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Poésie contemporaine
Spinoza : Délire
 Publié le 26/10/15  -  4 commentaires  -  891 caractères  -  197 lectures    Autres textes du même auteur

Chanson cathartique.


Délire



J’entends une voix dans ma tête,
Hurrah ! qui ne vient pas de moi ;
On est invités à la fête
De l’alcool chez mon esprit roi !

Mais que fais-je de ces pantins
Peureux de laisser fesses nues
Devant moi leurs fantasmes teints
De rougeur mêlée à nos vues ?

Ha ! Mais qui ? Qui me dira oui ?
Des garçons enivrés de bombes
De rumeurs vivaces, j’ai joui
Quand je leur caressais les lombes.

Ho ! Cette voix blême, lassants
Ennuis d’ennuyantes rencontres
Lorsqu’elle arrête les passants.
Voici, j’ai dit, tu le démontres :

Je te hais, fuis, dégage et va
Loin de moi au pays de l’ange
Où Satan noiera de kava
La léprosité qui dérange !



_________________________________________

Ce texte a été publié avec un mot protégé par PTS.


 
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   Vincendix   
26/10/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Délire, délire ! Le titre prévient déjà, heureusement, la surprise est moins grande.
Je ne retiens rien dans ce texte, délire cela veut peut-être dire à ne pas lire, mais c'est trop tard pour moi.

   Cristale   
26/10/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

L'écriture est soignée, des octosyllabes de bon aloi, l'alternance des rimes également, une mise en forme agréable, oui mais voilà, je ne comprends pas grand chose du discours de l'auteur. Normal puisque c'est un délire me direz-vous.

J'ai cru lire dans les lignes le regard d'un(e) personne sur elle-même, un constat de vie, une personne qui se vendrait (?) :
Ho ! Cette voix blême, lassants
Ennuis d’ennuyantes rencontres
Lorsqu’elle arrête les passants.
...
L'avant-propos dit : Chanson cathartique. J'en déduis que ce poème a une visée morale thérapeutique, un espoir de purification spirituelle. Tout cela est bien obscur.

Je noterais "bien" pour la forme et "pas" pour le fond à cause de l'hermétisme. Une moyenne s'impose donc.
Merci Spinoza.

(Grâce à cette lecture j'ai découvert le kava...)

   ikran   
26/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Salutations Spinoza,

j'ai trouvé dans votre texte ce que je cherche dans beaucoup d'autres, un langage totalement déconnecté, débranché, du monde réel.

J'ai malgré tout tiqué sur certaines expressions qui, malgré une volonté bien présente de donner à voir des images sensibles et grandes, tombent un peu à l'eau, par exemple, "esprit roi", qui quand on y pense, n'est pas si original.

En revanche, la troisième strophe a contenté tout ce qu'il y avait de contentable en moi.

Rien que pour cela, je quitte ma lecture satisfait comme un ogre repu.

Bonne continuation,

Ikran

   Lotier   
25/11/2022
Anges et démons s'invitent à la fête, pour une équipée introspective sur ce qui fait identité en soi, une recherche de liberté, d'amoralité que jamais les turbulences de l'égo ne permettent d'atteindre.
Le frémissement poétique se love dans cette désespérance, ce déchirement permanent… et vain.


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