Je me suis dit qu'il fallait que je commente toutt ce que je lis quoiqu'il arrive. J'essaie de m'y tenir.

Mais ici ca m'est hermétique dans les mots et dans la compréhension globale. Pourtant c'est de l'amour, je devrais être receptif.

Le début m'a davantage parlé, je crois comprendre le message global et l'intention. J'aurai voulu plus de mots simples sans perdre l'intensité pour cet acte amoureux.

Je me suis perdu au milieu. Mais est ce ta faute que je ne sois pas sensible ? c'est peut être aussi un manque de ma part.

Bonne continuation Marquisard.

Moi j'ai touvé ça sympa.
Une sorte de parallèle entre la folie et l'amour, j'aime bien.
Je trouve que l'utilisation des termes est assez cohérente, et me donne des correspondances personnelles, donc les images fonctionnent sur mon émotivité. J'en demande pas beaucoup plus...

J'aime beaucoup :

- Pas cadencé des cambrures compulsives
- L'errance stationnaire de nos corps
Sur le parvis des illusions
- L'incompatibilité du sens
- L'éclat de nos réflexions épidermiques
Au point huilé des projections anthropomorphiques
- Et l'instant d'une séparation inassouvie
Sans gravir le traître-mot

J'aime nettement moins

- Je te crierai
- L'amour fou en trois mots, quatre syllabes

Pour la dernière phrase je m'explique : selon moi, c'est presque grossier de la noter, dans le sens où si on se laisse porter par le reste du texte, les mots doivent se deviner sans qu'ils aient besoin d'être expliqués. J'aurais laissé sur je te crierai... ou un Je t'... auraient été plus poétiques...
En plus je trouve que d'un point de vue purement mélodique ça casse le rythme... et puis bon c'est pas le final le plus inspiré non plus...

Je retiendrai de belles images, un peu maladroitement contrebalancées par des choses plus plates... rien de bien original mais un langage qui me parle néanmoins beaucoup.

La forme je sais pas... ça me semble un peu plat aussi... mais ça fonctionne quand même.

Une bonne surprise dans l'ensemble, donc. Merci

Je viens de lire ton lien quant à ce poème où tu dis qu'il s'agit d'un instantané.
Du coup je ne comprends pas trop cette notion d'instantané.
J'aurais alors aimé quelque chose de plus visuel.
D'autant plus qu'il y a un peu d'écriture automatique (d'après ce que j'ai compris) qui permet une certaine spontanéité. Ok.
Mais alors pourquoi ce besoin de remanier à chaque relecture.
Ce ne peut plus être un instantané ou alors qui sera forcément faussé.
bon peut-être que je m'éloigne de tes intentions.

Cela dit en revenant au texte. Il y a de belles sonorités, c'est sûr. De belles associations par ailleurs, que l'on ne peut pas enlever à ce poème.

Je n'ai pas trouvé les trois mots(quatre syllabes). Dommage.

J'ai bien aimé, et particulièrement les 2 vers :
"L'incompatibilité du sens / Au séjour des non-retours".

Un texte qui promet : Je te crierai l'amour fou en trois mots quatre syllabes. Le poème suivant devra tenir promesse... Il y a une façon très personnelle d'écrire chez cet auteur et ça me plait. Mais je trouve l'ensemble un tout petit peu hermétique, il ya trop de mise à distance, aucune prise de risque. De fait, ça ne transpire pas. Allez que diable, fais suer les mots !

Ceci dit, je reste sur une impression plutôt sympathique. Un auteur qui peut donner davantage.

Un texte qui pour moi reste incompréhensible, même après plusieurs lectures...
Serais-je hermétique à ce genre de lecture?
Je ne vois là que suites de mots qui forment des phrases sans sens pour mon esprit peut-être trop fermé... J'y reviendrai, car je suis têtue.

Bonjour Marquisard,

Rien que pour le titre digne d'un cyborg et le "anthropomorphiques" qui gâchent par sa longueur le rythme des vers voisins à mon avis, je ne trouve pas le poème cohérent à lui même, finis. J'ai bien aimé la chute, la plus part des doubles vers, sauf celui avec le gros mot donc, ça pourrait s'allonger autours de ses "je crierai" peut être.

Salut, pas trop accroché ici. J'ai ouvert la "porte du pourquoi" mais à part un courant d'air et une vilaine grippe de cervelet j'ai pas récolté grand chose. Bon j'exagère. Non, des trucs comme "Errance stationnaire", bah ça fait un peu forcé non? Après "brut" certainement mais forcé, "nomade immobile"?
Bref. "Parvis des illusions", je te jette pas la pierre, j'ai déjà écrit ça alors... Hi hi hi.. A moins que ce ne soit "le parvis des songes"...

Mais dans l'ensemble je vote pas trop pour...

J'ai du mal à entrer dans ce texte, que je juge alambiqué...

Je n'aime pas le dernier vers, à mon sens inutile.

Il faut que je torture mon esprit lorsque je vous lis.

Mais je pense qu'il fait un peu d'allergie aux textes
trop hermétiques.

Il me faudrait le mode d'emploi pour suivre votre ressenti,
même en allant chercher près de vos explications, cela me laisse
complètement dans le flou. Juste peut-être une toute petite, mais vraiment une toute petite lueur qui me fait entrevoir une once d'indication.

A force cela crée l'ennui de vous lire, les mots à peine lus
passent à la trappe de ma compréhension sans doute limité, tant pis pour moi, je n'ai pas su comprendre votre "cri".