Un poème agréable à lire, sur un thème décidément porteur en ce moment sur Oniris.

J’aime beaucoup le premier vers, le verbe « expire », « le crabe bleu ».

La répétition « cristal » / « cristalline » est plutôt malheureuse et puis je trouve que c’est un terme trop coutumier en poésie, de même que « diaphane ».

« tel volcanique feu » : j’ai un peu de mal formulé ainsi.

« Sur un fond d’océan à mémoire saline » et « le mystère du temps aux profondeurs se noie » sont en revanche plus harmonieuses.

Un sentiment mitigé donc sur ce texte.

Une brise agréable et douce...un joli tableau.

J'aime décidément la forme classique.

Pas convaincue du tout...

J'aime: expire un crabe bleu,
Et son cœur de cristal=> cristalline plus bas, dommage
en son âme opaline=> ça c'est plus joli

S’étire longuement en aura cristalline,
Éclairant l’horizon, tel volcanique feu…
=> j'aime pas, les inversions, je trouve que ça coule pas...

Il saurait l’avenir, s’il se penchait un peu
Sur un fond d’océan à mémoire saline ;
Il faut dépasser la barrière coralline :
Marcheur au pas tronqué, pour toi ce n’est qu’un jeu.
=> j'aime pas du tout ce quatrain, j'ai pas de correspondances aux mots utilisés, je ne les trouve pas très jolis, les vers... désolée

Le mystère du temps aux profondeurs se noie ;
Un dauphin seul devine un ciel qui s’y déploie…
La sirène exemplaire admire le destin
=> mouai les premiers vers... j'aime moins destin qui est plan plan... les dauphins que je plains qui doivent avoir bien froid dans la mer du nord... et les sirènes qui doivent rouler sous l'écume brune de Knokke-le-Zoute... désolée mais à Blankenberge, je vois pas ces belles images, donc inconsciemment ça me fait marrer, je suis désolée... la mer du nord est vaste je sais mais c'est involontaire de ma part...

Que toute mer colporte en ses flancs diaphanes.
Elle devient le Styx, à l’aube du matin,
Qu’en ton rêve indiscret, toi, marin, tu profanes… !
=> à part le dernier vers que j'aime moins (profane pour finir ouille)... j'aime assez les flancs diaphanes et le Styx à l'aube.

Désolée mais moi j'ai pas trop accroché, même si je retrouve quelques belles images.

Merci.

Ecrire sur la mer et sa beauté hypnotique est toujours difficile.
Le premier vers est très réussi, poétique.
Par contre, j'ai été arrêté dans ma lecture par certains autres vers :
"Éclairant l’horizon, tel volcanique feu…"
L'inversion apparaît artificielle, seulement justifiée par le retour de la rime.
Quitte à mettre le feu, j'aurais écrit :
Embrasant l'horizon - Oh, ce volcan de feu !

"Sur un fond d’océan à mémoire saline"
Je cherche la correspondance entre mémoire et saline et je ne la trouve pas.

"La sirène exemplaire admire le destin"
L'adjectif qualificatif me plonge là encore dans une perplexité abyssale.

"Il faut dépasser la barrière coralline"
Pas de problème de compréhension sur ce vers, mais la césure de l'alexandrin (6/6) se fait sur l'article défini "la", brisant la liaison avec le sujet auquel il se rapporte "barrière".

La tentative était audacieuse mais le texte souffre de trop d'imprécisions.

J'ai un peu de mal avec la première strophe que je considère comme assez maladroite en dépit du premier vers vers qui me plait beaucoup.
Sinon je trouve que ton sonnet de déroule bien. L'ensemble est fluide et sonore, la mer est claire tout en demeurant évasive.
D'ailleurs, j'ai un peu de mal à saisir la chute, en tout cas, j'en fais ma propre interprétation, mais je ne saisis par forcément où tu veux nous emmener (cauchemar d'un marin ?) mais de toute manière cela ne réduit en rien le plaisir de la lecture de ton poème.
Amitiés de Mr B.

Bonjour,

je suis resté un peu en dehors de ce paysage marin, je ne sais pas pourquoi. Ou plutôt si, le travail est plutôt honnête, magré quelques maladresses (tel volcanique feu par exemple), mais surtout, je n'ai ressenti absolument aucune émotion à la lecture de ce texte.
Cela vient sans doute de moi.
Bonne continuation.

Joli poème sur fond (bleu) de joli thème. Joli sonnet. Jolie construction.

Les images poétiques sont malheureusement dans l'ensemble, trop vu, trop connu pour m'attirer dans leurs sortilèges sémantiques et provoquer en moi un véritable plaisir de lecture.

Je trouve le tercet de fin intéressant. Je reconnais aussi le travail d'écriture.

Merci !

L'émotion reste muette, le poème se fait mots poétiques assemblés mais rien de particulier ne s'en dégage, malgré plusieurs lectures, je n'accroche pas au texte.

Je n'ai rien perçu de cette "Brise océane", il me semble que l'écrit se soit égaré, les images qui me viennent sont bien loin de me faire connaître un moment qui se devait d'être frais, léger.

Ce texte n'a pas toujours de belle sonorité, le "en" n'est pas très joli dans - en son âme opaline - en aura cristalline - en ses flancs - qu'en ton rêve. Il y a aussi bien trop de "que, qu', qui" et de "il". Un écrit qui dans son ensemble n'est pas harmonieux.