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Poésie libre
Provencao : L'été 42
 Publié le 12/08/22  -  7 commentaires  -  475 caractères  -  161 lectures    Autres textes du même auteur

Par-delà le silence.


L'été 42



Les mots voguent sur la vie
Par-delà le silence.
Nous sommes là, pour la rencontre,
De ce cri interloqué en aveu.

Nous sommes là, pour l'éphémère,
Par-delà la mémoire.
Débris de mots ressuscités,
Où les larmes demeurent l'instant,
En un murmure du secret
Jamais embrasé.

Nous sommes là, en errance
Écoutant à l'appel des étoiles
La mélodieuse berceuse que songeait
La ménorah allumée.


 
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   Miguel   
1/8/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Il faut relier le dernier vers à l'exergue pour comprendre de quoi il s'agit. Un drame qui inspire au cour humain révolte et compassion.
Pour le reste, le texte est d'un hermétisme total.
Je m'abstiens de mettre "pas" par respect pour la mémoire des Juifs évoqués ici.

Miguel, en EL

   Raoul   
6/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
J'aime assez ce poème (trop court) ce qu'il dit est sensible et profond.
Pourtant sa lecture est entravée par des "maladresses" comme "mélodieuse berceuse" qui est à mon goût bien sirupeux, ou encore "Débris de mots ressuscités, /Où les larmes demeurent l'instant," où la ponctuation me pose problème et où le sens, du coup... De même par-delà ou au-delà ?
Les images sont assez belles "les mots voguent" belle idée. Idem pour le " cri interloqué" qui suggère délicatement une violence certaine.
Pour moi, ce poème est intéressant mais mériterait d'être un peu plus poli.
Merci pour cette lecture.

(En E. L.)

   Anonyme   
12/8/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Provencao,

J'ai été partagée entre vous féliciter pour le devoir de mémoire de ce qui ne faut jamais oublier et le traitement que vous en avez fait que je trouve bien trop léger. Mais d''un autre côté, je sais à quel point, c'est délicat de parler de la shoah sans se heurter à des vitupérations et des quolibets de gens indélicats voire pire, alors la poésie aide beaucoup, et je penche pour ma première réflexion. La dernière strophe me plaît beaucoup.

A sheynem dank

Anna

   senglar   
12/8/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Provencao,


16-17 juillet 1942 C'est la rafle du Vel D'Hiv !

Alors que l'on dit communément "Les mots s'envolent, les écrits restent" Ici ce sont les écrits que l'on a voulu brûler et les mots qui sont restés. Des mots-cris, des mots de stupéfaction qui défient le silence (1ère strophe), des mots qui ressuscitent figés de larmes par-delà l'éphémère de la mémoire (2ème str), des mots tournés vers l'éternité que la ménorah allumée conserve présents malgré l'errance.

De tels poèmes sont le garant de la mémoire où veillent les victimes sous d'autres étoiles que celles de la mort.

Afin que nul n'oublie !

Merci

   papipoete   
12/8/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour Provençao
Nous étions des millions, vieux ou jeunes, que le Diable entreprit de capturer, et tel un bourreau insatiable, il lui fallut briser, rouer, pépés et bébés ; réduire au silence des babils, des voix puissantes, des gémissements... Réfugiés nulle part les survivants, sur une île pacifique, il nous reste alors l'écho de rires, de mélodies entendues, alors que brillait devant nous réunis, la ménorah un soir de fête...
NB par-delà le silence ( qu'il faut apprendre à écouter ), même une plaque constellée de noms gravés, semble nous dire " te rappelles-tu de celui-ci, de ce qu'il faisait ; de Sarah et ses poupées... ? "
La première strophe m'évoque la réflexion, que je viens de formuler plus haut, et la dernière dit " nous ne faisons que passer ; viendra la nuit où nous devrons re-partir, suivre cette étoile si étincelante, ne point songer à l'autre cousue sur la poitrine..."

   Lariviere   
12/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour Provencao

Je n'ai pas été beaucoup sensible à cette poésie mémorielle ; il m'a fallu la relire plusieurs fois pour en saisir le sens qui ne me vient totalement que grâce au derniers vers...

Pourtant votre texte à le mérite d'être sobre, posé et ce n'est pas facile de traiter un tel thème, alors oui pour la mémoire, je vous suis complètement...

Merci pour cette lecture et bonne continuation

   Polza   
13/8/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Provencao. Le titre de votre poème et la ménorah m’ont fait me souvenir qu’avant l’été 42 et ses tragiques événements qui auraient pu (dû) être évités sans le zèle des policiers et gendarmes français, il y eut l’hiver 42 et le non moins tragique suicide d’un écrivain que j’affectionne tout particulièrement, Stefan Zweig (Cf. Le chandelier enterré par rapport à la ménorah ou Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen pour avoir une idée de sa vie, ses rencontres, son œuvre, sa vision du monde,sa façon de penser…). Si j’ai plutôt apprécié votre texte, plusieurs choses m’ont malgré cela gêné. « Les mots voguent sur la vie Par-delà le silence.
Nous sommes là, pour la rencontre, De ce cri interloqué en aveu. Nous sommes là, pour l'éphémère, Par-delà la mémoire. » En tout ça fait 7 sonorités en « la »je n’ai pu m’empêcher de penser au film La La Land ou à cette fameuse chanson des petits bonshommes bleus que gamin je fredonnais sans vergogne « Lala la schtroumpf lala » ce qui m’a quelque peu éloigné du sujet principal je dois bien l’avouer . « Où les larmes demeurent l’instant » Je n’ai pas saisi le sens du verbe demeurer dans ce passage. Je pensais lire demeurent l’instant de quelque chose, mais j’ai sûrement dû passer à côté de quelque chose justement, mon niveau de français étant loin d’être des plus exceptionnels même si j’ai légèrement progressé avec le temps. « La mélodieuse berceuse que songeait
La ménorah allumée. »Même réflexion que la dernière, je n’ai pas compris le « que songeait » dans ce contexte. Je m’attendais à « à laquelle » ou encore « dont rêvait » mais encore une fois mes quelques lacunes en langue française peuvent me trahir ou alors je n’ai pas bien saisi le sens de la phrase dans sa globalité. Pour rester sur ce passage, j’ai trouvé dommage le passage à l’imparfait pour le verbe songer. « Écoutant à l'appel des étoiles » Je ne sais pas si cela est voulu, mais si oui, j’ai aimé le double sens que pouvait avoir cette phrase, entre l’appel des étoiles d’un point de vue astronomique et l’autre qui rappelle l’étoile jaune qui était imposé aux juifs. Si votre poème ne m’a pas laissé indifférent, je trouve qu’il mériterait d’être légèrement retravailler pour toucher ma corde sensible ou me bouleverser attendu son douloureux sujet…


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