Vous récidivez vivement, Vilmon ! J'ai bien reconnu la manière des stimuli que vous narriez naguère, une manière plaisante mais aussi un peu fatigante à mon goût quand décuple la canicule.

Ce qui me chagrine un peu en l'occurrence, c'est que cette manière, me semble-t-il, est convoquée en illustration d'un propos plutôt gratuit ici. La dernière fois il y avait correspondance entre la saturation sonore et le sujet tel que vous l'aviez dévoilé dans votre fil de remerciements, mais là je ne vois pas. Demeure un exercice plaisant à mes yeux.

bonjour Vilmon
Bien que votre texte requiert une certaine érudition, je tente d'en déchiffrer les lignes, opiniâtre que je suis mais le sel ne m'en vient pas aux papilles !
Je crois voir une demande à un oracle, de la part d'un être un peu benêt, qui n'obtenant pas satisfaction, s'en va " la queue basse... "
Désolé de ne pas savourer votre exercice stylistique !

Bravo pour le jeu sur les allitérations et les assonances.
Après, on ne comprend pas tout, par exemple du vers 4 au vers 8. On ne comprend pas de quelles médisances vous parlez, et ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe ce qui gâche l'envoûtement qui s'annonçait avec cette belle Sibylle.
Par contre, j'ai bien apprécié les 2 tercets et surtout le dernier vers:
"File la si belle Sybille".
En somme, vous avez fait un exercice de style plutôt qu'un poème qui transcende et transporte le lecteur dans cet ailleurs qu'est la poésie. La recherche de trop d'allitérations et d'assonances a un peu étouffé la poésie et empêché le poème de s'élever.
De ce fait, c'est juste bien.

Une récidive en quelques sortes que je n’aime pas plus qu’un autre texte que vous avez déjà présenté mais qui a eu l’heur de plaire…à certains …alors.

Trop d’assonances, trop d’allitérations, trop de petits jeux de mots douteux au service d’un sujet obscur qui ne trouve guère son fil rouge et dans lequel le lecteur risque de se perdre en cherchant un brin de poésie et un soupçon d’intérêt
Désolé Vilmon, j’attends votre prochain poème sur un autre registre qui me conviendrait mieux, pour m’enthousiasmer.

Lebarde

Bonjour Vilmon
Encore un poème sur le modèle de "similitude de stimuli" avec cette fois une profusion d'allitérations, de jeux de mots, d'assonances et pour moi toujours un texte obscur.
je me fais l'effet de copier le com. de Lebarde, mais c'est vraiment mon ressenti.
Je note un peu+, car il y a manifestement du travail, de la recherche.
Je suis désolé de ne pas aimer, peut être une autre fois.
Cordialement.
poldutor
Édit
Après votre explication, votre poème s'éclaire et devient compréhensible, je change mon appréciation en bien+
J'avais zappé votre exergue!

Un exercice plus technique que touchant .... mais n'étant pas douée dans ce domaine, j'applaudis le travail.

Tout en arrivant à garder ce texte sur des rails stables, vous jouez avec aisance avec les sonorités.

J'ai passé un beau moment à vous lire.

Myo

Bonjour Vilmon,


"Lui, si épris soit son esprit
Sa raison est en désarroi.
Aura-t-il la clé de l’oracle
Pour méditer et dérimer ?
Se colore-t-il de colère
Ou rougit-il, car réjoui ?
S’agit-il là toute sagesse
Qu’il demande dans sa quémande ?"

J'ai aimé ce passage où ces reflexions nous amènent à comprendre, entendre (par la voix de "lui") de vivre dans la vérité, dans la clarté.

"Il"est dans cette capacité de reconnaitre le vrai, car il est l'évidence, la croyance elles-mêmes.

C’est cette lumière, à mon sens, qu'il cherche en " Aura-t-il la clé de l’oracle" par ses pensées, ses quémandes.

L’ombre présente en " Par petits pas, il part piteux
Yeux perdus, l’esprit éperdu
Souffrant d’y laisser son offrande." permet de déjouer ce reflet qu'il prend pour faire ressortir la lumière de l’abscons, du caché, de l'hermetique.

C'est ainsi que j'ai perçu votre poésie.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

Poème un peu ... sibyllin. Je crois comprends qu'Arkis se trouve, comme tous le mortels dans son cas, face au mystère des propos du dieu interprétés par la sibylle,et peut-être n'y a-t-il à que supercherie et manipulation. Elle empoche l'argent et il n'a rien appris. Les allitérations me semblent relever d'une démarche purement ludique et n'apportent rien au message.

Hello Vilmon,

Un peu en retard, désolée, pour ta Sybille. J’ai lu tes explications avant de te faire un petit retour. Je crois que j’ai bien fait, la mythologie n’étant pas mon fort. Cet exercice musical est assez sympa à lire, je le prends tel quel, en espérant également que tu changes de registre la prochaine fois.

A+

Anna

Bonjour Vilmon

J'ai l'impression de lire un exercice de style sur les allitérations qui prend le pas sur le sens du récit, c'est dommage, féru de mythologie et d'antiquité grecque j'aurais bien aimé en apprendre davantage sur cette histoire d'Arkis et de la célèbre sybille de delphes...

Merci néanmoins pour l'essai et pour la lecture et bonne continuation

Bonjour Vilmon,

L'exergue a fixé la tonalité antique de ce texte et sa lecture sonore en a été surprenante; ceci étant dit, je me souviens d'un autre de tes textes aux sonorités affirmées que j'avais également aimé et je trouve que tu es dans la même veine mais différemment. Du coup, en le relisant et au souvenir de l'exergue, la surprise de la forme finalement me convient car originale quelque part au vu de la parure antique de l'ensemble. Je ne sais pas si je suis clair mais en tout cas j'ai bien aimé. Et c'est là l'essentiel.