Veuillez excuser mon retard pour répondre à vos nombreux et très instructifs commentaires.

« Xiomara » est donc ma première nouvelle policière sur un fond de fantastique.
De manière générale, vous avez tous relevé la difficulté rencontrée pour la gestion des éléments rationnels d’un côté et fantastiques de l’autre : maladresse, descriptions et place occupée dans le texte.
Vous avez également relevé, à juste titre, le manque de dialogues : je l’avoue, j’ai la trouille d’insérer des dialogues de peur de faire perdre sa crédibilité au texte…

Voici donc quelques réponses à vos comm. respectifs :

Bidis : quel dommage qu’on n’aie pas eu ta nouvelle sur Chichén Itzá pour comparer les différents points d’attaque du site et les différentes perspectives ! Mais je crois que c’est pour bientôt non ?
Merci en tout cas.
Ah et au fait moi c’est GuaNAco et non GuaCAno ! Non mais alors...!

Pat : on en a déjà discuté en mp. Merci d’avoir accordé tout ce temps à la nouvelle. Tu te demandes si je ne peux m’empêcher de mettre de l’humour : non évidemment, c’est une soupape, on en a tous besoin. Mais c’est aussi une arme littéraire qui peut s’avérer redoutable.

Cyb’ : tu soulignes la bonne organisation de tous les éléments : si tu savais (et d’ailleurs tu le sais) quelle galère cela représente. Comment ne pas faire la bourde qui va dénoncer le coupable bien avant la fin ? C’est ma première nouvelle de ce type et quand je vois le travail que cela représente, je n’en suis que plus admiratif devant les œuvres de nos chers auteurs oniriens.

Larivière : bien sûr le cinéma. Réfléchir par plan ou séquence et non par paragraphe. Phénomène curieux quand on sait que je ne suis pas cinéphile et pourtant tu as raison. Je ne saurais l’expliquer. Exact aussi la fin précipitée, je l’ai moi-même ressenti après plusieurs relectures mais le temps m’a manqué et l’espace aussi.
Et oui encore, pas assez de dialogues parce que c’est un exercice que je ne maîtrise pas comme dans les nouvelles de Ninj’, Pat ou Cyb’. Je ne me sens pas encore capable de faire transpirer une psychologie de personnage central avec des dialogues mais je pense que ma prochaine nouvelle fera un gros effort à ce niveau là.
Merci encore.

Ninjavert : Ravi d’avoir provoqué chez toi une jouissance quasi orgasmique… ;)
Plus sérieusement, merci pour les points positifs concernant la construction de la nouvelle et l’enchaînement des éléments.
Et je retrouve dans ton com le problème soulevé par l’apport d’éléments surnaturels dans un texte qui au départ ne l’est pas. Honnêtement je ne savais pas à quel moment ni à quel endroit semer mes graines de fantastique car je ne voulais pas que ça se devine tout de suite. Tu auras remarqué que j’ai posté le texte en Policier et non en fantastique. Ce qui explique, en partie, les décalages des réactions des policiers.
Pour la carte postale chez Anthonin, je me suis dit que le commandant Rodrigue ne pouvait pas concevoir une affaire qui sorte du cercle du gamin, et même j’aurais voulu que le lecteur, à un moment, pense à une erreur du tueur.

nanardbe : content de t’avoir fait passé un bon moment.
Au plaisir de te lire.

Tchollos : Cruel dilemme : « des phrases trop longues, des descriptions superflues et redondantes » d’un coté et une dernière partie précipitée qui aurait pu être plus développée. Voilà ce que j’appelle des pistes de travail pour la suite…

Togna : merci beaucoup.
Encore quelqu’un qui souligne le manque de dialogues. Je me rends compte que c’est quelque chose qui saute vraiment aux yeux des lecteurs mais je ne pensais pas que c’était aussi évident…

Athanor : Merci à toi pour les compliments.
Pour le meurtre de Katie Umaga, je suis inspiré de « La ligne noire » de Jean-Christophe Grangé
Scouts de France et Scouts d’Europe : ils prônent les mêmes valeurs mais chacun veut tirer la couverture à soi. Querelles de clochers… C’est juste un clin d’œil
Je vois que toi aussi tu soulèves le problème de la gestion du rationnel par rapport au fantastique, ce qui montre bien le travail qu’il reste à faire…

Encore une fois merci pour vos remarques, votre perspicacité et votre pertinence.
Vraiment je me demande comment je ferais sans les commentaires de mes textes !

Guanaco.

Merci Guanaco, pour cette réponse Ninjaverseque.
J'ai beaucoup aimé ta nouvelle.