Bonjour,

après re-re et re-lecture, je n'arrive pas à saisir clairement le parallèle que vous faites entre l'astragale et la vie.
Même si je remarque de belles choses (notamment les vers 5 à 8), la formulation de l'ensemble manque de fluidité.
Par ailleurs je relève une faute de frappe (vers 10) et une faute d'accord ( vers 4).
Ces éléments me font penser que ce poème n'est pas complétement abouti et qu'il demande un travail supplémentaire.

commentaire en évaluation

Un détail pour commencer, la catégorie : en effet, j’ai eu l’impression que placer ce texte en « Chansons / Slam » était moins évident qu’en poésie libre, même si je trouve un rythme de chanson à ce texte. Ceci étant dit, vu sous ce prisme, la poésie est intéressante car elle traite bien d’un sujet, l’écoulement de la vie (et du temps, donc) car cette plante est réputée en médecine traditionnelle chinoise pour allonger l’espérance de vie et l’exergue pointe bien ce fait. C’est alors dans ce poème un symbole qui permet aux vers de véhiculer un message sur une certaine philosophie de vie que je vois ici taoïste – peut-être en saura-t-on plus en forum de la part de l’auteur – et qui nous est délivré tranquillement. Je trouve cependant dommage que ce poème souffre de quelques scories qu’une relecture attentive aurait permis de corriger.

bonjour madawaza
J'ai rêvé que ma vie pouvait devenir agréable, mais une fois réveillé ai déchanté ; elle a toujours la même couleur !
NB un texte où un dialogue s'installe entre l'égo et le corps ; aussi fallut-il ouvrir et fermer des guillemets ?
Une chanson, sans couplet ni refrain me surprend...

Cet écrit, davantage poésie libre que chanson à mon sens, m'a séduite en premier lieu par le titre puis par les vers bien découpés, sans ces multiples enjambements qui, parfois, déséquilibrent le naturel de l'expression. J'aurais cependant bien apprécié une ponctuation plus présente dans la seconde moitié à partir de " Ne laisse pas se naufrager ..." cela permettrait de mieux s'accorder au rythme de la lecture.

Bonjour,

Je suis tout d'abord étonné que ce texte ait été classé en catégorie chansons et slams; je l'aurais plutôt vu en catégorie libre. Même si les "vers" comportent par ailleurs quelques belles images poétiques: "clarté vespérale", "le marché de songes", ""colporteur de mots détournés", etc, l'ensemble laisse quand même un côté inachevé et m'a laissé sur ma faim. Je suis certain qu'en le reprenant un peu, on pourrait trouver là un bel écrit.

Bien à vous.

Bonjour,

L'astragale évoque pour moi un os de la cheville ou du pied, je ne sais plus mais surtout un formidable roman d'Albertine Sarrasin qui a bercé mon année d'internat. En allant sur le ternet, j'ai appris que c'était aussi une plante, je me coucherai moins idiote (si c'est possible). Deux trois trucs m'écorchent le conduit auditif comme le "rouge opale", pouah ! Ou la un million de fois lue "clarté vespérale", mais j'ai aussi trouvé des choix plus heureux à mon colimaçon comme le "colporteur des mots détournés". J'ai grosso modo un peu aimé en dévorant mon hamburger de la pause midi. Salutations.

Anna

Un peu court pour une chanson peut-être mais j’ai bien aimé la musicalité et le rythme du texte, ça s’accorde tout à fait au thème du temps qui file entre les doigts. L’allégorie de l’astragale comme médecine du cœur, à comprendre ici comme l’amour, et de la circulation – celle du temps, donc - m’a paru exposée avec légèreté. C’est ce que j’ai compris et je ne sais que le redire avec maladresse.
Le vocabulaire est accessible sans être commun, j’ai particulièrement aimé le verbe s’inachever !