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Poésie contemporaine
Anonyme : Lettre à Senghor
 Publié le 17/05/15  -  14 commentaires  -  909 caractères  -  329 lectures    Autres textes du même auteur

Après lecture de l’œuvre de Senghor, l’envie m’est venue de faire un genre de "lettre ouverte" qui est aussi un hommage à l’écrivain !


Lettre à Senghor



Tu as écrit…
« le poème se fane au soleil de midi,
il se nourrit de la rosée du soir »

Alors, laisse-moi chanter tes mots,
Ceux qui se sont perdus dans les halliers,
Ceux que j’ai cueillis aux feuilles du sorbier,
Ils sont nourriture du poète et des oiseaux.

Je veux grappiller au ventre des collines,
Et au creux de leurs cuisses offertes
Humides de la rosée. Offrir à mon poète
Ma terre et ma gorge d’une clarté hyaline.

Sur l’étoile, marier les syllabes du silence
Harmonisant le fil de l’ombre et la lumière.
Puis, dans un vertige, aimer au chant d’une prière
Ce fruit juteux de la semence d’espérance.

Que mes mots ne se fanent au soleil de midi,
Au chant des pollens d’or et à chaque vallon ;
Qu’ils fassent festoyer au velours des saisons
L’empire de nos sens au berceau de la nuit.


 
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   Vincent   
17/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Alors, laisse –moi chanter tes mots,
Ceux qui se sont perdus dans les halliers,
Ceux que j’ai cueilli aux feuillus du sorbier,
Ils sont nourriture du poète et des oiseaux.

et puis

Que mes mots ne se fanent au soleil de midi,
Au chant des pollens d’or et à chaque vallon ;
Qu’ils fassent festoyer au velours des saisons,
L’empire de nos sens au berceau de la nuit.

enfin tout

votre texte est magnifique

Je veux grappiller au ventre des collines,
Et au creux de leurs cuisses offertes

je suis amoureux de votre écriture

il en émane des sensations, des sentiments

c'est de la force d'un arbre qui pousse dans le désert

   Anonyme   
5/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
vous avez été bien inspiré par Senghor et vous avez trouvé de belles images à lui offrir.
Toutefois, je trouve la seconde partie un peu moins forte que la première, à cause du troisième quatrain à partir de "Sur l'étoile...' jusqu'à "d'espérance.", peut-être parce que moins simple (pour ma lecture), de la belle simplicité du début.

Cordialement.

   leni   
17/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
èPieds-enVERS
Tout s'enchaine à merveille le ton est sobre Il est donné dès le premier
quatrain qui est superbement écrit

Alors, laisse-moi chanter tes mots,
Ceux qui se sont perdus dans les halliers,
Ceux que j’ai cueillis aux feuilles du sorbier,
Ils sont nourriture du poète et des oiseaux.

et les images s'enchainent;

Ce fruit juteux de la semence d’espérance.
et et ....le velours des saisons

C'est un poème qui flirte en grande sérénité Bravo

Merci à vous Salut cordial Leni

   Anonyme   
17/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème nous dispense de fort belles images dont certaines discrètement sensuelles
<< Je veux grappiller au ventre des collines,
Et au creux de leurs cuisses offertes
Humides de la rosée. Offrir à mon poète
Ma terre et ma gorge d’une clarté hyaline >>

Bel hommage à ce Grand Homme.

   Francis   
17/5/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Dans les terres arides, il suffit d'une ondée pour que l'acheb s'épanouisse. Dans les terres brûlées par le soleil, il suffit d'un amour pour que la vie triomphe. Ici, les mots sont des semences qui relient les syllabes et la nature, la sécheresse et la vie. Ce poème est un arc- en-ciel ! Un hymne à l'amour.

   Robot   
17/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beaucoup de choses me plaisent dans ce poème, mais surtout les images et métaphores évocatrices comme au second et au troisième quatrain.

   papipoete   
17/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonsoir Pieds-enVers; pour votre 3e poème paru sur ONIRIS, vous nous révélez un grand talent! Vous faites chanter les mots à merveille, sans musique. Vous offrez au Poète un trésor " grappillé au ventre des collines, et au creux de leurs cuisses offertes humides de la rosée " . Des images sensuelles traduites en vers limpides, et au langage jamais cru.
Que Senghor est gâté par tant de voeux (non pieux), et de vous lire tendre écrivaine, il doit " festoyer au velours des saisons " avec Aimé Césaire et quelques bons amis des lettres!

   Anonyme   
18/5/2015
Bonjour Pieds-en-Vers

Une gerbe d'images, toutes plus poétiques les unes que les autres.

Une petite préférence pour

"Que mes mots ne se fanent au soleil de midi,
Au chant des pollens d’or et à chaque vallon ;
Qu’ils fassent festoyer au velours des saisons
L’empire de nos sens au berceau de la nuit."

où vous reprenez un peu de l'incipit.

Merci Pied-en-Vers et bravo.

   Anonyme   
18/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je me souviens avoir étudié un poème de Leopold Sedar Senghor au collège.

Un bel hommage à ce fabuleux poète et homme politique hors pair, Président de La République du Sénégal durant vingt ans.

De très belles images alimentées par des mots simples d'une grande force poétique.

Bravo !

   Mauron   
18/5/2015
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime cette idée qu'on peut aller chercher des mots dans les halliers. Beau pastiche des Senghor, avec des mots précieux comme Césaire et lui les aimaient: la "clarté hyaline", avec des tournures précieuses, comme l'absence de "pas" après "ne se fanent". De la poésie "haute" et sensuelle. Des métaphores luxuriantes.

   Pussicat   
22/5/2015
J'aime beaucoup ! voilà... c'est, je crois, la première fois que je note un texte, sans le noter vraiment...
de belles images qui emportent, avec un bémol, mais léger, sur la 3e strophe que je trouve plus faible... mais :
"Alors, laisse-moi chanter tes mots,
Ceux qui se sont perdus dans les halliers,
Ceux que j’ai cueillis aux feuilles du sorbier,
Ils sont nourriture du poète et des oiseaux."
et :
"Que mes mots ne se fanent au soleil de midi,
Au chant des pollens d’or et à chaque vallon ;
Qu’ils fassent festoyer au velours des saisons
L’empire de nos sens au berceau de la nuit."
...mais que c'est beau !
merci pour cette lecture et à bientôt,

   lala   
28/5/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est tellement sensuel ! On voit, on entend, on sent, on goûte et surtout on imagine, on rêve, emporté par des flots d'images.

   Anonyme   
29/5/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Pardonnnez-moi... mais ce texte est d'un convenu et sans conteste totalement surréaliste au point que je me pose la question si l'auteur n'a pas voulu ici écrire un texte d'humour au xième degré ?

Même grammaticalement cela ne fonctionne pas :"Je veux grappiller au ventre des collines,
Et au creux de leurs cuisses offertes
Humides de la rosée. "

Et je ne cite que ce passage.

Mais, un deuxième, quand même, désespérant pour la littérature :
"Sur l’étoile, marier les syllabes du silence
Harmonisant le fil de l’ombre et la lumière.
Puis, dans un vertige, aimer au chant d’une prière
Ce fruit juteux de la semence d’espérance."

Où va-t-on ?... A l'arithmétique reine ? Surréaliste...

   Anonyme   
5/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Oser repondre à Senghor, il fallait avoir du cran... Heuresement c'est fait de la plus belle des manières avec une panoplie de metaphores, juste que le 3eme quatrain est un peu de trop, un peu comme du bourrage ... Ce poeme peut rester dansles annales avec juste quelques modifications. Felicitations et continue à nous faire plaisir


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