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Chansons et Slams
Vincent : Combien de fois le vent
 Publié le 12/10/23  -  6 commentaires  -  1120 caractères  -  149 lectures    Autres textes du même auteur

Toute une vie d'amour, la douceur, la passion.


Combien de fois le vent



Combien de fois le vent a soufflé dans nos têtes,
Manège des années, tournant au son des fêtes,
Aux chevaux de l'enfance, tempo de nos flonflons
Et puis les jeux souvent, des filles et des garçons

Mère-veux-tu et les billes, la marelle dans les coins,
Tu lui tirais les nattes, pourtant elle t'aimait bien,
L'école et ses cahiers, dans le cou un baiser
Naissance des amours, à côté du clocher

Combien de fois le vent redondant fredonnait
Les années, les saisons et surtout le printemps
Le muguet au corsage, impressions et sourires
Tournait, tournait le temps, pour ne pas en mourir

L'anneau passé au doigt elle est encore plus belle
Et pousser le landau, petits en balancelle
Pointus, accordéon, les rires, les émotions
Toute une vie d'amour, la douceur, la passion

Combien de fois le vent a soulevé la joie,
Nous montrant les désirs, renversant les émois
Dans notre ronde humaine, s'accrochant par les mains
L'instant est maintenant, n'attendons pas demain…


Le 14-8-2023


 
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   Annick   
13/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
C'est une chanson sur la vie d'avant, en accéléré. On imagine bien le narrateur, se retournant sur les années passées, avec nostalgie, mais toujours avec un cœur d'enfant.

Le narrateur a capturé les étapes essentielles d'une vie, avec justesse, poésie et délicatesse.
J'ai aimé "le manège des années", "les chevaux de l'enfance", "Tu lui tirais les nattes, pourtant elle t'aimait bien," "tournait, tournait le temps pour ne pas en mourir", "dans notre ronde humaine". Il s'en dégage une sorte de vertige heureux. Pourtant l'expression "pour ne pas en mourir" semble être un nuage sur ce tableau idyllique.

"Carpe diem". C'est ce que semble vouloir exprimer cette douce chanson.

   papipoete   
12/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Vincent
Le tourbillon de la vie nous prend par la main, et de gamin à jeunot, de fillette à midinette nous les suivons de la cour des filles et celle des garçons, quand non loin des jeux naît une amourette... jusqu'à devenir Amour pour la vie.
NB une histoire qui remonte bien loin dans le temps, lorsque brillaient nos regards vers l'espace marelle, quand un jour le muguet se cueillait au corsage de notre " coup de foudre "
- te rappelles-tu ?
Et se regarder, devenus parents, mamies et papis et se sourire en tournant l'alliance à nos doigts...
Un poème fort tendre que le vent souffle page après page, jolies jolies.
la seconde strophe a ma préférence.
dommage que la musique n'accompagne pas ces vers ( je songe à ces voyageurs en roulotte, dont leur carrousel tournant à la force des bras du papa, jouait du limonaire... sa mélodie put vous ravir )

   Vincent   
23/10/2023

   Marite   
23/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Ce tour de manège enchanteur m'a un peu étourdie Vincente, tout est si bien évoqué, si légèrement, qu'on termine la lecture de ce poème avec un sourire attendri.

   Cristale   
23/10/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
J'aurais bien lu ce texte en poésie contemporaine.
Toute de douceur et d'affection, cette mémoire des jours heureux n'est pas sans rappeler quelques toiles de Renoir.

"Tu lui tirais les nattes, pourtant elle t'aimait bien,
L'école et ses cahiers, dans le cou un baiser
Naissance des amours, à côté du clocher"

Trop mignon !

   Eki   
27/10/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Oui, Vincent, l"instant est maintenant...vivons le pleinement !
Attendre et voir la vie passer serait hors des battements du coeur.

Voici là, un manège, celui des années de l'innocence puis nous lance dans le grand tourbillon de la vie avec son vide et son trop plein de joies, de regrets, d'émotions pures, de candides espoirs...

Combien de fois le vent...un titre évocateur pour cette valse qui nous emporte dans le grand manège parfois désenchanté...

Beaucoup de tendresse dans vos mots !


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