Une enfant avait dit : « Je me sens seule de toi. » J'aurais pu voler la formule et l'inscrire en haut de ces lignes. Mais je suis encore trop adulte. Alors je dis que j'écris pour adoucir une apocalypse… Mais je travaille à me faire enfant.
El Paso est une ville existante dont je ne sais pas grand-chose excepté qu'elle se situe au Texas, à la frontière avec le Mexique. Le texte est donc un pur produit d'imagination et n'a rien d'une description réaliste ; c'est un El Paso onirique (dans un monde parallèle ?) créé de toutes pièces.
Ce poème évoque des souvenirs de vacances à La Loye dans le Jura associés à la figure incontournable de la grand-mère. Elle nous accueillait avec générosité dans le charme des lieux, ici sous la tutelle d'un été finissant, délicieusement orageux.
Il était la première visite du jour. Il boitait, comme le monde hésitait entre deux lumières. Le hautbois est l'instrument premier qui donne son « la » à l'orchestre avant le concert.