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Poésie libre
Zeste : Novembre
 Publié le 07/11/20  -  10 commentaires  -  340 caractères  -  214 lectures    Autres textes du même auteur

Ceux que nous aimons, quand ils meurent, ne nous oublient pas. Ils nous attendent !


Novembre



Le souffle, le souffle, qu’est-ce que le souffle ?
À la forge de nos âmes, c'est ta peau contre la mienne,
et les jours, les jours qui courent à perdre haleine !
Des siècles, une rumeur, du sang et de la poussière.
Les aurores, les étoiles, le silence des fleurs,
l’or, la gloire, et le marbre des cimetières.


 
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   papipoete   
31/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
libre
nous ne sommes pas tout-à-fait en novembre, mais votre poème put s'appeler " octobre " tant il contient de ce que le présent fait...
" la forge de nos âmes, c'est ta peau contre la mienne ", mais c'est aussi Notre Dame de Nice ( sang et poussière ), le marbre des cimetières pour ces héros en prière!
NB très court poème, mais si concis qu'il ne manque rien pour évoquer ce onzième mois de l'année, qui n'a rien a envier à septembre...2011 par exemple !
c'est un noir tableau, mais on peut y voir des reflets dorés...
papipoète

   Davide   
7/11/2020
Bonjour Zeste,

J'ai trouvé bien belles les évocations des vers 2 et 3, "la forge de nos âmes", l'amour comme lieu de transformation et de sublimation, l'âme qui perdure jusqu'après la mort en tant que quintessence amoureuse, tel un extrait parfumé de "ta peau contre la mienne", et puis ces "jours qui courent à perdre haleine", qui n'en peuvent plus d'attendre les retrouvailles dans l'au-delà.

Dommage que la suite se perde dans une énumération sans grand intérêt poétique, si ce n'est d'éprouver (dans tous les sens du terme) la tristesse figée dans le temps, dans le "silence des fleurs" et dans le "marbre des cimetières". Mais que viennent faire "l'or" et la "gloire" ici ?

Un poème ambitieux, beau dans l'intention, mais qui s'essouffle bien trop vite pour que j'aie le temps d'y ressentir toute la force et l'étendue du trouble qui l'habite.

   Raoul   
7/11/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Poème qui ne me parle guère... Les répétitions, faites pour en donner, du souffle, tombent à plat. Un vers comme " À la forge de nos âmes, c'est ta peau contre la mienne," est tellement stéréotypé qu'on dirait un pastiche de P. Louis. La fin est meilleure - avec son énumération - mais c'est déjà la fin.
Pour moi, le poème, tel qu'il est donné à lire, n'est pas achevé. On sent que l'auteur.e, dans la première partie, s'échauffe et cherche la clef harmonique de son texte. Dans la deuxième partie, le rythme et le(s) thème(s) sont trouvés et maîtrisés en revanche.
Pas très convaincu, hélas.

   Provencao   
8/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
" Des siècles, une rumeur, du sang et de la poussière.
Les aurores, les étoiles, le silence des fleurs,
l’or, la gloire, et le marbre des cimetières. "

J'ai bien aimé l'identité de Novembre, ou si l'on veut l'essence même de cette identité s'apparente à diverses images de l'identité de "ce souffle à la forge de nos ames". C'est pour moi une réelle adaptation., voire sublimation.

Ah plaisir de vous lire
Cordialement

   Ombhre   
8/11/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Zeste,

Un poème qui me laisse une impression d'inachevé. Si je crois avoir perçu l'intention et si j'ai savouré la belle énergie qui s'en dégage, il est pour moi trop inégal: les trois premiers vers manquent pour moi de la concision nécessaire à un très court poème, et n'ont pas su m'emporter. Le manque d'images m'a également perturbé.
Le premier vers, s'il lance le rythme "répétitif" qui va servir ensuite pour le reste du texte est pesant. J'ai "bloqué" sur le second vers que j'ai trouvé lourd et un peu convenu, et le troisième vers seul commence à m'emporter dans ce beau rythme que vous avez su insuffler par la suite.
Et vient la second partie du poème que j'ai trouvé superbe, où les enchaînements se font simplement, où la succession des images se fait naturellement (le silence des fleurs intercalé en l'or et les étoiles: bravo !), et où l'éphémère le cède au marbre.

En fait je suis frustré d'un texte touchant dont le début n'est pas au niveau de la fin.

Merci pour ce partage.
Ombhre.

   Anonyme   
9/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

Je n'avais pas vus plutôt ce joli petit poème en forme libérée.

Il résume la Vie en peu de vers, finalement, dans une course
effrénée qui ressemble de plus en plus à la nôtre.

J'aime bien le dernier vers qui montre qu'aussi haut que
l'être humain soit monté, il finit au même lieu que tout le monde.

   Donaldo75   
9/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Zeste,

J'ai trouvé que ce poème très court développe rapidement de la poésie et donne de l'impact à la lecture. Il n'a pas le temps de devenir bavard et c'est ce qui rend le format très court si efficace. En six vers tout est dit et tout est retenu.

Bravo !

Donaldo

   Atom   
13/11/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Malgré son air - clé en main - avec des mots qui cognent à coup sûr en poésie, ce poème me plait assez bien dans son ensemble.

J'aime assez l'interrogation du premiers vers (même si elle retombe assez vite comme un soufflé), les répétitions des premier et troisième vers et (pourquoi pas) ce coté listing de noms communs - à thèmes forts, évoquant à tout va, la vie la mort...

Juste le sentiment que tout ça manque un peu de corps.

   Lariviere   
16/11/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Le poème s'ouvre sur une question intéressante, mais en l'état il n'y pas dans le texte de réponse par l'exemple de ce que serait ls souffle, c'est dommage. Les images sont assez convenues.

Les deux vers de fin du poème, assez rédical et un brin sentencieux sont plutôt bons et ferment bien le thème mais il manque de la chair incarné à ce poème, peut être le format court ne le sert pas au mieux.

Bonne continuation

   ferrandeix   
23/11/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un instantané de l'existence que la brièveté du poème rend plus saisissant et la perspective du cimetière. L'amour, la mort, les jours lancinants simultanément courts et longs. Et le poème, de l'intimité va jusqu'aux étoiles en passant par les horreurs de l'Histoire. Oui, bien.


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