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Mokhtar
18/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Requiem pour animaux mal-aimés. Mauvaises herbes de notre jardin d’égoïste.
La présentation éveille l’attention sur les parallélismes voulus entre les deux scénettes, qui n’auraient pas été évidentes au premier abord. Le noir et le roux sont couleurs de malheur. Les descriptions des évolutions dans le milieu naturel sont délicatement évocatrices, et portent le lecteur dans ses imaginations. La scène du renard est sans ambiguïté dans le premier poème. Mais je ne vois pas le but recherché par la présence de l’enfant dans le second. Par ailleurs, la mort du corbeau n’est pas très explicitée, même si l’on peut reconnaître ces coutumes superstitieuses qui persécutent aussi les chouettes. Mon esprit poétique est donc plus gâté que mon esprit cartésien. Mais peut-être surgiront des commentaires les explications qui m’échappent ? La forme originale choisie (doubles poèmes cousins) avec clin d’œil à La Fontaine, et les élégances de style ce texte, offrent une lecture qui ne manque pas d’attraits. Mokhtar en EL |
MissNeko
20/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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{Espace lecture}
Bonjour À la lecture du titre on ne peut s empêcher de penser à la fable de La Fontaine. Mais ici point de fromage et d'animaux anthropomorphisés. Ici deux poémes différents mais qui se font écho : l'animal victime de l' humain ( la chasse ou la superstition). On note des points communs entre les deux : les jeux de lumière, le silence, le ciel. Dans le second poème j ai aimé l élipse concernant la mort du corbeau : le tranchant de son cri fait ici référence au tranchant de la lame qui l a mis à mort. Merci pour ce moment de lecture |
papipoete
23/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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libre
un poème en 2 parties distinctes, évoquant la bêtise et les superstitions qui se rattachaient à des croyances maléfiques ! Et l'on en vit des corbeaux crucifiés, responsables de tous les maux de la terre ! Et l'on en tua des renards diaboliques porteurs et transmetteurs de maladies mortelles ! Mais on ne pensa pas à " l'éboueur " couleur de jais ! mais on ne songea guère au " dévoreur " de campagnols ... Votre texte est touchant avec de belles envolées ( ses yeux ne se referment pas/leur éclair transperce le silence du ciel/jusqu'au soleil roux ) papipoète |
bipol
2/2/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour
ce poème est trop beau pour des scènes qui me hérissent les destructeurs de mes amies les bêtes sévissent toujours quand en aura-t'on fini avec ces hécatombes mais est-ce sûrement ce que vous voulez nous dire alors bravo |
hersen
2/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Luz,
Fable à part, tu te réappropries une vision véhiculée depuis si longtemps déjà et tu y mets ton grain de sel. Ou de sable. Un angle très fin, Luz, j'avoue que je suis pantoise. Merci de cette lecture. |
PIZZICATO
2/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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La lumière et la couleur qui nous sont dispensées par la nature sont traduites ici par de belles images.
Même la mort et les exactions commises contre les animaux, issues de la folie et l'abrutissement de certains humains, sont décrites avec sobriété. Un contraste fort bien illustré. |
Donaldo75
2/2/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Luz,
J'ai trouvé le traitement de cette fable vraiment original. Il y a un côté cinématographique, américain, dans ce poème. C'est prenant parce que le lecteur est désarçonné par les images, violentes parfois. Bravo ! Donald |
Marie-Ange
2/2/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Aujourd'hui, la cruauté est partout, autant au prés des animaux que des êtres humains.
Je comprends la démarche, mais je n'ai pas aimé du tout le fait d'étaler cette cruauté de manière aussi accentuée. J'aurais aimé plus de nuances car je ne souhaite pas à avoir à visualiser un tel spectacle pour défendre une cause. Le côté voyeurisme, très peu pour moi, il n'était pas nécessaire d'en faire autant : " Le renard s’écroule dans les braises du pré, cœur et ventre éclatés. Sa gueule découvre des dents qui luisent dans l’écume rose. Ses yeux ne se referment pas, leur éclair transperce le silence du ciel jusqu’au soleil roux. " " Le corbeau est mort, cloué sur le bois de la grange – yeux rongés, vidés de leur feu ; ailes et corps devenus visage d’ombre." On peut défendre une telle cause en mettant en avant bien d'autres arguments plus percutants. L'idée de la fable est une bonne idée. |
Lylah
3/2/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Tant de poésie pour dire tant de cruauté, ce n'est pas si facile !
On part en balade au cœur de la nature accueillante et paisible et on croise l'insoutenable. Un poème qui vibre et fait vibrer par tant de contraste, en nous offrant de magnifiques images comme : "leur éclair transperce le silence du ciel / jusqu’au soleil roux." "Un corbeau le précède – lumière noire /ruisselante de reflets mauve bleu." "le regard aigu de l’oiseau se tend /vers les blessures pourpres de l’horizon" Bravo |
Azedien
3/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime l'angle duquel se porte votre regard.
Sans moralisme, vous contez la dure relation que l'homme fait subir à la nature. Vos vers, lyriques, tissent avec subtilité des ambiances lourdes et implacables qui annoncent les crépuscules imminents ; l'innocence des enfants n'y changera rien. Je vais m'arrêter là, vous savez déjà ce que je pourrais dire de vos beaux textes, et "Il n'est panégyriste au monde si célèbre / Qui ne soit un Morphée à tous ses auditeurs." (La Fontaine) Merci pour ce partage. |
jlouisgillis
3/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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Je me joints à l'opinion de Mokhtar...
bien cordialement et bonne continuation sur votre expression de lumière. jlg |