Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Malitorne : Altitude
 Publié le 13/05/21  -  17 commentaires  -  534 caractères  -  341 lectures    Autres textes du même auteur

Aux cimes qui tutoient les nuages.


Altitude




Oublier ces longs jours monotones,
Ces mille soucis futiles où l'on se perd,
Regagner sa liberté,
Et partir…


Se rendre dans la montagne immense,
Suivre le sentier qui nous attend,
Enfin lever la tête,
Revivre…


Le murmure des ruisseaux,
L'odeur des forêts de pins,
Le silence des champs de pierres,
Gravir…


Marcher, toujours plus haut,
Accompagné par le vent,
En bas laisser la parole,
Se taire.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Queribus   
23/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

La bonne surprise du matin: des mots simples, légers, un texte pas trop long qui se lit et se comprend facilement, avec de belles images poétiques, le tout dans un texte aux allures de chanson (J'ai pensé à Yves Duteil), en un mot que du bonheur et du plaisir.

Bien à vous.

   Anonyme   
2/5/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Un poème présenté en contemporain au bien beau titre, sobre mais vertigineux (pour le lecteur qui passe)
L'exergue confirme.Même si tutoyer les nuages peut paraître assez bateau.

Ensuite texte,
Là je suis bien plus réservée.
Le premier paragraphe me gâche vraiment le plaisir de grimper plus haut, toujours plus haut. D'autant que tout le monde (et les alpinistes en particulier tout comme les ouvriers des bâtiments élevés) sait que pour ne pas souffrir de vertige, il ne faut jamais regarder en bas.

Et, dommage, parvenu en haut, en altitude on me remet la tête en face du bas.
La partie ascensionnelle me plait, cependant.

Éclaircie

   Anonyme   
13/5/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour

Ce petit texte délivre un message qui me va droit à l'esprit.
Oublier toutes les idioties de la Terre, ce virus "médiafric"
qui nous empêche de vivre.
Oui, oublier, oublier toutes les sottises de l'être humain l'espace
d'un instant, regagner cette liberté qui nous manque tant.
Ce joli poème est poétiquement simple et c'est pour cela que je l'aime.
Il nous fait revenir aux sources de l'humanité, avant que l'argent roi
ne corrompte tout.

Bien sûr qu'il véhicule une énorme utopie mais n'en n'avons nous
pas besoin en ce moment de grande détresse pour beaucoup ?

   Anonyme   
13/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Malitorne,

Un "concentré" de poésie (je ne sais pas si ça se dit mais tant pis) que j'aurais bien volontiers commenté si je l'avais croisée en EL.
C'est très court mais le message principal, délivré par quelques mots clés (oublier, monotone,liberté, partir, revivre etc...) en dit bien plus qu'un long poème.
Le tout est accompagné de belles images.

J'ai tout aimé dans cette poésie, mais je citerais quand même ceci .

"En bas laisser la parole,
Se taire."

Voilà, voilà...

   Anonyme   
13/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un poème sobre et simple, que je trouve magnifique...
La confinement est, je suppose, évoqué dans ces "longs jours monotones", "regagner sa liberté"...
L'idée de terminer chaque strophe par un verbe est originale.

J'aime beaucoup les derniers vers :
"Marcher, toujours plus haut,
Accompagné par le vent,
En bas laisser la parole,
Se taire"

   Corto   
13/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce poème pourrait joliment résumer son propos par
"Partir / Revivre / Gravir / Se taire".

Les autres vers sont parfois discutables et un peu lourds.
Ainsi pourquoi les "jours monotones" doivent-ils être "longs" ?
Pourquoi préciser que la "montagne" est "immense" ?

Les troisième et quatrième strophes évitent d'ailleurs (avec bonheur) ces excès.

J'aime beaucoup le thème qui exprime une force et une conviction intérieures.

   Damy   
13/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J’ai beaucoup aimé. Oui, marcher dans la montagne est salutaire, croyez-en un adepte.
J’ai été sensible à la sobriété et la simplicité du propos ainsi qu’à l’esthétique de la présentation et de la construction de ce poème qui m’aide à atteindre des sommets en poésie et où chaque strophe finit par un seul mot essentiel. « Et partir », « Revivre », « Gravir », « Se taire ». Ces seuls mots se suffisent et contiennent à eux seuls toute la sagesse de l’éthique. Je me tais donc.

Merci Malitorne

   papipoete   
13/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Malitorne
Sans chercher plus loin, alors qu'on a matière sous la main, j'imagine le héros se libérer se ces chaînes, que chacun d'entre nous traîna dans cette geôle confinente...quand d'autres y laissèrent le vie au clou, que l'on ne récupère pas. Et pour s'oxygéner le corps et l'esprit, quoi de mieux que grimper sur la montagne... pour aller plus haut, et ne plus penser...
NB j'aime beaucoup la structure du poème, avec ces volées de marches en 4 vers, que l'on chante en montant le ton, puis se perd en un mot... L'introduction situe bien le propos, et l'on enchaîne avec plaisir ces 3 couplets, emplis de ces choses simples qui font oublier hier et avant-hier !
la dernière strophe, à ce titre est ma préférée !
Je précise comme à chaque lecture, que j'en écris mon interprétation !

   Cristale   
13/5/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
J'aime beaucoup votre chemin poétique et j'ai suivi vos pas sur les sentiers escarpés de vos montagnes.
J'ai entendu vos silences et celui du vent, et c'est toute la montagne qui semblait avoir le vertige : elle, immense, et vous si humble sur ses flancs.

Vous avez joliment finalisé chaque strophe.

Le médaillon de votre poème :

"En bas laisser la parole,
Se taire."

Superbe.

Chuttt....

   apierre   
14/5/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
De la simplicité ,de la sobriété mais je n'ai pas vraiment été sensible à l'évocation de cette ascension.J' ai trouvé les images trop convenues " le murmure des ruisseaux", "l' odeur des forêts" "le silence des pierres " avec un manque d' habillage poétique.
Mes vers préférés sont les derniers .

   Ligs   
14/5/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Malitorne,

J'aime beaucoup l'intention du poème, évoquer le chemin qui fait prendre de la distance et de la hauteur, quitter toute la négativité pour retrouver une liberté originelle dans une nature simple et belle.

Malheureusement, quelque chose fait que l'étincelle ne prend pas. Je pense que c'est essentiellement dû à l'utilisation de l'infinitif. Oublier, partir, se rendre, suivre, lever la tête, gravir, marcher, se taire. L'infinitif généralise. Il éloigne ainsi de l'émotion. (Pensez aux notices explicatives ou aux recettes de cuisine). En coupant ce cheminement, riche intérieurement, d'une situation d'énonciation, je trouve que ça le rend abstrait. Du coup je ne ressens pas l'émotion que ce parcours libérateur devrait me faire ressentir.

J'aime beaucoup les 3 premiers vers de la troisième strophe, où justement ne se trouve pas de verbe à l'infinitif.

Merci pour ce partage, je garde l'intention du poème, dont, comme sans doute beaucoup d'entre nous en ce moment, j'ai particulièrement besoin !
Au plaisir de vous relire.

Ligs

   Anonyme   
14/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Malitorne,

Oui, laisser ses prises de tête quotidiennes, si c'est notre quotidien, quitter le boucan de la ville, trouver le silence d'or de la nature, prendre un bon bol d'air...

S'élever au dessus (tiens, un pléonasme, un peu comme une certaine "montagne immense" ;)) des tracas, revivre...

C'est bien.

Le message est simple, les mots aussi, sans fioritures inutiles, comme retrouver la pureté de l'air, en somme.

Dugenou.

   Atom   
14/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Se taire, oui effectivement. Taire aussi le monologue intérieur. Et surtout ne plus entendre les autres parler. Bien vu donc l'idée de laisser la parole en bas comme si elle était un fardeau.
J'aime bien la progression de ce poème qui en arrive à cette conclusion.

Une élévation donc dans tout ce que ce terme peut laisser entendre... Une recherche spirituelle peut-être commençant déjà par une quête du Silence.
Simple et efficace, un peu à la manière des poèmes Chan.

Juste un peu de mal avec les infinitifs qui peuvent donner un air de - devoir - voire de contrainte. C'est un peu à double tranchant.

   Ombhre   
17/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Malitorne,

un beau poème sur cette envie de laisser les paroles devenir silence, quitter la foule et l'agitation, se retrouver. J'ai bien aimé l'idée de l'ascension, de quitter tous ces moments futiles, regagner sa liberté.
Mais il m'a manqué quelque chose pour devenir votre ombre silencieuse dans cette randonnée: une certaine lourdeur dans les deux premières strophes (par exemple le "et" de "et partir..." est de trop à mon goût)., un rythme dans les strophes que je n'ai pas su trouver.
Mais les deux dernières strophes sont superbes (j'ai adoré "le silence des champs de pierre"), et le final redonne au poème un envol poétique que je n'ai pas trouvé dans les deux premières. J'ai toutefois bien aimé le sens général du poème, et les deux derniers vers m'ont emporté.

Merci pour le partage.
Ombhre

   hersen   
17/5/2021
La montagne, oui, nous fait cet effet, d'être si impuissants face à elle qu'elle nous fait ressentir, revenir aux choses essentielles. je pense aussi à la mer, sur une coque de noix au milieu de l'océan, ou bien dans le désert avec presque plus d'eau dans sa gourde.
Je crois qu'il faut que nous soyons face à ce qui est trop grand pour nous dans la nature pour se mettre à penser différemment, à tirer une leçon, un profit, de cette confrontation.
Donc, le thème me plaît vraiment beaucoup.

Par contre, dans la forme, je trouve que c'est trop prosaîque, trop dessiné à grand trait, avec "les mots d'en bas", justement. je ne veut pas dire que cela devrait être grandiloquent, loin de là, mais plus aérien.
les infinitifs sont-ils un bon choix ?
Je ne le pense pas, mais c'est tout personnel.
Un infinitif est par définition neutre. Il n'a pas d'avis, il transmet un fait, sec. Donc en trouver beaucoup dans le poème enlève considérablement de la chaleur, de l'émotion.
Certaines redondances, lieux communs, auraient pu être évités assez facilement.

Merci de la lecture

Si tu penses mal, marche.
Si tu penses trop, marche.
Si tu ne penses plus, marche.
Giono.

   Myo   
17/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La montagne se prête à cette économie de mots.
Lorsque l'effort de la montée nous convie à cette communion de l'homme et de la nature, il ne faut pas en dire davantage.

Je vous suis sur ce chemin de randonnée qui ressource et qu'il me plait de revivre chaque année comme une parenthèse vitale.

Merci du partage.

   Ioledane   
22/5/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une quête qui a quelque chose d'érémitique, à coups d’infinitifs qui ont l'avantage de ne pas alourdir le texte avec un pathos inutile. Quatre strophes, quatre degrés pour quitter progressivement le brouhaha d'en bas et trouver là-haut un silence bienfaisant.
Le style est simple, sans fioritures, permettant d'être touché directement - ou pas. Pour ma part, j'aurais aimé un peu plus d'originalité. Par exemple, les fameux "longs jours monotones" auraient pu devenir de "longs jours monocordes" : le clin d’œil reste présent, mais on n'est plus sur cette formule si galvaudée, et on amène en même temps le registre du son, qui reviendra à la fin en conclusion.
La "montagne immense", le "murmure des ruisseaux", ça fait assez déjà vu également. Peut-être d'autres termes pour qualifier l'un et l'autre leur auraient-ils donné plus de relief.
J'ai beaucoup aimé en revanche "Le silence des champs de pierres" et tout le dernier quatrain.
Je reviens un instant sur le premier : "Et partir" ... Quel dommage, ce "Et" ! D'abord, je ne lui trouve pas de sens, car il ne s'agit pas ici de "Regagner sa liberté", puis ensuite partir ; pour moi cela tient de la même dynamique, le mot de transition ne s'imposait pas. Et surtout, j'aurais apprécié l'écho bienvenu de deux syllabes à la fin de chaque quatrain : "Partir", "Revivre", "Gravir", "Se taire".


Oniris Copyright © 2007-2023