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Chansons et Slams
Miguel : Sur les dunes de Zuydcoote
 Publié le 21/09/18  -  14 commentaires  -  1408 caractères  -  268 lectures    Autres textes du même auteur

Un petit texte, presque impromptu, composé un jour d'été sur cette belle plage du Nord.


Sur les dunes de Zuydcoote



Que soleil ou lune
Brille dans les cieux
Sans cesse la dune
Est chère à mes yeux

Où le vent la pousse
La dune s'assoit
Chardon herbe ou mousse
Sur son flanc tout croît
Par les soirs de lune
Quand geint le noroît
J'aime sur la dune
Bercer mes émois
Et par les ajoncs
Verte chevelure
Dont mère Nature
Lui a fait le don
Je sème mes rêves
Tandis que la grève
Où la mer s'achève
Soupire sans trêve
Sous le ciel blafard
Je veille fort tard
Solitaire et sombre
Mêlant mon sanglot
Aux sanglots sans nombre
Des sinistres flots

Que soleil ou lune
Brille dans les cieux
Sans cesse la dune
Est chère à mes yeux

Mais aux temps splendides
De l'été serein
Sous le ciel limpide
Lorsque je reviens
C'est une autre dune
Qui s'offre à mes yeux
Le rayon de lune
Fait place au jour bleu
Et par les ajoncs
Verte chevelure
Dont mère Nature
Lui a fait le don
Quand l'astre solaire
Rayonnante sphère
Réchauffe la terre
Avec sa lumière
Sur la dune d'or
Souvent je m'endors
Et le rêve encore
Peuple mon sommeil
Quand mon corps se dore
Sous le grand soleil

Que soleil ou lune
Brille dans les cieux
Sans cesse la dune
Est chère à mes yeux


 
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   izabouille   
30/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Il y a une belle langueur dans cette poésie, elle donne envie de se poser sur la plage et d'observer ce qui se passe alentour. Il y a la première strophe qui revient trois fois, comme le refrain d'une chanson, et qui donne un rythme au texte, comme un balancement, une petite musique qu'on se fait soi-même. Cette lecture est un moment de douceur bien agréable. Merci

   leni   
3/9/2018
 a aimé ce texte 
Pas ↑
c'est un texte qui est à peine ébauché de structure floue sans unité

Que soleil ou lune
Brille dans les cieux
Sans cesse la dune
Est chère à mes yeux

Cette finale est enfantine Je vous conseille de lire EMILE VERHAEREN
n Je note PAS+

   Myndie   
5/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C’est un poème aux accents mêlés, lyrisme et romantisme ,
(« Solitaire et sombre
Mêlant mon sanglot
Aux sanglots sans nombre
Des sinistres flots »),

aux expressions parfois surfaites :
« Verte chevelure
Dont mère nature
Lui a fait le don »
« Mais aux temps splendides
De l’été serein
Sous le ciel limpide »,

et au tricotage un peu forcé qu’impose la rime à tout prix…

Mais, tout ceci mis à part, j’y vois surtout une forme de chant intime, une façon d’exprimer les choses vues avec rythme et images délicates qui reflètent une palette d’émotions :
« Où le vent la pousse
La dune s’assoit »
« Par les soirs de lune
Quand geint le noroît
J’aime sur la dune
Bercer mes émois ».


C’est le but essentiel de la poésie, à mon idée : prendre conscience, éprouver et en faire de beaux textes. Cela mérite approbation et encouragements.

PS : je viens tout juste de réaliser que ce texte s'inscrit en catégorie "chansons et slams". cela ne change rien à mon avis.

   Brume   
7/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Bon rythme cadencé, belle musicalité. Votre poème me transporte vers cette dune avec entrain et légèreté.

Les émois du narrateur se fond avec ce joli décor de la nature. Poème sobre, sans prétention, très agréable à lire grâce au visuel de rêve que vous m'offrez.

   Anonyme   
21/9/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

Cet ensemble de petits vers n'est pas sans charme avec cette lune
qui revient comme une litanie.
J'aime bien la chevelure des ajoncs et beaucoup d'autres petites choses
également : la dune qui s'assoit où le vent la pousse, entre autres.

Oui, un ensemble de vers courts qui se lit avec plaisir.

   papipoete   
21/9/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Miguel
Que ce soit par soleil ou lune éclairée, la dune m'apparait et semble me dire << alors, dis-moi tes derniers émois ; raconte-moi tes joies et si de la peine assombrit tes pensées, je t'écoute ; ne le dirai à personne ! >>
Tout en pentasyllabes, l'auteur nous parle de cette " grande blonde ", que la nature aimante coiffe de vertes mèches, que le vent s'amuse à modeler ; elle se montre attentive et le héros sur ses flancs s'y trouve si bien !
NB en plus de la qualité technique de versification, la musique imaginaire susurre ces vers à 5 pieds, et l'on reprend le refrain avec entrain !

   Vincendix   
21/9/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Manque une musiquette pour ces vers légers et aériens, j'ai chantonné en les lisant.
Je ne connais pas la plage de Zuydcoote mais l'évocation de ce nom me donne des frissons. Et puis le ciel blafard, les sinistres flots ne m'incitent pas à la découvrir.
Vincent

   Castelmore   
21/9/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce n'est pas la plage de Sète...
cela n'a la forme ni d'une supplique ni d'un codicille - pardon pour ce préambule inspiré par le classement de ce poème en "chansons et slam "-
ni le rythme d'une ballade à la Villon que l'auteur a déjà magistralement pastiché,
seulement
une ballade offerte à tous nos sens entre été et hiver, mer et sable, vent et soleil, qui nous offre

Je sème mes rêves
Tandis que la grève
Où la mer s'achève
Soupire sans trêve

Mêlant mon sanglot
Aux sanglots sans nombre
Des sinistres flots

Le rayon de lune
Fait place au jour bleu

et qui trouve toute sa force "au gueuloir " (d'une salle de cours peut-être ?)

Merci

   Gemini   
21/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
De la musique avant toute chose, et pour cela préfère le pentasyllabe ! Je ne sais pas si c’est la métrique qui t’a poussé vers la chanson ou si c’est ce quatrain repris en refrain (ciel ! que les termes sont proches !).
J’ai essayé à la guitare de renter ton texte dans Stairway to heaven, mais ça ne marche pas. Mais j’imagine qu’un vrai musicien saurait t’habiller.
J’ai bien aimé les rimes (même si flots/sanglot pleure d’évidence). Le passage où « L’astre solaire, rayonnante sphère, réchauffe la terre avec sa lumière », me semble une réchauffée, mais s’il s’agit vraiment d’un impromptu, c’est difficile à critiquer.
Autrement je suis content de savoir qu’on peut se dorer au grand soleil dans le ch’nord (où tu fis tes classes). Excuse-moi de préférer le ch’sud.
J’ai passé un bon week-end.

   Vincent   
21/9/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour,

je connais cette plage mon frère a habité Dunkerque

et nous venons du Cotentin, je trouve que l'ambiance est là

nous n'attendons plus que le carnaval ...

les images y sont avec leurs couleurs du Nord

les sons aussi par les mots choisis

il ne manque que les frittes la bière et la zique

un bon moment quoi

   TheDreamer   
21/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
C'est un beau thème que je ne dissocie jamais des "paroles sur la dune" de Victor Hugo. J'entends ses vers chanter en moi.

Le rythme de votre poème en pentasyllabes me plait. On ne l'utilise pas assez, alors qu'il peut être très musical et chantant.

Merci.

   jfmoods   
22/9/2018
Ce poème pentasyllabique en cinq parties, au rythme alerte, construit sur une alternance de quatrains et de strophes de 22 vers, est constitué de rimes croisées, embrassées et suivies, pauvres, suffisantes et riches, majoritairement consonantiques.

Les trois quatrains, identiques, faisant office de refrain, encadrent les deux autres parties qui figurent les couplets.

S'exposent ici deux perceptions radicalement opposées du lieu annoncé par le titre ("les dunes de Zuydcoote"). Il est question de deux moments différents de la journée (crépuscule : "les soirs de lune", aube : "Le rayon de lune / Fait place au jour bleu") et de deux périodes différentes de l'année ("le ciel blafard", "temps splendides / De l'été serein / Sous le ciel limpide").

Le poète déploie devant le lecteur un paysage état d'âme duel, semblable aux deux faces d'une même pièce, aux deux penchants éternels et complémentaires (écho significatif : "Et par les ajoncs / Verte chevelure / Dont mère Nature / Lui a fait le don" × 2) de l'âme humaine.

Ainsi, au dénuement austère, douloureux de l'automne (jeu de personnifications : "geint le noroît", "la grève / Où la mer s'achève / Soupire sans trêve", "Je veille fort tard / Solitaire et sombre / Mêlant mon sanglot / Aux sanglots sans nombre / Des sinistres flots") répond le comblement sensuel, insouciant de l'été (périphrase : "l'astre solaire", métaphore : "Rayonnante sphère", personnification : "Réchauffe la terre / Avec sa lumière", images de la plénitude : "Sur la dune d'or / Souvent je m'endors / Et le rêve encore / Peuple mon sommeil / Quand mon corps se dore / Sous le grand soleil").

Merci pour ce partage !

   Anonyme   
23/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quelque chose de la ballade hugolienne, (non forcément pour ce qui est du sujet, mais pour la forme) aux vers courts qu'on lit assez peu ici et dont je salue l'écriture.

C'est chantant, limpide, et poétique : je n'en demande pas beaucoup plus !

ps Il n'y a que cet emploi de "Mère Nature", si prosaïque et banal, que je regrette.

   Queribus   
28/9/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Rien que mot Zuydcoote fait déjà rêver même si les plages de Méditerranée sont sont quand même plus accueillantes (en principe et puis le Nord, lui aussi, ne manque pas de charme). Le choix de vers de 5 syllabes est un bon choix pour un texte appelé à devenir chanson (d'ailleurs il a déjà la forme d'une chanson avec couplets et refrain). Les mots sont simples parfois à la limite de la banalité mais le tout passe bien et une bonne musique, comme toujours, fera la différence.

Bien à vous.

   Anonyme   
14/2/2019
Commentaire modéré


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