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Poésie libre
ALDO : Lucía
 Publié le 24/12/25  -  4 commentaires  -  647 caractères  -  68 lectures    Autres textes du même auteur

Je ne connais pas de mondes sans répétition.


Lucía



Elle avait détaché son regard
comme un enfant quitte son pays

et se fixe quelque part, dans une autre nuit.



Immobile quand tout voyage,
près du feu elle attendait

que les vagues ne meurent plus sur les plages,

il reviendrait…



Rester dans le noir et par la fenêtre voir
sous le ciel de nulle étoile

un bateau blanc couché dans l’herbe
cherchant son âme sous la pluie.



Ne plus vouloir vouloir,
aveugle, murmurer sa berceuse à la peur,

ne pas toucher cet interrupteur

c’est le revoir…


 
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   papipoete   
1/12/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
libre
Il était parti loin au-delà des mers, au-delà des montagnes ; elle savait qu'il reviendrait, mais quand ? pas trop tard si elle vint à s'éteindre...
NB n'attend-t-on pas une fois dans sa vie, celui que l'on ne put retenir ? et le soir venu, éteindre la lumière pour enfin l'apercevoir, et le garder à condition de ne pas s'endormir...
extrêmement poétiques lignes sur l'attente, jusqu'à
" ne plus vouloir vouloir "
je suis très touché !
papipoète

   Ornicar   
11/12/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Un prénom de femme en guise de titre, des vers libres un peu énigmatiques, les thèmes récurrents de l'absence et du temps qui passe, de l'oubli peut-être, tiens... il me semble reconnaître cette plume là.
Cette fois pourtant, je reste pourtant mitigé. J'ai un peu de mal à embarquer dans ce poème et je ne saurai dire précisément à quoi ça tient. Cette impression de "déjà vu", justement ?

Heureusement, mon intérêt s'éveille à nouveau dans la deuxième partie, à partir de "Rester dans le noir". J'ai bien aimé, glissée à ce moment là, cette formule du lâcher-prise : "Ne plus vouloir vouloir". Et surtout, l'irruption de cet "interrupteur" qu'il ne faut pas toucher sous peine de rompre la magie du songe. Un objet d'une banalité confondante de nos jours, mais chargé d'une puissance symbolique quasi divine puisqu'il permet à la main de l'homme de "faire la lumière".

En résumé, je trouve la première moitié un peu faible avec une poésie qui a du mal à décoller. La deuxième me semble nettement meilleure en comparaison.

   EtienneNorvins   
24/12/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
A l'espagnole, cela murmure comme une lumière à l'imparfait... A l'italienne, on entend le canto d'Un bel dì, vedremo... Je ne me lasse pas de vous réitérer mes remerciements pour tant d'émotions contenues.

   Eskisse   
24/12/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Aldo,

Haute poésie qui ne se laisse pas commenter facilement...

Regarder dans l'obscurité un "il" , son double de lumière...

Un poème en clair-obscur où la solitude pleut au-dessus des bateaux et des berceuses.

Bravo !


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