Un grand merci à tous ceux qui ont pris la peine de lire, et plus encore de commenter, mon texte. Je suis heureux qu'il ait plu à la plupart d'entre vous.
Pour répondre à Rosebud, une fable est par définition moralisatrice, c'est la loi du genre. La Fontaine a parfois employé ses animaux à contre emploi, comme le Lion par exemple, pris dans un filet et qu'un rat va délivrer en rongeant patiemment les mailles ("Patience et longueur de temps/Font plus que force ni que rage"). Au reste, ici, il ne s'agissait pas d'animaux ; c'était un autre concept, j'étais donc habilité à le faire fonctionner différemment.
Ce vers, "Le ciel n'arrose plus la face des guérets", que Rosebud trouve balourd, eh bien moi j'en suis particulièrement satisfait, et il me semble avoir été loué par d'autres ; comme quoi...
Pour "Qui rend avril frais et dispos", il est vrai que la première version est "Père de tous les renouveaux" (Et rien ne peut alors trouver ce grand repos/ Père...); Mais je savais que la rime "repos/renouveaux" devant laquelle La Fontaine n'eût pas reculé, me serait ici reprochée, et j'ai donc, fort bassement, sacrifié la qualité au dogme onirien.
Etant aussi soucieux du bien-être d'autrui, je suis heureux d'avoir donné à Folibri une occasion d'épancher sa bile. Je ferai de mon mieux pour le soulager encore une autre fois.