Autres textes du même auteur

Chaud sur des patates...


Le lard des cochons



Dieu voulait-il que nous marchâmes sur la lune ?
En tout cas il voulait que les cochons fussent gras,
Qu'hors le temps du carême, le peuple s'en bâfrât,
Fricassé au saindoux et arrosé de prune !

Ah les sacrés frichtis pour les gens sans fortune !
C'était tout de suite prêt, ça calait l'estomac.
A-t-il rejoint la lampe à huile, les lames de damas,
La fraise et la poulaine dont on n'en voit plus une ?

Est-il donc enfermé aux mines sous les schistes,
Abîmé dans des fûts au fond des Océans ?
Il n'est plus aux crochets des bouchers hygiénistes

Il n'est plus en tartine aux mains des paysans.
Le Monde a bien changé ! Témoin cette question :
Mais qu'est donc devenu tout le lard des cochons ?


 
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   belaid63   
23/4/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
enfumé le lard!
sympa ce questionnement final.
c'est léger et simple à lire

   Anonyme   
6/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Heureusement qu'il y a cette chute! Sinon le poéme en lui même n'est vraiment pas passionnant. C'est un peu trop "lourd", mal tourné pour que j'accroche vraiment, mais cette chute relève bien des choses.

Cependant j'éviterai: "Est-il donc enfermé aux mines sous les schistes,
Abîmé dans des fûts au fond des Océans ?
Il n'est plus aux crochets des bouchers hygiénistes"

toute cette strophe bien trop pesante, mal tournée.

   thea   
11/5/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Je trouve dommage de se service de la belle musique des alexandrins pour un thème peut être ludique mais je m'excuse qui ne me fait pas rêver
non désolée je n'adhère peut être une autre fois

   marogne   
13/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
... on le retrouve pourtant de plus en plus autour de la taille des hommes....


Bon, je sais, limite, mais c'est un poème (ou une boutade) dont le seul but est de faire sourire, et le but est atteint.

   Anonyme   
29/5/2010
Bonjour
J'apprécie vivement la verve rabelaisienne de ce panégyrique.
Mais le lard, ce robuste et sympathique produit, méritait d'être cuisiné à l'ancienne.
Vous avez choisi la facilité qu'offre au gâte-sauce la cuisine dite "néo-classique"
Votre façon d'accommoder les "e" muets, en les élidant à la parisienne indisposera maint gastronome, en particulier les méditerranéens.
Notons que vous n'appliquez pas ce traitement barbare au "e" de marchâmes dans le premier vers (dont par ailleurs la césure est mal placée; 5/7 )
Comme vous dites, "Le monde a bien changé"
Il suffisait pourtant de bien peu d'effort pour que votre sonnet fut un régal.

   ANIMAL   
29/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème rigolo qui a plus de fond que l'apparence qu'il en donne. J'aime bien le ton populaire qui l'apparente plus à une chanson.

Le premier tercet aurait peut-être mérité un rappel du thème car je me suis demandée un instant (un court) qui était ce "il".

Bon, la lampe à huile est revenue à la mode et les aciers damas sont toujours les plus appréciés des vrais amateurs. Donc pas de souci pour le lard de nos chers cochons. En attendant de réapparaître sur nos tables, il voyage sans doute dans les cosmétiques ou dans l'alimentation de nos animaux familiers...

La poésie peut en tous cas servir tous les thèmes, la preuve en est avec ce texte sympa.

   Anonyme   
29/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
« Mais qu'est donc devenu tout le lard des cochons ? » ; réponse à cette question existentielle (pour le cochon) : http://pagesperso-orange.fr/yves.huot-marchand/ABC/cahier/porc/trucporc.htm

Le lard maigre (qui s'appelle aussi lard de poitrine ou poitrine) peut être frais, demi-sel ou salé. Le lard maigre salé est surtout utilisé dans certaines cuisines régionales. Le lard maigre demi-sel, appelé aussi petit salé, convient très bien pour les plats mijotés du genre civet de lapin ou bœuf bourguignon, pour une omelettes, des pommes de terre au lard etc...

Le lard fumé (qui est aussi du lard maigre) s'emploie tel quel. Il parfume très agréablement le coq au vin, relève le rôti de veau, les épinards et la choucroute. On l'utilise parfois en quiches, par moitié avec le petit salé.

Le lard gras (il ne comporte aucune partie maigre) est salé ou demi-sel. La graisse absorbant peu le sel, le lard gras n'est jamais trop salé. Il suffit avant de l'utiliser de gratter le sel qui est à la surface. On utilise le lard gras pour larder un rôti ou, coupé en tranches minces, pour les bardes de rôti ou de pâté. Sa couenne sert à tapisser la cocotte pour une daube.

Pour ce poème, ce que je préfère est la prune.

Plaisanterie mise à part, ce petit poème est vraiment bien lardé. Cochon qui s'en dédit.

   jaimme   
29/5/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Oui la pire "cochonnerie" actuelle est bien dans les tonneaux cerclés des déchets nucléaires (début du premier tercet)!
Sur le fond, je me suis bien amusé.
Ce Dieu du début est bien chrétien, sans aucun doute! (tiens, à propos de ce vers j'aurais mis une majuscule à Lune)
Bon, un demi-vers en trop (et on dépasse le 0,5 g par litre de sang!): "témoin cette question", que j'aime moins.
Un peu buté aussi sur "Ah les sacrés".
Mais je retrouve la verve de Levenard.
Merci à toi

jaimme.

   Anonyme   
2/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Mon commentaire ne sera pas du tout technique, et plutôt bref de plus, mais j'ai apprécié ce poème, qui m'a fait rire, que j'ai trouvé bien agencé, mignon. Le cochon étant mon animal préféré, ceci explique peut-être cela.

En tout cas, ce fut une lecture agréable : merci.

   Anonyme   
2/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut LEVENARD ! Question bassement matérielle mais très bonne question, Mais qu'est donc devenu tout le lard des cochons ?
C'est vrai que cette nourriture de base de nos ancêtres a disparu de la circulation... Pas conforme aux normes diététiques d'aujourd'hui ou trop grossier pour les consommateurs que nous sommes ? Va savoir ! Qui dira après avoir lu ce sonnet épicurien que la poésie n'est pas de lard ?
En tout cas, et pour ma part, je m'en suis payé une bonne tranche !

   Anonyme   
4/6/2010
Comme pour le dernier "sonnet" que j'ai commenté de l'auteur, le fond (léger, sas prétention, qui ne souhaite que faire sourire) a toute ma sympathie et m'amuse.

Mais la forme ! Pourquoi s'obstiner à choisir une telle forme, à la malmener, et finalement la dévaloriser, en balbutiant des alexandrins qui n'en sont pas, même modernisés ?
J'aurais nettement préféré un simple alignement de quatrains.
Le néoclassique n'est pas à concevoir comme le genre qui permet toutes les facilités.

Deux exemples parmi d'autres :

"En tout cas il voulait que les cochons fussent gras,"

Pourquoi recourir au pompeux et désuet imparfait du subjonctif, qui fait boîter le vers, alors qu'on aurait pu écrire "que les cochons soient gras", plus harmonieux ? (N.B. : en classique, ce "que... soient" ne pourrait être utilisé)
Même modernisé, le vers 7 a 13 syllabes.
C'est regrettable.

Ici, je suis tout de suite amené à voir les nombreuses imperfections, et mon plaisir se gâte, car j'accorde au moins autant d'importance à la forme qu'au fond.

   David   
12/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Levenard,

J'ai en tête cette maxime : "était-ce de l'amour, de l'art, ou du cochon ?" parce que, peut-être un peu bêtement, après ma lecture je constatai un côté absurde à son thème : les cochons devant bien être aujourd'hui tout aussi gras qu'auparavant. À moins que je n'ai lu une métaphore par homonymie de... l'amour de l'art. Le premier mot étant soigneusement élidé tout le long des vers.

Mais qui sont ces cochons alors ? À part une image, la plus évidente, de vulgaire et d'ingrat, comme dans cette autre maxime : "Ça serait donner de la confiture ou cochon" il me semble que dans les vers, c'est aussi une image, plus généreuse, de l'abondance.

Je ne suis pas sûr d'avoir correctement saisi, mais dans le doute, je laisse un commentaire, pour ne pas être un de ces "cochons", ou alors un bien gras :)


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