L’aragne
Je remercie comme il se doit le Comité Éditorial pour avoir accepté d’inclure mon poème dans le catalogue d’Oniris.

Je souhaite dire un merci particulier et reconnaissant à Cristale dont j’ai une fois de plus mis à contribution sa science de la prosodie et pour sa patience à me guider dans l’exercice difficile du sonnet. Ainsi qu’à Marimay pour les corrections suggérées.
J’ai hélas encore commis un hiatus et une erreur de césure...qui ont fait passer mon sonnet en néo.

MERCI
à tous ceux qui ont œuvré  pour que ma poésie soit publiée après lecture...
à ceux qui l’ont commentée.
à ceux qui l'ont lue.
Merci donc à
Eclaircie (un peu+)
J’avais dans un premier temps situé la scène dans un buisson mais la rime en « sson » ne me convenait pas, j’ai pensé ensuite à un bûcher, mais la rime avec prisonnier, aurait été à peine suffisante, j’ai donc opté pour « « grenier. Je suis très intéressé par les animaux dont je connais un peu, les mœurs et bien sûr je sais pertinemment que les épeires ne rentrent pas dans les maisons, (j’en ai suffisamment dans mon jardin), les papillons non plus d’ailleurs, sauf accident ! Dans les maisons on retrouve plutôt la tégénaire, mais je trouve l’épeire diadème plus belle avec la croix sur le dos !
J’ai donc fait volontairement un accroc à la vérité scientifique, mon texte n’étant pas un précis de zoologie, on peut me pardonner cette liberté.

Socque (un peu+)
Je crois que comme certain(e)s de mes commentateur(ice)s, vous faites un peu d’anthropomorphisme , les araignées sont des arthropodes carnivores, elles ne tuent évidemment jamais pour le plaisir...
Le lion étouffant une gazelle, le tigre brisant le cou d’un cerf ne sont pas cruels, ils sont : lion et tigre. Souvenez-vous de l’histoire du scorpion et de la grenouille.
C’est dans leur nature, et quelle que soit leur taille.


Animal (bien+)
un commentaire positif, il n’y en a pas eu beaucoup ! Vous achoppez sur le « gluau vaporeux » cette expression est à prendre au second degré bien sûr : la toile est collante donc « gluau » et invisible pour les proies donc « vaporeux » je pensais faire une métaphore poétique, c’est manqué !
Vous trouvez que mon poème rend un hommage sympathique à la tisseuse, tel était bien mon intention.

Lebarde (beaucoup+)
et en E,L ce qui à mon sens à encore plus de valeur.
Vous avez apprécié l’écriture, la forme de ce sonnet que j’avais écrit avec prétention « classique », mais on m’a fait remarquer quelques erreurs qui l’ont déclassé...L’Aragne oui c’est un vieux nom de l’araignée et je trouvais plus sympathique que «l’araignée « , quant à l’Échancré, il me fallait un papillon et une rime en « cré » !
Merci pour votre commentaire qui met du baume sur mes plaies.

Melorane (un peu)
A propos de l’araignée et du « gluau vaporeux » je vous renvoie à mes explications à Socque et à Animal...

Angieblue (un peu)
bien vu pour « c’en est fait », cela ma échappé et à semble-t-il échappé à la correction.

SYMPA
vous faites de l’anthropomorphisme !
Une araignée est par définition une prédatrice, d’accord je n’aurais pas dû sacrifier un malheureux papillon mais un affreux taon, une horrible mouche à viande bien bleue..beurk !
Oui je crois que l’araignée est une merveilleuse machine disposant d’une soie plus solide que l’acier à diamètre égal.

Ange (bien)
comme toujours vos commentaires sont argumentés, j’ai de gros progrès à faire dans la construction d’un sonnet, je lis et relis mon Sorgel, mais il faut croire que je ne l’ai pas encore assimilé...
Voyez ma réponse à Eclaircie pour le grenier.
Non l’araignée n’est pas cruelle, elle tue indistinctement toutes les proies prises dans sa toile et qu’elle peut maîtriser.

Papipoete (bien+)
A propos de l’épeire et du grenier je vous envoie à ma réponse à Eclaircie.
Vous êtes un peu dur pour le metteur en scène du scénario : il arrive que des papillons s’égarent dans des bâtiments, et pourquoi pas des greniers ?
Merci pour votre commentaire.

Ioledane (un peu+)
« s’en est fait » voyez ma réponse à Angieblue.
Vous avez aimé « une geôle de soie » et je vous remercie, cela efface(un peu) un commentaire plutôt négatif d’un commentateur.

Miguel (bien+)
Encore un peu de baume sue mes blessures, comme moi vous ne détestez pas les araignées, il faut bien que tout le monde vive ! Je vous renvoie à ma réponse à Socque ? Sympa,Ange.
Merci pour votre commentaire favorable.

Cordialement.
poldutor

Merci du retour Poldutor, je comprends votre choix, surtout par rapport aux rimes.
Je sais que vous vous intéressez aux animaux, moi aussi. J'avoue que dans les catégories de poèmes plus descriptifs, je préfère que la réalité rejoigne l'alexandrin.

Et bravo pour l'image jointe dans le diaponiris.

cher poète, si je fus dur au point de vous inciter à revoir la mise en scène, c'est que je connus un sérieux revers ( mérité ) lors de ma première version de " pauvre couleuvre "
en effet, mon serpent attaqué par une buse, et gravement blessée, dut par son retard au terrier " inquiéter " ses petits... erreur fatale papipoète !
en effet, les serpenteaux nés autonomes se voient livrés à leur sort, et ne compteront jamais sur leurs parents !
je dus retoquer mon histoire, en oubliant bien vite cette idée de " famille ", qui n'existait que dans mes rêves !
mais ne m'en veuillez pas trop pour ces acerbes paroles ?

@ poldutor

J'ai failli aussi faire la remarque que l'épeire ne vit pas dans les greniers, mais j'ai eu la curiosité de chercher sur le web et il y a plusieurs espèces d'épeires, dont l'une que l'on peut trouver aussi dans les fentes des vieilles poutres et des vieux murs, ce pourquoi je n'ai rien dit.

Malheureusement, j'ai eu beau chercher pendant un moment, je n'ai pas retrouvé cet article pour mettre le lien ici.

Nous dirons donc que votre épeire était une aventureuse qui avait décidé de poser ses pénates dans ce grenier-ci, pour le malheur du papillon poussé là par un coup de vent.