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Anonyme
21/10/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Première impression : je lis de la prose et non des vers. Aucun reproche, une belle prose vaut plus que dix mille mauvais vers, mais quand je m'apprête à lire ce qui m'est annoncé comme de la « Poésie libre » selon les catégories de publication oniriennes, j'attends un raccourci expressif dans la forme : ellipses, allègement sur les mots-outils, les sauts de ligne valent articulation grammaticale. Par exemple. Ici non, vous avez écrit des phrases puis ménagé trois sauts de ligne hors fin de phrase histoire de dire.
Maintenant, si je considère le texte en soi, j'aime plutôt, sans plus. Je lis des notations qui me paraissent assez justes mais me laissent à l'extérieur, ne me font pas pénétrer dans le tableau, ou si peu. D'emblée, cette timidité : L'étalement des champs semble rivaliser avec l'infinité du ciel. Pourquoi « semble », alors que juste après vous développez l'idée de la lutte entre les deux immensités, terrestre et céleste ? Avec ce verbe vous intellectualisez la perception, c'est comme si vous attiriez poliment l'attention du lecteur ou de la lectrice : « Pssst, z'avez vu les champs et le ciel ? C'est comme s'ils étaient face à face, en rivalité, vous ne trouvez pas ? » Je suis de bonne volonté, je vous suis sur ce chemin d'hostilité entre deux grandes forces de la nature, et voilà que soudain on me parle complètement d'autre chose : L'effort de l'homme cependant n'en perd point son assiduité Pourquoi « cependant » ? Pourquoi la lutte supposée entre les champs et le ciel découragerait-elle l'effort de l'homme ? En y réfléchissant, je me dis que l'homme pourrait craindre de déployer son effort entre deux ennemis peut-être prêts à s'affronter... D'accord, mais alors je vous trouve assez vache de faire peser un tel infléchissement de la trajectoire du texte sur le seul adverbe « cependant » qui, rhétoriquement parlant, m'apparaît tiédassou (cependant, toutefois, néanmoins, c'est pas la grosse artillerie). Comme si votre texte annonçait des choses retentissantes (l'irruption de l'homme dans la nature, quand même) sans y croire vraiment. Voilà pourquoi, tant qu'à faire, et malgré mon matérialisme, je préfère la dernière phrase dans sa netteté, sa foi affirmée, à ce qui m'apparaît auparavant comme du louvoiement. Une mention pour les engins agricoles en squelettes de dinosaures, l'image ne me paraît pas exactement nouvelle, mais a le mérite de dégager à mes yeux de la force. |
Lebarde
22/10/2020
a aimé ce texte
Pas
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L’homme modèle la nature et le combat est visible sous nos yeux et se poursuit au delà de l’horizon sans savoir qui l’emportera.
Enfin c’est ce que j’ai compris. Mais que la syntaxe et la mise en image sont laborieuses et parfois fautives. Que le choix des mots et les expressions sont empruntés et lourds. Que le propos manque profondeur et de poésie. De la poésie libre peut être mais pas celle qui me touche, Désolé En EL Lebarde |
papipoete
5/11/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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bonjour Miguel
Comme le chanson de Brel, on pourrait lire : " chez ces gens-là , d'abord y'a les champs d'abord y'a la verdure..." mais la comparaison s'arrête là hélas, car je ne vois guère de poésie dans cette observation de " l'oeuvre de la créature " NB l'on aurait pu dire comme ce qui accompagne souvent mes poèmes " beaucoup trop prosaïque... " et le vers final semble clore votre texte par " ainsi soit-il..." |
Anonyme
5/11/2020
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Bonjour Miguel,
Je ne vais pas passer par quatre chemins, revenez vers les catégories classique, néo ou contemporain qui,habituellement, m'enchantent contrairement à cette poésie libérée qui, j'en suis désolée, ne me fait aucun effet. D'autres peut -être apprécieront, pas moi. |
Robot
5/11/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un texte qui vaut surtout par les images. L'écriture manque un peu de légèreté et demeure essentiellement descriptive pour un sujet libre qui doit permettre plus de liberté imaginative.
Je suis plus habitué à vous lire dans la veine rimée et je vous félicite de tenter une autre expérience. Je crois justement qu'Oniris est là pour nous aider à sortir de notre confort et à s'essayer à d'autres formes. |
Provencao
5/11/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Le libre, que vous avez choisi, aurait mérité, à mon sens, d' être travailler essentiellement avec cet ensemble de circonstances qui permettait à ce tableau champêtre d’acquérir, malgré son statut de rival avec l'infinite du ciel, une validité en tant qu’expression de l'oeuvre du créateur.
L'effort de l'homme, voire son assiduité , devient presque l' expression suprême du tableau champêtre. .. Au plaisir de vous lire Cordialement |