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| Ornicar
18/12/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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"Faut que les gens aient à bouffer / Que les gros puissent se goinfrer / Que les p'tits puissent engraisser / Faut que ça saigne !"
Que c'est drôle ! J'aime beaucoup le ton, les sarcasmes de ce slam "saignant" à souhait. Dans un genre différent, ce texte me rappelle un peu "les joyeux bouchers" de Vian, sans la charge contre l'absurdité de la guerre. J'y (re)trouve une inspiration commune. D'ailleurs, je suis presque sûr que l'auteur y pense aussi et y fait allusion dans ce passage : faut bien manger pour "pas crever," pour "pas crever" faut bien tuer. Le texte appuie là où ça fait mal mais sans faire la morale, le narrateur s'auto-flagellant dans une justification absolument comique tellement elle est absurde : "J’en fais partie et oui mon vieux / depuis qu’je sais que le cresson, / le quinoa même les citrons / ont du vivant qui souffre un peu". Et c'est ça qui est chouette. Pour finir, il y a de l'humour jusque dans l'exergue. Visiblement, l'auteur ne se prend pas du tout au sérieux. Ma foi, je kiffe ce "steack" et j'en prendrai bien encore une tranche de rab ! Ps : je ne suis pas du tout musicien et je le regrette bien. |
| Vincent
27/12/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Marceau
C'est génial, surtout au moment des fêtes Pour bien appuyer là ou ça fait mal Notre petit ventre dodu qui réclame toutes ces douceurs, nous sommes répugnants J'ai adoré votre écriture, bravo |
| Boutet
27/12/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
n'aime pas
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Ce pourrait être intéressant mais beaucoup trop caricatural à mon goût. Comme il est simple de dézinguer
la nourriture que l'être humain mange depuis des temps immémoriaux. Heureusement que les poissons sont muets comme a dit René Fallet, il y aurait moins de pêcheur. Non, je ne souscris pas, même bien écrit, c'est trop facile. |
| papipoete
27/12/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Marceau
" la vache crevée c'est délicieux, le boeuf broyé qui s'tait caché " c'est encore meilleur... mais ça fait mal à imaginer, même si tel est le destin des bêtes, qui doivent mourir pour que l'homme survive ! On pourrait manger d'l'herbe, ou des feuilles d'arbre ( en plus des légumes et fruits ? ) mais, allez savoir si ces végétaux n'ont point d'âme, ou des enfants ( radicelles, ou bourgeons ) ? NB une réflexion très philosophique, qui nous ferait haïr paysans et pêcheurs, encore plus ceux qui tuent ces animaux en abattoir, ou dans une baignoire ! Le regard de la vache, le hurlement du cochon, le silence du poisson, qui devine que c'est foutu pour lui, et qui va passer un sale moment... Votre texte par ailleurs gaillardement et très bien écrit, pose un cas de conscience, au point de troubler le commentaire qui viendra sous ses lignes. le refrain est même croustillant, avec ce pré-digéré jus des trépassé par les racines ! pour ne pas jouer les effarouchés, je mettrai une bonne appréciation, par rapport à l'écriture et au 5e degré auquel je m'appuie pour en rire ! l'ensemble " musiqué " donnerait un résultat encore plus spectaculaire, dans un cabaret " aux chansonniers " |




