Un hommage à la mémoire des ancêtres disparus, le sujet n'est pas neuf mais la manière de le traiter avec ce poème court en tercets autour de verbes à l'infinitif, assez originale.

Pour autant et paradoxalement, je trouve le ton emphatique et pompeux et le propos quoique directif et fluide, un peu laconique et même obscur.

Chacun jugera, en ce qui me concerne je reste très réservé.
Désolé.

en EL

Le poème est intéressant mais je ne vois pas le rapport avec les ancêtres.
J'ai l'impression d'assister à une scène de vie au fond de l'enfer, avec les damnés, les démons et tutti quanti. Ca sent le soufre.
L'ambiance est très sombre et fuligineuse et c'est cela qui donne du cachet à ce texte.
Même si je ne suis pas sûre d'avoir compris le propos.

Un ressenti mitigé, donc.

Il y a une certaine opacité ou ésotérisme dans ce poème et cette quête des "ancêtres".
Ce que j'en retiens, c'est qu'elle s'apparente à une série d'épreuves physiques et de défis impossibles à relever pour le commun des mortels si on les prend à la lettre : "boire le sang de nos vies", "ramper dans la fournaise", "courir au fond du lac", etc... Et c'est peut-être là, l'essentiel. C'est peut-être là, ce que veut nous dire et nous transmettre ce texte : cette quête, cette connexion avec ceux qui ne sont plus est impossible. Quelques images et formules poétiques ont retenu mon attention : "l'encrier de la mémoire" et cet oxymore "le tumulte du silence".

Bonjour Vincent,

"Trouver, dans l'encrier
de l'infinie mémoire,
le mot mort à jamais"

Mon passage préféré où vous avez su à mon sens nous offrir ce charme qui s'ouvre à ce qu'il contient d'ineffable. Il dépasse son sens fidèle, il suscite et effleure. Je discerne l' éclat d'une aura spirituelle...vers un impossible salut.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

bonjour Vincent
Que voilà des vers noirs, se rappelant nos ancêtres ? La 3e strophe est particulièrement sinistre, et inciterait à passer son chemin !
NB Cherche-t-on à retrouver la trace d'ancêtres, qui brûlent dans les flammes de l'Enfer ? Ou plutôt celle d'anciens dont on sait qu'ils ne pouvaient qu'être au Paradis...
le 5e tercet me plaît bien, mais le son " mo/mo " froisse l'oreille.