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Lebarde
19/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Rien d'original dans ce poème sur un sujet tellement repris par tellement d'auteurs qu'on a la sensation de l'avoir déjà lu et relu maintes fois.
Tout y est; la campagne bucolique, la meule de foin, le champs de fleurs en arrière plan d'une petite ferme et sa grange, cette jeune paysanne nonchalante et rêveuse qui dévoile sans pudeur aucune, son intimité qu'elle expose au chaud soleil d'été. Sans en avoir l'air mais sachant très bien qu'on la regarde elle attend toutes les initiatives d'un improbable promeneur et puis, il est là ce citadin en promenade, découvrant comme par hasard la scène qui attire son regard et lui échauffe l'âme et les sens. Rien d'exceptionnel en effet dans cette histoire, vue, souhaitée, revue, reprise en décor dans le creux des assiettes à dessert de nos grand mère, si ce n'est cette délicate sensualité qui transpire des vers. L'écriture est limpide, facile à comprendre, sans messages subliminaux, plutôt agréable à lire mais quand même pas de quoi s'enflammer et s'enthousiasmer. On est en contemporain donc je ne m'attarde pas sur la forme et la prosodie; seules quelques rimes gênantes qui auraient pu être évitées: journée/sentier, agriculteur/fleurs, exhibé/cacher, détail/limaille et d'autres encore ... et puis, ici ou là, des anomalies de césure qui cassent un peu la fluidité du poème qui m'est présenté pour une deuxième fois en lecture sans avoir inspiré aucun autre commentaire. Alors bon! Avis mitigé de ma part. En EL Lebarde |
Anonyme
20/6/2020
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour,
Un poème, assez stéréotype de l'image de la paysanne et (j'imagine) du Monsieur lettré. L'écriture est agréable, la sensualité présente. Ce qui me gêne le plus c'est ce tableau où la femme est l'objet, restera l'objet (du désir, du fantasme, du plaisir). Un poème très, trop daté pour me charmer. Il me semble que la poésie est enfermée là dans un cadre désuet, dont, mais c'est perso, j'aimerai la voir sortir. Bonne continuation, Éclaircie |
Anonyme
2/7/2020
a aimé ce texte
Pas
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Je trouve dommage au vu du sujet que vous ne vous soyez pas attaché ou attachée à une plus grande fluidité de vos vers. En l'occurrence, pour moi la scansion des dodécasyllabes bute à cause de leur césure baladeuse :
Là, sans doute la fi/lle d'un agriculteur Assise nonchalan/te sur un tas de foin Devant une grange en/tourée d'un tas de foin Cela n'aurait pu ê/tre qu'un simple détail Attirant l'œil tel l'ai/mant capte la limaille Ne portait aucun ti/ssu, rien pour le cacher Sous la robe, n'y a/vait-il point de pudeur Donnait à mes pas u/ne nouvelle saveur Je contemplais l'indé/cente presque assoupie Mon âme, mes sens, trans/portés par l'émotion Cela fait trébucher ma lecture, trop souvent pour que je puisse l'attribuer à une volonté délibérée d'illustrer le trouble du narrateur tourneboulé. J'aime assez qu'on passe des vallons, but de la promenade, à la "vallée" charnelle qui l'interrompt, mais cela ne suffit pas à me convaincre. Je ne "sens" pas à la lecture la chaleur du soleil, les insectes bourdonnant dans le champ de fleurs, la sueur qui, certainement, perle soudain sur la peau du narrateur... Bref, pour moi ce poème manque de sensualité, ce qui est un comble. |
papipoete
2/7/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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bonjour Malitorne
On peut rire de tout ou presque ; on peut écrire sur tout ou presque ; alors pour ne pas jouer Sainte Nitouche, je me hasarde dans le dos de ce " contemplateur ". Qui n'a pas un jour lorgné sur la voisine bronzant en petite tenue, ou guetté les ébats d'amoureux se croyant " invisibles " ? Mais cela, c'était " avant " quand on a l'âge bête ou pas encore dégourdi ? J'aimerais que le héros eut peu de printemps à son compteur, et lui pardonnerais cet appétit... NB le texte est si j'ose dire, bien troussé et put garnir les paroles d'une chanson salace. La dernière strophe est la plus " innocente " de ce poème dédié au vice ; mais le personnage central ( sûrement fille d'agriculteur ) est si provocateur, comme choisi là pour offusquer le lecteur ! Et la " fente vermeille " pas très poétique, coule de la langue du " voyeur " à merveille... Techniquement, je pense que la forme " contemporaine " est l'originale, car les rimes ( entre autre ) sont fort aléatoires ! |
Davide
2/7/2020
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Bonjour Malitorne,
Dans ce poème, l'écriture cahoteuse (avec notamment des dodécasyllabes en lieu et place d'alexandrins) condamne tout de go mon plaisir de lecture. Le lascivité de cette scène champêtre, qui s'offre à nos yeux impudiques, aurait mérité, selon moi, d'être savamment distillée, amenée dans une fluidité licencieuse beaucoup plus subtilement. Aussi, mes yeux se sont heurtés à tout un tas d'expressions bien alambiquées (strophes 2 et 3, en particulier) atténuant la teneur érotique du poème, et ce, malgré l'humour que l'on sent poindre à chaque mot : "sur un tas de foin" (mouais...) "Avec les deux genoux l’un de l’autre bien loin." (bizarre comme formulation) "Cela n’aurait pu être qu’un simple détail, Si son endroit secret, de la sorte exhibé, Attirant l’œil tel l’aimant capte la limaille, Ne portait aucun tissu, rien pour le cacher !" (trop compliqué à lire, et puis, je ne cautionne pas cette métaphore de l'aimant et de la limaille, hors propos dans un poème désireux de susciter l'émoi... et même le rire). Sur un thème éculé comme celui-ci, sans doute faudrait-il commencer par retravailler l'écriture, la versification. Émaillé de beaux alexandrins, ce poème aurait eu mon suffrage, au moins un peu ! ;) |
Anonyme
4/7/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Malitorne,
EDIT : Je devais être mal réveillée en commentant ce texte que je relis ce jour... Contrairement à ce voyeur qui a bel et bien vu, j'ai cru voir ...et réagi un peut trop rapidement...ça arrive... Dommage que vos vers ne soient pas en alexandrins , la lecture en aurait été bien plus agréable. On ressent trop souvent les césures mal placées à plusieurs endroits Le fond est plutôt sympatique, pourtant. |
Anonyme
3/7/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour
La poésie érotique a toute sa place dans la littérature poétique et j'en ai moi-même une belle anthologie. Mais ce qui me gêne ici n'est pas l'érotisme mais plutôt une absence quasi complète de poésie, justement. Ce n'est pas parce que ce texte est découpé en quatrain qu'il doit porter l'adjectif poétique et je verrais mieux un ensemble un peu plus fourni et détaillé pour créer une petite nouvelle ou un récit. Comme nous sommes en contemporain, je ne parlerai pas de la prosodie tout à fait aléatoire. Il y avait beaucoup mieux à faire avec le sujet que de rester discret derrière le buisson ! |
Cristale
3/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ah quand même ! (smileys aux yeux exorbités)
Aussi que n'avez-vous pris le temps de coucher vos vers sur le lit aux draps bien tirés de l'alexandrin et de jardiner plus délicatement vos rimes ? Sinon la scène est croustillante, pleine de coquinerie. (on a vu pire :)) Un plaisir à réécrire sans précipitation :) Merci Malitorne! Cristale |
Sadbutfun
4/7/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Haaaa mais c'est trop gentil, un peu trop convenu aussi. L'idée est sympa quand même, le rythme aussi, mais je crois que d'une part, la forme aurait pu être peaufinée, et de l'autre, et bien... je ne sais pas, plus de détails, peut-être !?
Pour mon goût personnel, il y a trop de retenue, pas assez de tournures poétiques, et un manque flagrant d'originalité. C'est pas grave, c'est comme le reste, il faut pratiquer pour s'améliorer ;) |
BernardG
4/7/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Malitorne,
Le poème est bien tourné, c'est plutôt le thème qui m'enthousiasme peu.....Cette approche "adolescente" du sexe féminin met un peu mal à l'aise, peut-être parce que le lecteur est projeté trop rapidement dans une vision de"mort de faim". J'ai trouvé habile les 2 derniers vers où ce sont les sens qui louent la balade. Cordialement Bernard G. |
Anonyme
7/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Le poème est plutôt agréable et raconte une scène probablement imaginaire (encore que...), teintée d'érotisme. L'auteur ne tombe pas dans la vulgarité et arrive à nous faire sourire.
On peut critiquer la forme mais il s'agit de vers de 12 pieds, non césurés, pas des alexandrins donc... On aurait pu imaginer deux autres conclusions : la jeune fille s'éveille (elle est "presque assoupie"), toute confuse et réalise l'indécence de sa tenue... Ou, plus intéressant : elle ouvre les yeux, remarque le narrateur et l'invite à le rejoindre... |
Yannblev
6/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Malitorne,
Vous prolongez et dédouanez un peu ce voyeurisme borderline en le transcrivant d’une manière souple et élégante… discret comme un chat vous n’en avez peut-être pas eu l’audace ? vous nous auriez alors décrit la suite avec le même raffinement… bel essai transformé aurait on annoté. Merci pour ce partage |
Donaldo75
8/7/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Malitorne,
Ce type de poésie n'est définitivement pas ma tasse de thé. Au-delà de la scène et de sa narration que je trouve linéaire et trop descriptive, c'est la tonalité qui ne m'a pas enthousiasmé. Je trouve l'ensemble un tantinet vieillot dans l'expression. Pour moi, la poésie, même rimée et versifiée dans les canons traditionnels, c'est plus que de la forme, des mots les uns derrière les autres et assemblés en phrase, des images livrées à leur expression première. Ici, mon impression de lecture ne correspond pas à cette attente. Une autre fois. |
Anonyme
28/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Ô divine surprise que cette découverte aléatoire.
Ça commence presque comme Lamartine, et ça finit presque comme Fritz the cat. Bon, pas de quoi rameuter S.O.S voyeurs. Ça parle de quoi, après tout ? D’un chat, derrière les buissons, qui regarde une chatte. On a déjà vu moins romantique. Et puis enfin, ces vers fabuleux : « S’offrait-elle ainsi aux caresses du soleil ? Sous la robe, n’y avait-il point de pudeur ? Je l’ignore, en tout cas cette fente vermeille, Donnait à mes pas une nouvelle saveur. Aussi discret qu’un chat derrière les buissons, … » Fente VERMEILLE !!! Pas tant que ça derrière les buissons, le Fritz... J’imagine mal un chat avec les jumelles du GIGN. Donc, il était à quoi ? Je dirais deux centimètres maxi de la cible ? C’est plus du voyeurisme, c’est de l’entomologie clinique. Evidemment j’adore. On trébuche à chaque hémistiche (hémistiche, c’est quoi, ça ?) ; à chaque vers je soutiens les émois multi-calibrés du poète dans cette Amazonie déjà un peu gangrenée par le soja. On dirait un cocktail Bellini, à base de pêche et de champagne, mélangé à cent grammes de GHB du voyeur. Très revigorant et nostalgique, ce retour aux sources primitives de l’alexandrin. Bellini |
cherbiacuespe
6/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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En passant par les rivages de l'abandon, je me suis dit : "beh, allons faire un tour sur le littoral poétique de l'ami Malitorne".
Et je tombe là-dessus. je ne sais pas si les voyeurs sont bien vus, mais ce poème est bien plaisant, grivois, léger. Je note le "Attirant l’œil tel l’AIMANT capte la limaille" qui a tapissé mon visage d'un large sourire. Bien écrit, plus respectueux qu'il n'y paraît, inspiré, un petit truc bien sympathique à lire ! |